Le frère de son ami se montre amical. Il est bien moins agressif que les gardes, heureusement pour elle. Ce dernier répond à ses interrogations sans se faire prier.
“Enma ? et oui, j’ai fait parti du programme de ces enfants envoyés pour conquérir des planètes… malheureusement.”
Que voulait-il dire par gracié par Enma ? Est-ce que les saiyens ont une sorte de divinité bienveillante qui veille sur eux, et qui peut leur rendre la vie ? Les yeux écarquillés et surpris, elle fixe cet homme revenu d’entre les morts avec incompréhension. Mais surtout, avec curiosité.
Avant qu’elle ne puisse l’assaillir par ses questions, il s’attelle à la rassurer, une fois encore. Décidément, Sharotto et Rikki sont vraiment des exceptions. La plupart des saiyans sont froid, distant, agressif au mieux. Du moins, de ce qu’elle a observé depuis son arrivée. Les paroles bienveillantes de Rikki lui redonnent de plus bel le sourire. Par la suite, Sharotto s’est réveillé, ce qui a coupé court à leur discussion.
Il vient juste de reprendre conscience et il n’a pas pour autant oublié ses priorités. Sharotto a l’esprit vif. Rikki comme Setsuka l’ont soutenu du mieux qu’ils le pouvaient durant son éveil. Le frère du roi avait d’ailleurs prononcé quelques mots réconfortant à son oreille. Des choses que la saiyan avait entendu puisqu’elle était proche de Sharotto à ce moment-là. Elle ne comprit pas l’utilisation du «petite» devant «amie». Une question qu’elle gardait sous le coude.
Le dirigeant de Végéta avait laissé son frère et Setsuka pour partir à une réunion importante d’une bonne heure. La jeune femme est épuisée par ses états d’âmes liés à sa rancœur envers elle-même. Ces événements avaient presque coûté la vie à son ami, et l’idée qu’elle en restait l’une des causes la rendait malade. Suite au départ du seigneur de Végéta, Rikki et Setsuka se sont rendu au château, comme demandé.
Setsuka est parti se doucher et se changer, demandant à des gardes si c’était possible. Ces derniers la laissèrent accéder aux douches du château car Setsuka est accompagnée du frère du roi. Autrement, il aurait été fort probable qu’on lui refuse l’accès. Chose que Setsuka n’aurait pas compris. Elle a du mal avec les rapports d’autorité et de ce qui se fait ou pas, parce qu’elle ne comprend pas comment marche les hiérarchies ici. Ses vêtements sont fichus et cette pause est nécessaire pour qu’elle puisse faire le point sur la situation, sur elle-même. Naturellement, la saiyan a prévenu Rikki avant de s’y rendre.
Une trentaine de minutes après s’être relaxé et douché, Setsuka sorti de la salle de bain, cheveux mouillés et vêtue d’une tenue typique de la planète. Ces espèces de tenues colle au corps, elle a du mal à s’y faire. Elle ne trouve pas ça très agréable à mettre, bien qu’en effet c’est léger et donc pratique pour se mouvoir.
Sa queue de singe virevolte gaiement après cette douche ressourçante, signe que mentalement elle se tient mieux que tout à l’heure. Elle retrouve Rikki probablement dans la salle à vivre principale du château. Setsuka s'assoit à ses côtés, sans gêne malgré la présence des gardes. Elle lui met un petit coup de coude amical pour capter son attention.
“C’est qui, Enma, alors ? Et pourquoi tu as utilisé le mot «petite» devant «amie» quand tu as parlé de moi à Sharotto ? J’ai encore du mal avec le vocabulaire chez les étrang...enfin, chez nous et le reste du monde…”
Setsuka s’assied en tailleur sur son siège, ses grands yeux curieux examinent l’intérieur cosy du château. Sa queue de singe, toujours agitée, transmet son impatience quant au retour du roi.
“Encore merci pour ta bienveillance. La majorité des autres saiyens que j’ai rencontré ne sont pas aussi amicaux que Sharotto ou toi !”
Cette dernière lui adresse un sourire reconnaissant. Elle tourne la tête à gauche puis à droite pour apprécier la distance des gardes par rapport à eux. Celle-ci approche ses lèvres de l'oreille gauche de Riki et lui glisse timidement:
"Tu as vécu combien de temps sur la planète où tu avais été envoyé en étant enfant ? Je ne voudrais pas te gêner avec ma question, mais c'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui a vécu approximativement la même chose que moi..."
Rikki
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Sujet: Re: L'avenir du peuple Ven 19 Oct 2018 - 8:52
Son frère avait été sauvé uniquement par la présence de Setsuka à ses côtés. Sharotto avait la chance d’avoir une femme comme celle-ci sur qui il pourrait toujours compter, elle le protégerait au péril de sa vie, Rikki en était sûr. Ce dernier essayait de la rassurer pendant que son frangin était dans la cuve, lui parlant d’Enma et de sa grâce quant à l’ancien élite des Saiyans. Il voyait bien qu’elle ne comprenait pas grand-chose, d’ailleurs elle le questionna au sujet du Maître Enma. Elle répondit également à la question de son confrère en lui disant qu’elle avait en effet fait partie du programme destinant à envoyer des rejetons conquérir des planètes. A l’entente de cette nouvelle, les sourcils du Saiyan se froncèrent, cette époque lui rappelait des mauvais souvenirs qu’il préférait oublier.
- Oui Enma, c’est le juge choisi par les dieux afin de choisir où va chaque être après sa mort. C’est-à-dire soit le Paradis, soit l’Enfer ou encore le néant. C’est une bonne personne. Répondant tout d’abord à sa question, puis il décida de rebondir sur ce qu’elle avait dit. Cette époque est révolue, l’ancien roi n’est plus et croit moi que s’il était toujours en vie, je le tuerai bien moi-même pour le faire payer toutes ses atrocités. Vaut mieux pas que je le croise un jour, il le regretterait !
Son poing se serra, son visage se durcit. Penser à cet homme réussissait toujours à le contrarier, il le balaya donc de son esprit et reprit son air bienveillant. Ils ne purent pas en rajouter davantage, sa majesté le roi venait de faire son grand réveil. Il était directement soutenu par ses deux proches, qui lui glissaient des mots doux ou taquin à l’oreille. Cependant, l’heure n’était pas aux retrouvailles, il avait beaucoup à faire, en l’occurrence une réunion importante avec son Dyarque et le général Motta. Il leur demanda de l’attendre au château où ils auraient tout ce qu’il fallait. Les deux Saiyans acquiescèrent et se dirigeaient donc vers le château des rois.
Ils y furent en quelques minutes. Rikki posa les pieds sur le sol du bâtiment et celui-ci lui rappelait de nombreux souvenirs dont un qui était resté marqué au fer rouge. C’était ici, que onze ans auparavant, il était devenu un guerrier élite et c’était ici même que le roi Vegeta l’avait envoyé en mission suicide. Ce moment repassait en flashback dans sa tête, il n’avait pas encore franchit l’entrée, comme bloqué. Il eut besoin de longues secondes pour revenir à la réalité et enfin pénétrer à l’intérieur. Tout était mis à disposition, ils pouvaient se laver, se changer et enfin attendre tranquillement dans la salle de vie tous les deux. Rikki se dirigea vers son une chambre lui étant réservée, dedans il y trouvait cette douche. Il allait faire quelque chose qu’il n’avais pas fait depuis sa mort : se laver. Il se déshabilla et fila sous la douche. Quelques secondes plus tard et l’eau coulait sur son corps, ses yeux étaient clos, ses cheveux retombant sur son front. Il profitait de ce pur instant de plaisir, se laver lui avait manqué. Il fallut donc plusieurs minutes, qu’il profite pleinement du moment puis il se prépara. Il tenait ses vieux vêtements tachés de sang, son regard plongea dans cette tâche et la vision des Saiyans morts lui revint à l’esprit. Cette vision était désagréable, il était dégoûté, il s’en voulait de ne pas avoir sauvé ses confrères ! Frustré, il balança avec rage son uniforme sale dans le fond de la chambre. Il se tint la tête entre les mains pendant quelques secondes. Ils osaient attaquer Vegeta et tuer ses habitants ? Ils le paieront. Rikki se le jura, il le promit à tous les défunts.
Une dizaine de minutes plus tard, il était prêt. Changé, lavé et relaxé par cette petite pause, ce moment de confort. Il attendait désormais la Saiyanne dans la salle à vivre du château, dans un fauteuil luxueux. Il n’eut pas à attendre beaucoup, elle arriva, la queue remuante, munie de sa tunique. Elle s’assoit à ses côtés et lui donne un coup de coude pour le captiver, et poursuivit son questionnement. Elle voulait en savoir encore plus sur le bonhomme rouge de l’au-delà. Elle posa une autre question surprenante, elle cherchait à savoir pourquoi le prince l’avait désigné de petite amie à Sharotto. Un petit sourire amusé prit place sur le visage du fils de Tamegi.
- Enma est un gros bonhomme rouge, il est très gentil mais il ne faut pas le contrarier, sinon tu finiras au néant ahah.
Je t’ai désigné comme étant sa petite amie car je pensais que tu étais sa compagne, ça revient à dire que vous vous aimiez. Alors, Sharotto ne m’a pas répondu, il se passe quelque chose entre vous deux ?
Il conclut ses paroles d’un clin d’œil joueur. Il avait sans doute à faire à la futur bien aimée du monarque, qui sait, et cela l’amusait beaucoup. Setsuka remercia le frère du roi pour da bienveillance, ayant remarqué que l’ensemble des Saiyans n’étaient pas comme les deux frères.
- Si tu fais référence aux gardes, ils sont froid et parfois durs mais au fond ils ne sont pas méchants, ils font juste leur travail et ils ne t’ont jamais vu ici. Enfin, je dis ça mais j’ai disparu de Vegeta pendant onze ans mais bon. D’autres Saiyans sont comme Sharotto, ne t’inquiètes pas ahah !
Il était vrai que les gardes avaient été un peu dur envers Setsuka, mais il fallait les comprendre. Ils venaient de subir deux attaques, ils n’étaient pas d’humeurs à être courtois envers une étrangère. Enfin bon, ça ne les excusait pas non plus. Setsuka ne semblait pas vraiment attristé par cela, elle se rapprochait déjà de l’oreille du prince pour lui poser de nouvelles questions.
- Je n’ai pas vraiment été envoyé sur une planète quand je suis né. Je suis resté sur Vegeta a m’entraîner et rejoindre l’armée. C’est lorsque je suis devenu élite que le roi m’a envoyé dans une mission suicide sur une planète parce que j’avais un plus gros potentiel que son fils, il était inquiet dans sa petite vie. C’est pour ça que si je le retrouve, je lui refais la gueule !
C’était son histoire, en bref, il ne savait pas si cela éclairait la Saiyanne. Lui aussi voulait en savoir plus sur elle, c’est pourquoi il allait détourner le sujet sur elle.
- Et toi alors ? Raconte m’en plus sur toi, ta civilisation et ton enfance !
Setsuka
Saiyan
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Sujet: Re: L'avenir du peuple Ven 9 Nov 2018 - 16:17
L'avenir du peuple
Une information banale pour l’univers mais cruciale pour l’indigène avait été dévoilée par Rikki. Le fameux Enma est un juge vivant apparemment dans un genre de monde à part, celui du royaume des défunts. D’après son compère, Enma décide pour chaque mortel connaissant le trépas où il ira dans sa nouvelle vie mortuaire. Cette nouvelle avait donné de quoi réfléchir à la saiyanne lorsqu’elle fut sous la douche. Sur Görana, on croit en plusieurs dieux. Il n’y a pas mention d’un quelconque juge… Peut-être que passer devant cette personne n’est pas réservé de façon absolue à tous les mortels, après tout.
La sévérité avec laquelle Rikki parla de l’ancien dirigeant des saiyans fut justifiée. Cet homme avait envoyé des enfants détruire des mondes, tout comme ses guerriers. Seul un piètre leader ferait une chose pareille. C’est tout du moins ce que pense l’aborigène. Cela dit, se venger est futil; cela ne calme pas le coeur de ce qui le pèse.
Présentement, la guerrière a demandé à Rikki un peu plus d’informations concernant Enma. Elle imagine un grand et large homme à la couleur de peau rouge, comme le dépeint rapidement son semblable. Son conseil est bon à prendre par ailleurs. Rien que le nom en lui-même du néant ne donne pas très envie d’y faire un tour.
Ce dernier répond également à la question de l’autochtone. Celle-ci hausse un sourcil, puis deux, alors que Rikki lui demande si elle aime Sharotto dans le sens où ils seraient en couple. Tout en lui offrant un clin d’oeil, ce qui la fait tout de même sourire. Son regard se perd dans le vide quelques instants. Il est déjà difficile pour Setsuka d’assimiler le fait que les personnes de sexe masculin sont répandu dans l’univers; puisque sur Görana il n’y en a plus depuis des siècles; alors penser à former un tandem avec l’un d’entre eux est une spéculation étrange. En même temps, elle n’a jamais été attirée par la population exclusivement féminine de Görana, au delà de ses problèmes génitaux qui l’empêchent de pouvoir se reproduire par parthénogenèse comme les lamias femelles.
“Je ne suis pas la femme de ton frère, je ne suis la femme de personne d’ailleurs. Ce n’est pas que cette idée me rebute. C’est vrai que je me sens proche de ton frère. Mentalement parlant, nous sommes alignés sous les mêmes astres. Quand bien même, je ne crois pas qu’il s’intéresse à moi sur ce plan-là de son côté. Sharotto est une personne au coeur vaillant, j’admire sa détermination à vouloir la paix. J’apprécie également son apparence. Mais ce critère est secondaire à mes yeux. La beauté se trouve en tout et toute chose, il suffit d’observer. Il y a une multitude d’individus qui sont susceptible de nous interpeller par leurs apparences, à des degrés différent. La preuve: je te trouve charmant.”
La saiyanne lui adresse un sourire sincère et chaleureux. Elle veut lui parler du pourquoi elle pense ainsi plus en détails, mais elle préfère d’abord répondre aux autres sujets qui se lient au fil de leur discussion.
“Les saiyans sont austère d’apparence, mais j’ai bon espoir que leur coeur soit aussi noble que le tiens et celui de ton frère.”
Conclut-elle quant à leurs confrères saiyans. Rikki lui raconte suite à cela son vécu, le pourquoi de son décès. Celle-ci grimace tristement en entendant ce récit, court mais qui n’a pas besoin de traîner en longueur car rien que l’idée d’une telle… cruauté, donne la nausée à l’indigène. Dans un geste qui se veut réconfortant, elle tapote gentiment le dos de Rikki d’un air désolé.
“La vengeance ne changera pas le passé, mais il est vrai que ce roi mérite de souffrir. Le tuer serait un acte de clémence dont il ne semble pas être digne.”
Ses longs doigts s’étendent et elle pose le plat de sa main dans le dos de son compère. Setsuka caresse gentiment son dos quelques instants, amicalement, pour lui montrer qu’elle le soutient. Celui-ci rebondit rapidement sur le vécu de l’aborigène.
“Au risque de t’ennuyer, ça risque d’être un peu long. Promis, si je vois que tu commences à somnoler, je te laisserais dormir en paix.”
La native de Végéta se mit à glousser calmement, puis débuta alors son récit.
“Je suis arrivée dans une capsule sur Görana quand j’étais encore un bambin. L’espèce à conscience de soi la plus développée de la planète m’a recueilli. Ce sont les lamias, des humanoïdes qui ressemblent à des serpents. Ce peuple, tel que je l’ai toujours connu, est constitué uniquement de femmes. Les hommes se sont entre-tués, épris de pouvoir et d’avarice bien longtemps avant que je ne débarque sur cette planète. Les femelles auraient pu donner naissance à des hommes pour perpétuer l’existence de ce genre, mais elles s’y sont refusées, par peur que les guerres ne reprennent à nouveau si jamais de nouveaux hommes naissaient. Ces femmes se reproduisent en créant des sortes de copie d’elle-même, mais en mélangeant leurs gènes avec celle de leur conjointe lamia. Elles utilisent une sorte de… cloaque qu’elles collent l’un contre l’autre pour se faire. Bref,j’ai déjà vu des dessins d’hommes lamias, mais ils sont loin de ressembler aux hommes du reste de l’univers. Avant Sharotto, disons que je n’avais jamais vu un homme avec une apparence assez similaire à la mienne. J’entends par-là la même couleur de peau, le fait d’avoir des jambes et non une queue à la place; et également le fait de n’avoir qu’une pair de bras et pas deux ou trois comme les lamias.”
Ceci constitue un lot d’information à retenir conséquent, mais peut-être que Rikki avait trouvé ce discours intéressant.
“Et toi, as-tu une femme ou un homme qui partage ta couche ? Tout le monde a l’air d’avoir quelqu’un dans sa vie sur Végéta, comme si notre peuple était programmé pour procréer et combattre principalement. Je me demande s’il existe des nôtres qui sont nés et morts seuls, sans faire d’enfant de manière volontaire, ou sans avoir envie de combattre.”
Rikki
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Ils s’étaient retrouvés dans la salle principale du château, après s’être lavé et relaxé. Les pertes avaient été lourdes et les dirigeants des guerriers de l’espace devaient prendre des mesures, c’est pour cela qu’ils organisaient une réunion, composé de Pythar, Sharotto et le général Motta. Le jeune guerrier était en compagnie de l’amie de son frère, Setsuka, ils discutaient calmement pour faire passer le temps. Rikki portait en estime l’individu car sans elle, le fils aîné de Tamegi ne serait plus de ce monde. Il savait que c’était difficile pour elle de s’intégrer, surtout en ce moment, ils étaient en temps de guerre, Les Saiyans étaient tendus et irritable alors Rikki l’aidait du mieux qu’il pouvait.
Ils reprirent donc leur petite discussion qu’ils avaient eu dans le centre de régénération. La jeune femme rebondissait sur le fait que son ami l’avait désigné comme étant la compagne du roi. Il lui demanda donc s’il y avait quelque chose entre eux. En l’occurrence, il se trompait, elle n’était la femme de personne d’après ses dires. C’était étrange, vu son physique assez attirant. Pour elle, Sharotto ne s’intéressait pas à elle mais son jeune frère ne parierai pas dessus. Certes, il n’avait pas vraiment le temps de penser à cela depuis son retour mais quand tout cela ce sera calmé, les choses seront différentes. En soit, elle appréciait le mental et le physique de Sharot mais elle spécifia que ce n’était sur cela qu’elle se basait. En exemple, elle annonça qu’elle trouvait le cadet de Tamegi charmant. Suite à cette annonce, il sourit, un peu amusé.
“Mais tu es charmante aussi, ma chère. Tu sais, je connais pas tellement le passé sentimentale de Sharotto, étant donné que je n’étais pas avec lui, mais les choses deviendront beaucoup plus clairs une fois les guerres passées. Je ne pense pas que tu le laisses insensible, mais je peux me tromper ahah.”
Setsuka préféra changer de sujet en remerciant Rikki pour sa bienveillance, en remarquant que tous les Saiyans n’étaient pas aussi chaleureux que lui et son frère. Il la rassura en rappelant qu’ils faisaient simplement leur métier. En tout cas, la natif de Vegeta dit qu’elle avait bon espoir quant à la bonté des saillants.
“J’ai l’impression que depuis que mon frère et son ami ont pris le pouvoir, nous sommes en train de changer. Il faut dire, encore une fois, que tu arrives au mauvais moment. On vient de subir une attaque en essuyant malheureusement énormément de pertes, nos frères sont sous tensions. De plus, on va bientôt rentrer en guerre, probablement, et cela trotte dans la tête de tout le monde.”
Ils continuaient de faire connaissance et Setsuka voulait connaître son histoire à lui. Il lui expliqua que, contrairement à elle, qu’il n’avait pas été envoyé sur une planète étant petit mais qu’il avait intégré l’élite de l’armée avant d’être envoyé en mission suicide orchestrée par le roi Vegeta. Il énonça son désir de vengeance s’il revoyait le roi déchu un de ses jours. La femme originaire de Gorona tapota son dos en lui rappelant que la vengeance n’annulera pas ce qu’il s’était passé il y a onze ans, mais elle était d’accord sur le fait qu’il devait souffrir.
“Certes, mais il a fait souffrir tellement de gens que ce serait leur rendre hommage de le tuer…”
De toute façon, peut-être qu’il ne reverrait jamais le King ou que quelqu’un se serait déjà chargé de lui avant le survivant des Enfers. Maintenant que Setsuka connaissait son histoire, il désirait connaître la sienne à son tour. Elle prévint que ça allait être long en rajoutant une pointe d’humour qui fit sourire le jeune guerrier. Il écouta son récit qui était semblable à tant de jeunes bébés saiyans envoyés sur des planètes pour en exterminer les habitants. Étrangement, la civilisation dans laquelle elle avait grandit était composée uniquement de femmes, ça devait lui faire bizarre d’enfin rencontrer des hommes… Alors Sharotto était le premier homme qu’elle rencontrait ? Sûrement un signe du destin…
“Je vois, tu es une victime parmi tant d’autres… C’est pour cela que Vegeta doit payé ! J’imagine que ta réaction a dû être… corsée lorsque tu as rencontré Sharotto ahah.”
Elle demanda ensuite si le jeune homme avait une compagne qui partageait sa couche, pour reprendre ses mots. Rikki lâcha un petit rire avant de répondre.
“C’est difficile de créer des relations en enfer ahah, j’ai pas trouvé de femmes convenables là-bas et je suis de retour que depuis quelques heures. Et oui, les Hommes sont destinés à se reproduire, mais c’est pas une fatalité, certains n’ont pas de descendance.”
Il trouverait sûrement une femme qui lui correspondra dans le futur mais pour l’instant ce n’était pas d’actualité. Il se posait encore quelques questions sur Setsuka, alors il les posa.
“Tu comptes rester sur Vegeta ?”
Il fit une petite pause, avant de reprendre.
“Je sais pas si tu as appris à te battre, mais tu comptes prendre part à la guerre ?”
Normalement, se battre était dans les gènes des Saiyans mais elle pouvait ne pas y avoir été habituée sur Goröna. De toute façon, elle le lui dirait…
Setsuka
Saiyan
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Sujet: Re: L'avenir du peuple Sam 4 Mai 2019 - 11:06
L'avenir du peuple
Setsuka répond au sourire de son nouvel ami Rikki, qui à son tour la complimente. Celle-ci n’y voit rien de déplacé, là où d’autres femmes se sentiraient agressé. Ce dernier semble sous-entendre que son frère a des vues sur l’indigène. Cette dernière se gratte l’arrière de la tête, comme si cela l’aide à se remémorer quelque chose qui peut prouver cette supposition.
“Je crois plutôt que Sharotto a déjà quelqu’un dans son coeur, en réalité. Je n’en sais pas beaucoup plus parce que je ne l’ai pas directement questionné sur ça. C’est sa vie privée après tout. Bien que ça ne me déplairait pas d’apprendre ce qu’est votre conception des relations intimes avec lui. C’est la personne du monde extérieur en qui j’ai le plus confiance. Il m’a montré plusieurs fois que je pouvais compter sur lui.”
Setsuka se sent un peu troublé. C’est une drôle d’interrogation, quand même. Surtout que le concerné n’est pas là. Du coup, elle se sent mal à l’aise de faire des suppositions dans son dos.
Rikki revient sur le sujet des sayens et de la guerre. L’indigène comprend bien que la situation est tendue à cause des attaques, même si c’est difficile pour elle de comprendre les conflits du monde extérieur. Par ailleurs, le saiyan compte bien tuer l’homme qui lui a fait du tort, rendre hommage à tous ceux qui, comme lui, on subit. Setsuka peut comprendre la rage qui l'anime, après tout ce qu'il a enduré.
Ce dernier revient sur la rencontre de l’autochtone avec son grand frère.
“J’ai cru que Sharotto était une femme quand je l’ai rencontré ! Pour moi c’était une évidence, je n’ai vécu qu’avec des femelles. De plus, certaines lamia sont aussi musclée que ton frère. Leurs poitrines sont semblables à vos pectoraux. Enfin, ce n’est pas que ça, mais j’ai de toute façon du mal à dissocier les femmes des hommes. Pour dire vrai, je suis obligée de regarder l'entrejambe des personnes que je rencontre pour déterminer leur sexe. S’il y a une bosse, en principe c’est un homme. Sinon, c’est une femme. Je n’ai pas trouvé d’autres astuces pour différencier les genres pour l’instant.”
Dit comme cela, ça devait être risible. Pourtant, Setsuka est très sérieuse en lui parlant. Ceci a l’air d’être une réelle lacune pour elle.
Rikki n'a pas trouvé de compagne aux enfers, ni avant cela d'ailleurs. Il est vrai que sa vie a l'air tortueuse, il n'a pas dû trouvé le temps de faire des rencontres intimes. Setsuka n'a pas l'air abasourdi par la révélation: l'enfer existe. Par extension, le paradis aussi.
“Je ne suis pas étonnée que l’enfer existe. Des créatures démoniaques et angéliques avaient envahi les plaines de Görana à l’époque où les hommes se faisaient la guerre. Elles avaient été généré par leurs émotions négative et leurs soif de pouvoir. Pour le coup, j’imagine bien que les femmes des enfers ne doivent pas vraiment en être ! Certaines créatures des enfers prennent des formes agréables pour mieux séduire les hommes. Beaucoup se sont fait corrompre comme ça, à l’époque. Ce qui les a rendu esclave d’anges et de démons mal intentionné.”
C'est une vieille histoire qui explique au moins le fait que l'indigène sache ce qu'est l'enfer. Son acolyte a dû en bavé, là-bas. Celle-ci prend un air compatissant.
Rikki explique tout de même que la reproduction n’est pas un chemin obligatoire pour les saiyan, au passage.
“Je vois. Notre peuple a l’air quand même intéressé par le fait d’avoir des grandes familles. Tu comptes avoir une famille toi aussi ? Je me demande comment il faut s’y prendre quand on veut avoir des enfants avec quelqu’un. Il semble y avoir des sortes de règles quand on fréquente une personne en particulier. Sur Görana, c’est très libre. Le mot “couple” peut vouloir dire deux ou plusieurs. Certaines vivent à trois ou à plus, en cohésion. Chacun est libre d’aimer qui il veut et d’avoir plusieurs partenaires de vie. Ces relations peuvent être sexuelle ou platonique, ça ne regarde que les individus qui se fréquentent. J’ai l’impression que pour le reste du monde, c’est très différent.”
Setsuka veut en savoir plus sur la mentalité des autres, notamment de son peuple. La notion de couple a apparemment un tout autre sens, limité et strict pour les autres populations.
“Est-ce que les femelles de notre espèce tombent enceintes dès lors qu’il y a des rapports intimes ? Je ne connais pas moi-même mon propre corps à ce niveau. J’essaie d’obtenir quelques informations par-ci par-là, mais j’ai l’impression que c’est un sujet qui embarrasse tout le monde. Je ne comprends pas ce qu’il y a de gênant.”
Demande l’indigène en plus, parce que Rikki a l’air plutôt ouvert à la discussion, même sur ce sujet. Ce dernier lui pose également une question sur ses intentions futures.
“Je vais rester sur Vegeta le temps de mieux connaître notre peuple. J’aimerais bien savoir si mes géniteurs sont en vie aussi. Je ne sais pas si le mode de vie saiyan me convient, mais je veux au moins étudier qui nous sommes, nos us et coutumes. Et toi ? Les saiyan sont-ils contraint de rester avec leur patrie ou peuvent-ils vivre une vie loin d’elle s’ils le désirent ?”
Rikki est tombé sur une pipelette très curieuse. Il a donc fort à répondre. Ce dernier lui demande si elle a apprit à se battre, et si la sauvageonne compte donc participer à leur guerre.
“Me battre ? Oui, j’adore ça ! Sur Görana, il y a des entraînements d’arène tous les jours, et deux fois par mois des combats d’arène avec des sélections. Les matchs ne sont pas à mort bien sûr. C’est par passion de l’art de combattre et par respect pour nos adversaires que nous avons créé cette tradition. Je ne comprends pas bien vos conflits, vos guerres, mais j’ai l’impression que notre peuple se bat pour le bien. Je vais donc suivre l’armée et me faire mon avis par moi-même une fois sur place. Si je juge que notre peuple fait de bonnes actions, je le suivrais. Et de ton côté, tu vas venir aussi j’imagine ?”