Age : 28 Date d'inscription : 21/07/2021 Nombre de messages : 161 Bon ou mauvais ? : Rebelle Zénies : 2230 zénies Rang : B TechniquesTechniques illimitées : Gekiretsu Madan / Energy Blade / Image Remanente / Garric GunTechniques 3/combat : Perfect Lie / NO-Va StrikeTechniques 1/combat : Controlled Mayhem
| Sujet: Les honneurs sont réservés aux honorables Dim 16 Jan 2022 - 3:13 [HRP : Ce poste a été rédigé de la main talentueuse de Zannin. Avec sa permission, je me permets de le reposter afin de rendre officiel son magnifique poste dans l'histoire d'Oishi] Des gosses. Mais déjà des brutes épaisses. Déjà, ils s’affairaient à montrer à quel point ils étaient fort en comparaison au reste du groupe. Déjà, ils faisaient montre de l’instinct primal de leur race. Ils étaient Saiyans. On les nommait les Guerriers de l’Espace. La race mortelle aux meilleures prédispositions pour la chose martiale. Leur culture entière était tournée vers le champ de bataille. Les civils qui ne prenaient pas part au combat ne faisaient que servir de soutien aux soldats, d’une façon ou d’une autre. C’était ainsi que fonctionnait ce peuple belliqueux, et ce même lorsqu’ils habitaient leur planète mère, Sadala. Ce n’est que tout récemment que leurs habitudes meurtrières commencèrent à se dissiper. Du moins, celles des hautes-sphères. Faire changer les mentalités de toute une planète ne pouvait se faire à une cadence si élevée.
Elle s’en rendait bien compte. A quelques mètres de là, une jeune femme regardait se chamailler les bambins, alors qu’elle s’occupait à manger son panier repas dans le parc le plus proche de sa caserne. Contrairement à elle, ils n’avaient aucune idée de ce que c’était, une véritable guerre qui leur apporterait une mort certaine à la moindre étourderie. Et pourtant, ils en rêvaient plus que tout. Ca tombait sous le sens pour ces petites têtes que l’innocence avait reprouvée. C’était dans leur sang… Et c’était aussi dans le sang de la guerrière qui assistait à leurs cruels jeux de main. Une voix moqueuse s’éleva derrière elle. « A ton avis, combien de ces morveux sont capables de te faire mordre la poussière, Oishi ? » Evidemment, il s’agissait-là de cet empaffée de Potat. Elle était la supérieure hiérarchique de la jeune femme au sein de l’armée de Végéta 2. Une cheffe d’escouade qui voyait d’un très mauvais œil cette Oishi, une guerrière de bas rang réputée pour ses tactiques pour le moins uniques parmi les Saiyans. Au lieu de se reposer sur la force de ses bras que la nature a fait faibles, elle jouait de roublardise pour arriver à ses fins. Et depuis qu’elle avait rejoint les forces armées, elle commençait à se faire connaître pour ça. Et ce n’était pas vraiment une bonne chose. Oishi toisa sa supérieur avant de baisser les yeux, réprimant son envie de lui répondre d’aller simplement se faire voir. Aussi légitime cela aurait pu être, il s’agissait-là d’une gradée. Mais elle, n’avait aucune pitié pour se jouer de sa subordonnée. Elle appuya sur son dispositif pour jauger la force des enfants au loin avant de rire aux éclats.« Je te déconseille de leur chercher des noises, ma vieille ! Si j’en crois mon Scouter, deux d’entre eux surpassent déjà le niveau d’un Saibaman. Et en moitié moins de temps qu’il ne t’en a fallu ! »Poussant un soupir, Oishi ne souhaitait qu’une chose, c’était qu’elle fiche le camp. Les moqueries de ses pairs avaient le don de gâter ses repas, et ça arrivait hélas trop souvent…« Sauf votre respect, je pense assez bien m’en sortir pour ne pas flancher contre des Saibamen, aussi nombreux soient-ils. »Un mensonge, bien sûr. C’était son mécanisme de défense le plus courant. La tromperie était devenue une seconde nature chez cette guerrière de basse caste. Un vilain défaut qui lui avait valu plus d’une déboire. Un rictus vint décorer le visage de sa supérieure.« J’étais sûre que tu dirais ça. »Potat claqua des doigts. Des soldats vinrent à la rencontre des bambins pour les faire déguerpir. Si ce curieux détail déroutait Oishi, un constat la mit instantanément sur ses gardes, posant son plateau repas sur l’herbe verte. Elle reconnaissait ces combattants-là. La tête carrée de l’un… La coupe abracadabrantesque de l’autre… Sprou et Rize. Deux guerriers qu’Oishi avait, par le passé, vaincu lors de combats d’entrainement à la force de ses méninges et de ses techniques inédites. Ces types avaient beau faire montre d’un niveau de puissance supérieur à Oishi d’après les appareils de mesure de Ki, ils avaient rencontré la défaite. Le genre de défaite qui blessait encore plus l’amour propre. Ca ne sentait vraiment pas bon.« Q-qu’est-ce que ça veut di- ? »« On m’a dit que tu étais en bonne voie pour prendre du grade, ma grande… On m’a même parlé de cheffe d’escouade. Et je ne sais pas vraiment si ça me plaît… » Une goutte de sueur perlait sur la joue de la menteuse, sourcils froncés. Evidemment que parmi les pires péchés du peuple Saiyan, l’orgueil était le plus prononcé. Et celui de Potat ne souhaitait visiblement pas souffrir d’être relayée au même grade qu’une couarde qui se cachait derrière ses stratagèmes fumeux… Le plus aveugle des idiots s’en rendrait bien compte, c’était une tentative d’intimidation éhontée. Et elle était plutôt réussie. Si Oishi était parvenue à surclasser ses pairs par la malice en duels, devoir en affronter plusieurs d’un coup ne serait certainement pas souhaitable. D’autant qu’aussi pleine de ressource qu’elle puisse se montrer, la roublarde savait qu’elle n’avait pas vraiment sa chance contre Potat. Il existait un fossé entre elles qui ne pouvait pas être surmonté par l’espièglerie. Un fossé qui devait ramener à la réalité la guerrière en bas de l’échelle.« … J’imagine que vous voudriez que j’y renonce… »Le sourire de son interlocutrice s’élargit plus encore. Elle se retourna néanmoins, pouffant de rire avant de repartir d’où elle venait.« Je ne me fais pas trop de soucis là-dessus. Je sais bien que tu le feras de toi-même. »La principale intéressée se retourna alors pour vérifier où se trouvaient les autres gars qu’elle avait humilié. Plus aucune trace d’eux non-plus… Pour une démonstration, c’était un peu sobre… Un peu trop à son goût. Oishi se baissa alors pour reprendre son plateau… Mais elle ne pouvait s’empêcher de se sentir mal à l’aise… Comme si les ennuis ne s’étaient pas dissipés... Comme si des yeux la scrutaient encore… - Et hélas, les bruits d’un buisson proche d’elle le confirmèrent :
« Gyeh gyeh ! »
Ce genre de ricanement désagréable était reconnaissable entre mille ! Oishi lâcha son plateau à nouveau alors que le nouveau venu, haut comme trois pommes, s’avança. Un Saibaman ? C’était ça la grande idée de Potat pour la prendre au mot ? Fermant ses poings, Oishi se mit en garde alors que le monstre se jeta sur elle, abattant ses griffes pour tenter de la lacérer, une attaque à laquelle la Saiyanne répondit par une image rémanente pour lui coller son poing dans la joue. Il en faudrait plus qu’un Saibaman pour intimider la guerrière ! La créature se roula par terre avant de se relever, sonnée. Elle poussa alors un cri tandis qu’une douleur lancinante s’imposa au système nerveux de la pauvre menteuse !
« Qu- ! »
Un autre Saibaman, dans son dos, venait de planter ses griffes dans sa chair ! Se retournant d’un coup, elle lui colla son coude dans la tempe avec précipitation avant de reculer, remarquant que quelque chose bougeait dans un arbre en dessous duquel elle venait de se mettre. Un troisième Saibaman fondit en piquet depuis les hauteurs, que la soldate parvint bon gré mal gré à éviter malgré la précipitation d’un pas de côté. Hélas, à sa gauche venait de faire irruption un nouveau Saibaman, jaillissant du sol tel une taupe, mais enragée comme un fauve, lui envoyant un coup de pied dans la mâchoire, envoyant la guerrière contre l’écorce de l’arbre. Un, deux, trois, quatre… Quatre Saibamen, lâchés contre elles au beau milieu d’un parc vide. C’était évidemment une tentative de meurtre ! Cette enflure de Potat tentait clairement de la supprimer ! Et sans doute se disait-elle que dans le pire des cas, cela suffirait à pousser la guerrière à oublier ses rêves de grandeurs.
Se redressant bon gré mal gré, Oishi essuya le sang qui coulait au coin de sa bouche, le visage transpirant la rage par tous les pores. La nouvelle dyarchie ne suffisait pas à faire changer le cœur de son peuple… Les salopards grouillaient toujours dans les rangs ! Poussée par une colère vive, la Saiyanne se remit en garde, suivit des petits hommes verts qui firent de même en réponse avant de se jeter sur elle, meute de chiens fous qu’ils étaient. Mais la roublarde ne comptait pas mourir ici, bombant le torse avant de charger dans la bataille, poussant un cri pour se donner du courage.
« JE VAIS VOUS CREVER, RACLURES ! »
Le combat était fini… Oishi était à terre, baignant dans son propre sang. Sa respiration était faible, haletante. Mais au moins, ses ennemis étaient aussi au sol, leur éphémère vie ôtée par l’ardente bataille qui se déroula ici-bas… Seule cette colère brûlant les tripes de la guerrière l’empêchait de sombrer dans l’inconscience. Elle en voulait à cette enfoirée de Potat ! Elle en voulait à ses complices ! Elle en voudrait presque à sa race entière pour ses tares honteuses ! On lui a reproché sa faiblesse, et maintenant, on voulait la faire disparaître pour y avoir pallié ! Elle en tremblait tant ces pensées la submergeaient. Tous des fumiers ! Tous ses pourritures ! Ses doigts se refermaient d’eux-mêmes pour former des poings rageurs alors que ses lèvres boursoufflées se tordirent dans une grimace de défiance.
« Vous verrez… Vous verrez tous ! » |