Critique jeux-vidéo

Pour ma part, je vais vous parler de GalGun.



Genre: Rail-shooter
Développeur: Inti Creates

Date de sortie:
Début 2011 [X360]
Début 2012 [PS3]
[Japon et Corée du Sud Uniquement]





En écrivant ces lignes, je m'adresse à un publique extrêmement restreint, ne serait-ce que parce que le jeu n'est sortit qu'au Japon. Mais aussi et surtout car ce jeu est simplement RIDICULE. Manette en main, on se demande si ce n'est pas une blague. Mais c'est bel et bien vrai. Ce jeu existe.

Sorti de l'esprit tordu des gars de chez Inti Creates, le principe est simple: rail-shooter de son êtat, l'objectif de GalGun est de tirer sur tout un tas d'ennemis mouvants qui vous veulent du mal.
Ca aurait pu nous rappeler n'importe quel jeu de tir sur rail tel que les excellents House of the Dead ou les souvent passables Time Crisis ou Resident Evil Umbrella Chronicles. SAUF QUE. Les vilains ennemis qui vous veulent du mal sont en réalité de mignonnes petites lycéennes Japonaises qui vous veulent en réalité que du bien.
Le pitch du jeu ? Une apprenti cupidon est censée rendre amoureuse quelqu'un de notre héros, sauf que, EH, ce ne serait pas une apprenti si ce serait pas un boulet, donc elle rend un peu toutes les filles amoureuses du héros. Mais, genre, carrément PASSIONNEMENT amoureuses. Parce que de là, elles se battent pour le personnage principal.
Votre objectifs dès lors et de survivre aux vastes hordes de jeunes filles, tout en réussissant à conquérir le cœur d'une des 4 héroïnes.







Personnages

Si le scénario est particulièrement bateau, les personnages le sont finalement encore plus, car on plonge carrément dans le gros cliché classique de l'animation Nippone.
Ainsi, parmi les 4 damoiselles que l'on vous propose de séduire, on constate le schéma suivant:

-Kaoruko Sakurazaki [le cliché de la riche héritière moitié-Japonaise moitié-étrangère et donc forcemment blonde]
-Kaname Nonomiya [le cliché de l'ami d'enfance + Yamato Nadeshiko, c'est à dire "la femme Japonaise classique et parfaite que tout les hommes aimeraient épouser" --> donc cheveux longs et noirs, gros seins, douce, figure maternelle pour le héros, qui est également une miko]
-Akira Hibuki [le cliché du garçon manqué chef de gang qui va tout doucement révéler son côté féminin au héros, et dont le prénom marque bien l'ambiguïté parce que c'est à la fois un prénom de fille et de garçon]
-Aoi Uno [le cliché de la petite loli à la voix bien aigue qui passe son temps à crier, et dont le nom est court avec des sonorités en voyelles pour montrer que c'est MOOOOOOE]

S'ajoutent à ces clichés sur pattes deux anges jouant le rôle de Laurel & Hardy du jeu.
Enfin s'ajoutent un certains nombres de figurantes. Comparables aux zombis chair à canon de The House of The Dead, ces filles se présentent en tant de simples objets surexcitées qui n'ont pour seul objectif dans la fille que de se faire tirer dessus. [et, ok, pas de mauvais jeux de mots je vous prie]. Malheureusement, un certain nombre d'entre elles se trouvent être finalement être bien plus intéressantes ou amusantes que les personnages principales

Ces figurantes peuvent être habillés de trois manière différentes: uniforme scolaire, uniforme sportif scolaire ou maillot de bain scolaire. Il existe cependant des contenus téléchargeable particulièrement aguicheurs: parmi les costumes fétichistes Japonais classiques, ajouter la tenue d'infirmière, de chat, de lapin ou encore de soubrettes, plus les bikinis, les robes chinoises ou encore les légendaires "Naked Apron".







Gameplay

Le jeu se distingue en deux grandes phases de gameplay:
I) Les premières sont des scènes de conversations identiques à celles d'un visual novel, et dans laquelle vous devrez régulièrement réaliser un choix qui aura des répercutions sur ce qu'une des héroïnes pense de vous.
II) L'autre, la plus intéressante, sont celles d'actions, de tir à la première personne. Vous devrez tirer sur un maximum de filles pour vous en débarrasser et réaliser le maximum de point. Mais, certains mécaniques rendent la chose particulièrement intéressante. Tout d'abord, le système de "Ecstasy Shot". Chaqu’une de vos cibles possèdent une zone du corps particulièrement sensible. Examiner une fille en passant le curseur sur lui permettra d'identifier ce point, et tirer dessus permettra de faire atteindre l'orgasme à la jeune demoiselle en un seul coup. S'ajoute à cette mécanique le mode "Doki Doki". Au fur et à mesure que vous vous débarrasserez des jeunes hystériques, une barre spéciale se chargera. Et lorsque vous aurez jeté votre dévolu sur une fille quelconque, vous pourrez sacrifier cette barre pour entrer en mode Doki Doki. Dans ce mode, vous zoomerez sur une fille en particulier, et vous aurez dès lors la possibilité de tirer sur une zone érogène particulière, chacune étant plus ou moins efficace selon la demoiselle visée. A vous de trouver les zones les plus sensibles de la jolie fille que vous avez choisi pour remplir sa jauge d'amour le plus rapidement et ainsi engranger un maximum de points.









Sons et Images

Graphiquement et sonoriquement, le bilan s'avère être particulièrement mitigé et à demi-teinte.
Les modèles 3D des personnages sont dans l'ensemble particulièrement en retard, mais demeurent adorables et sont agréables à regarder. Les décors en revanche sont particulièrement HIDEUX. Aliasing, textures baveuses et décors vides, c'est ce à quoi vous aurez droit. Heureusement, les différents endroits que vous aurez la chance de visiter ne sont pas si répétitifs.
Les musiques des phases de textes sont relativement sympathiques, mais en aucun cas mémorables, et ressemblent plutôt a des musiques d'ascenseur. En gameplay, nous n'avons le droit finalement qu'à une seule musique. Elle aussi sympathique, elle a tout de même très rapidement tendance à taper sur le système, étant la seule musique présente. Les effets sonores ont eux aussi la particularité d'être plutôt bons mais très irritant sur la durée. Cependant, les voix sont terriblement bien réalisées. On arrive sans trop de difficulté a distinguer les voix de la plupart des filles quelconques que vous rencontrez, et certaines de ces voix sont magnifiques à l'écoute.











En conclusion


Ses points forts:
-Le côté cliché et ridicule totalement assumé. Le second degré et entièrement présent et très agréable.
-Les mécaniques de points faibles très bien adaptés, et le mode doki doki.
-Une diversité de personnages et des voix plus que sympathiques.
-Le design des personnages.

Ses points faibles:
-Très court avec seulement 4 routes au total, une par héroïne.
-Les musiques, trop peu diversifiées.
-Les décors terriblement en retard sur leur temps.
-Seulement disponible en Japonais.

World of Tanks

Genre : MOBA (Multiplayer Online Battle Arena) Free-to-play
Développeur : Wargaming.net
Plateforme : PC

World of Tanks est un Free-to-play online mettant en scène des batailles de 15vs15 joueurs contrôllants tous un tank. Un de mes jeux favoris, car il est l'un des rares F2P où on peut accéder à la grande majorité du contenu sans dépensé un sous. A vrai dire, j'y joue depuis 2 ans et je n'ai jamais eu besoin de payer quoique ce soit.

Gameplay



Le gameplay est étonnamment assez similaire à celui des FPS. On se déplace avec le clavier et on tire avec la souris. Le jeu en lui même se prend très vite en main mais les nombreuses subtilités font qu'on met finalement beaucoup de temps avant de devenir un jeu 'moyen'. Sur une map, les deux équipes se font fasse avec pour objectif de se détruire mutuellement ou de capturer la base de l'autre.

Contenu



Le contenu de ce jeu est très important et comme beaucoup de MMO est tout le temps en expansion. Plus d'une centaine de tanks sont disponibles répartis en 4 nations (France, USA, URSS et Allemagne) et en plusieurs classes. En effet, les différents véhicules sont séparés en plusieurs classes selon leurs capacités et leurs caractéristiques. On trouve notamment :
-les chars légers, rapides mais faiblement blindés. Servent généralement de véhicules de reconnaissance.
-les chars lourds, lents, puissants et très puissamment armés. Ils mènent le combat vers l'avant et peuvent détruire toutes les cibles. C'est la classe la plus jouée car la plus facile à prendre en main grâce au blindage supérieur et au canon performant.
-les chars moyens, une sorte de mix entre les deux. La classe la plus polyvalente. Certains chars moyens sont rapides et peuvent remplacer les chars légers tandis que d'autres sont lourdement armés et peuvent soutenir les lourds. De manière générale leurs canons sont assez efficaces quoiqu'un poil moins que les lourds.
-les chasseurs de chars, dépourvus pour la plupart de tourelle (canon fixe) mais qui possèdent un indice de camouflage supérieur et des canons plus puissants que ceux des chars lourds. Ce sont les snipers du jeu, moyennement efficace au combat rapproché.
-les artilleries, qui peuvent tirer d'un bout à l'autre de la carte et possèdent les canons les plus puissants du jeu, capables de one-shot la plupart des tanks du jeu. Ils sont cependant extrêmement vulnérables au combat rapproché et nécessitent un soutien constant.
Les chars représentés datent des années 30 jusqu'à la fin des années 50. On y retrouve des légendes de la Seconde Guerre Mondiale (Tigre, Panther, Sherman, T-34) et aussi des chars prototypes ou qui n'ont jamais été réalisés sauf sur papier.

La progression se fait sous la forme d'arbres technologiques. Chaque nation à arbre et chaque tank à le sien également. On commence avec un char de rang 1. En jouant, on gagne crédits et xp. L'xp permet de débloquer les améliorations pour le tank (canons, tourelle, suspension, moteur, radio...) et les crédits permettent de les monter sur le tank. Lorsque vous avez assez d'xp, vous pouvez débloquer le tank suivant dans l'arbre technologique que vous devrez également acheter avec des crédits. Le rang maximum d'un char est le rang 10 est celui n'est atteignable que par les chars lourds.

Techniquement



Au niveau graphismes, le jeu s'en sors haut la main pour un F2P. Les différents chars sont modélisés à la perfection et les environnements sont assez variés, quoique parfois un peu hors-sujet. Les effets graphiques sont très bien réalisés. Entre la fumée d'une carcasse en flamme, la terre soulevée par un obus encore les flammes qui s'échappent du canon, tout est très travaillé.
Le jeu s'en sors tout aussi bien au niveau sonore. Les effets sont tous présents et très immersifs. Un petit bémol tout de même au niveau des sons des moteurs qui sont tous pareils pour tout les chars.
Pour ce qui est de la musique, le jeu est tout aussi bon. Ce sont souvent des musiques héroïques qui poussent à aller de l'avant, ce qui colle très bien au jeu.

Conclusion

Ce jeu est à mon sens un très bon jeu. Son contenu est immense et il sera quasi impossible d'avoir tout les tanks dont le nombre augmente presque chaque mise à jour. L'ambiance sonore et visuelle est très travaillée et immersive. Le jeu est très addictif pour peut qu'on est pas peur de passer plusieurs heures pour rechercher un simple tank voire un simple module. Malheureusement, comme beaucoup de jeux en ligne, World of Tanks n'a pas beaucoup profité de la communauté. Il y a certes de très bons joueurs, mais comme un seul tank dans une partie de 30 fait rarement la différence, se sera toujours dommage de se retrouver avec comme alliés des joueurs aux capacités tactiques très limitées. Cela reste une valeur sure de part son contenu et son originalité.

Pour vous lancer dans le champs de bataille, c'est ici

Genre: Versus Fighting
Développeur : Reverge Labs


Date de sortie:
Avril 2012 [PS3][360]
Automne 2012 [PC]



Quelle joie. Quelle joie, quand, enfin, après un peu plus d’un an, j’ai eu la chance d’acquérir Skullgirls sur le Playstation Store. Il faut dire que depuis son annonce, le jeu à beaucoup fait parler de lui dans toute la communauté du versus fighting. Et si vous ne l’auriez pas compris, le VSF, c’est l’un de mes domaines voir mon domaine de prédilection. Jeu indépendant, il est né de l’union entre Mike Z (un combo-video maker particulièrement doué) et Alex Ahad ; et je ne vais pas y aller par quatre chemins : Skullgirls est un jeu EX-CEP-TIO-NEL.



Le style graphique est propre à cet univers, et particulièrement bon : chaque personnage, chaque décor est magnifique est agréable à regarder. Les personnages sont au petit nombre de 8. « Petit » nombre, pas vraiment. Il s’agit là d’un jeu indépendant à petit budget. Il était impossible de prévoir plus de personnages. Pour autant, ces 8 personnages nécessiteront beaucoup de temps à maîtriser et ont chacun un style de jeu radicalement différent. Parasoul, une princesse rouquine d’un empire soutenue par des soldats à fortes ressemblances nazie (où l’insigne est un parapluie) est un personnage de type charge : garder le joystick en arrière ou en bas deux secondes, relâchez et une attaque sortira. Double a l’étonnante capacité, comme son nom l’indique, de devenir n’importe quel personnage pour copier un de ses coups. Ms. Fortune est une femme-chat capable de se démembrer. Ainsi, tout l’intérêt de son gameplay est de jouer d’une parte le corps de la demoiselle d’un côté, soutenue par sa tête de l’autre. Valentine est une infirmière jouant sur la rapidité. Painwheel est capable de réaliser des attaques Focus à la Street Fighter IV : vous pouvez mettre un coup rapide ou le charger. Si vous le charger, il sera plus puissant. On peut vous mettre un coup sans que vous preniez de dommage. Mais si un deuxième coup vous est assainé, votre attaque focus sera annulée et vous prendrez doubles dommages. Peacock est capable de vous jeter une pléthore d’objets ridicule à la tête. Cerebella est équipée du chapeau Vice-Versa, plus musclé qu’un bodybuilder se nourrissant aux stéroïdes, et se montre ainsi particulièrement lente mais puissante. Enfin, Filia est une étudiante dont la chevelure est habitée par un parasite, Samsat, faisant de ses cheveux son arme de combat. Tout ce joli monde est destiné à être rejoins par Squigly, une mort-vivante et Umbrella, la petite sœur de Parasoul, en DLC par le futur. Et si le jeu se vend bien, une série de personnages masculins sont prévus.




On trouve tout un tas de références dans Skullgirls, qui ont de quoi faire sourire. Ainsi, libre à vous de jouer un personnage de jeux-vidéos ou d’un anime grâce aux couleurs alternatives : Ms. Fortune peut devenir Morrigan (Vampire Savior), Peacock peut devenir Mickey Mouse (style Steamboat Willie) ou bien Cirno (Touhou), Painwheel peut devenir Nina (Tekken), Filia peut devenir Hatsune Miku (Vocaloid) ou Rei Miyamoto (Highschool of the Dead), Valentine peut elle aussi devenir Hatsune Miku mais dans son costume d’infirmière, Parasoul peut devenir Kneesocks (Panty&Stocking with Garterbelt), Double peut devenir Arakune (Blazblue), et cætera…
Mais les références ne viennent pas seulement de là : une des techniques de Filia se trouve être « Les Diamants sont Eternels », dans son mode histoire, Peacock est réveillé par son oiseau Avery « Hey ! Listen ! », lors d’une de ses techniques, Parasoul fait appel à un sniper tout en s’écriant «Ready, number thirtheen ! », et cætera…
Elles sont tellement nombreuses que le jeu devrait même être consacré à les retrouver !





La musique est elle aussi fantastique. Réalisée par Michiru Yamane (les séries Castlevania et Suikoden, mais aussi plus récemment les deux excellents Otomedius), on à le droit à un mélange Jazz légèrement éléctro et ambient. C’est un bonheur, un orgasme auditif à chaque seconde, surtout couplé aux voix des personnages relativement convaincantes et à leur one-liner plus ou moins drôles.


Pour ce qui est du plus important, le gameplay. Le jeu réutilise les codes de tout les bons jeux de combats 2D, et se permet même d’en rajouter. Ici, l’objectif, c’est de montrer qui à la plus grosse. Alors mettez vos cojones sur la table, et faites les plus gros combos possible. Pour ça, c’est simple : choisissez la taille de votre équipe : 1, 2 ou 3 personnages seront alors disponibles. Avec une équipe de 2 ou de 3 personnage, un seul sera jouable à la fois, cependant il sera possible d’en changer dans le combat à n’importe quel instant, ou bien d’invoquer temporairement un allié qui réalisera une attaque pré-choisie par le joueur avant le combat, afin de vous soutenir dans le combat ou bien de vous permettre la réalisation d’un combo. A savoir qu’une équipe de trois personnages n’est pas toujours avantagé sur une équipe moins nombreuse, bien au contraire : dans une équipe plus grande, les personnages feront moins de dommages et auront moins de vie. De plus, il n’est pas toujours facile de maîtriser trois personnages différents, faire des combos peut donc s’avérer plus rude. Plusieurs mécanismes s’ajoutent au format classique de jeu de combat pour vous faciliter ou rendre plus difficile la tache : premièrement, pas de pisses froides par chez nous. Les combos sont réellement libres, au point qu’il existe des tonnes de loops (coups réalisables en chaîne à l’infini sans que l’adversaire ne puisse riposter). Cependant, si vous êtes assez lâche pour réaliser le même petit combo facile en boucle, un système automatique s'active vous empêchant de frapper l'adversaire, qui lui pour faire commencer son combo sur vous, combo qui lui est plus travaillé donc qui va vous tuer sans que vous ne puissiez riposter. Deuxièmement, si vous êtes assez lâche pour changer de personnage le temps que celui-ci récupère de la vie car il était sur le point de mourir, sache que l’adversaire peut vous forcer à changer de personnages simplement en appuyant sur deux boutons. Attention donc à choisir le bon moment pour changer de personnage et se reposer. Dernière particularité : il vous est totalement possible d’enchaîner une super attaque d’un deuxième personnage pendant que le premier est entrain de réalisé la sienne !
Le jeu est donc finalement particulièrement poussé, jouissif et amusant. Il peut sans aucun problème satisfaire les joueurs occasionnels pas très forts au VSF ou les joueurs bien plus accoutumés.





En conclusion:


Points forts

-Magnifique et particulièrement agréable à l’œil.
-Accessible à tout les porte-monnaie (15€).
-Musiques BONNARDES.
-Des filles. Partout. (Et quelques paires de boobs improbables).
-Tant de références que personnes serait capable de toutes les identifier de lui-même.
-Des personnages particulièrement originaux.
-Un style de jeu plus ou moins radicalement différent d’un personnage à l’autre, ce qui est parfois rare dans le domaine du Versus Fighting.
-Des coups spéciaux classes, et des Super encore plus classes (qui parle de la Level 3 de Valentine ?)
-Une histoire pas particulièrement attirante, mais la fin de chaque personnage à spécificités, et certaines se finissent bien, d’autres un peu moins.
-Du combat fun pour les non-initiés et surtout particulièrement pêchu et bien développé pour les férus du genre.
-Des heures et des heures de nuit blanches à venir pour perfectionner ses combos
-L’annonce de personnages DLCs à venir à prix FAIBLE (j’imagine que ça tournera autour de 2€. Payer le jeu 15€ avec 8 personnages, on se doute que le prix de la DLC sera à 5€)
-Des patchs d’équilibrages et de débugs prévus pour sortir régulièrement.

Points faibles

-Même si le budget était serré, le nombre de personnage reste assez faible (mais heureusement, prix faible des DLCs cf. points forts)
-Le netcode se servant de GGPO. En d'autre termes, il est nécessaire soit d'avoir une très bonne connexion pour faire des parties vraiment nickels, soit de jouer en local pour un jeu optimisé.



Skullgirls est un jeu à faire. Si vous adorez le versus fighting, c'est un indispensable. Pour les autres, le détour en vaux la peine car il reste accessible, avec un prix relativement bas.


Avis définitif:
ACHETEZ-LE PUTAIN

Genre : FPS
Développeur : DICE
Plateformes : PC, PS3, X-Box 360

Voila le jeu qui osa s'opposer au grand Call of Duty Modern Warfare 3 l'année de sa sortie et qui, selon moi, le surpasse en tout points. Et je m'en vais expliquer pourquoi.

Scénario : En toute honnêteté le scénario du jeu n'est pas vraiment intéressant. A l'instar de Black Ops, on revoit les différentes missions de plusieurs personnages au travers d'un interrogatoire. Il a au moins le mérite de nous emmener dans différents lieux et situations assez variées. Simple soldat, Chef de char, copilote d'avion de chasse, agent des forces spéciales russes, on fera un peu tout. On pourra néanmoins regretter un manque de punch présent dans les Call of Duty se qui rend la campagne un poil moins attrayante que dans ce dernier.

Gameplay : On retrouve tout ce qui a fait le succès de la franchise. Il s'agit d'un FPS aux allures réalistes bien qu'il ne s'agisse en rien d'une simulation. Notre personnage se mou-voie d'une manière réaliste (comprendre lent, pataud, enfin on sent qu'il y au moins 40 kilos de matos sur le dos) et il est impossible de réaliser des actions trop irréalistes. La gestion des armes se veut elle aussi réaliste. On sent vraiment le recul lors du tir, et les balles tombent sur la distance avec la gravité. Le jeu fait également belle part au teamplay grâce à de nombreux objets à utiliser en coop. Le désignateur laser permet de marquer une cible qui pourra ensuite être visée par un allié avec un lance-missiles, et le déploiement tactique permet de faire réapparaître les membres de son escouade à un emplacement précis. On retrouve également l'un des points forts les plus importants de la série, les véhicules. Tous ceux présents sur la carte sont utilisables : tanks, jeeps, hélicoptères de combat ou de transport, avions de chasse. On prend du plaisir à piloter chacun de ces véhicules qui possèdent tous un gameplay différents. Les véhicules aussi incitent au teamplay puisqu'un majorité son utilisables à plusieurs. Un copilote permet à l'hélicoptère d'accéder à beaucoup plus d'armes, dans un tank contrôlera une mitrailleuse indépendante.

Technique : C'est à ce niveau que le jeu est le plus impressionnant. Graphiquement, le jeu est une bombe ! Le moteur Frostbite 2 permet d'afficher des décors photo-réalistes sur des cartes de plusieurs km². Les effets graphiques sont parfaits, tout simplement. Les animations sont également très travaillées, tant celles de rechargement que celles de mouvements. Frostbite 2 a par ailleurs comme plus grand atout d'offrir un décors entièrement destructible. Tirer sur un bâtiment avec un tank le fera s'effondrer, tout comme un avion qui s'écrasera sur une tour la fera tomber. Plus jamais vous ne resterez coincer en tank contre une barrière, ni ne vous ferez troller par un gars qui rentre dans un bâtiment. La destruction ajoute de nombreuses tactiques et environnements à exploiter.
Au niveau sonore, le jeu est parfait ! Les différents sons sont extrêmement réalistes et ont été enregistrer sur de véritables armes et véhicules. Les sons sont également gérés en 3D (comprendre par là qu'il est différent en fonction de la position, écho, etc...) Un tir tiré à plusieurs kilomètres sera entendu à l'autre bout de la carte. Rien de plus trippant que d'entendre un chasseur à réaction passer au dessus de vous. Concernant la musique, elle est excellente, comme dans tous les Battlefield.

Conclusion : Le FPS de l'année, sans doutes. Surpassant Modern Warfare 3 grâce à son immersion totale, ses graphismes hors du commun (en comparaison Call of Duty utilise le même moteur graphique depuis CoD2, 2004), son ambiance sonore parfaite. La destruction, le réalisme accru, les véhicules, le teamplay, la taille des cartes en font un jeu tout simplement plus riche et profond que la série qui a du mal à se renouveler de puis Modern Warfare 1er. Si vous possédez un bon pc, c'est un jeu à avoir pour tout fan de FPS.

Genre : RPG
Développeur : Bethesda Softworks
Plateforme : PC/PS3/XBOX 360
Date de sortie : 24 mars 2006

Ayant il y a peu acheter The Elder Scrolls V : Skyrim, j'avais peu de temps après acheté l'épisode précédent de celui-ci. Pour ma part, je considère Oblivion comme supérieure à Skyrim et je vais vous expliquer, dans ce test, pourquoi.



Pour commencer, parlons des graphismes qui sont pour 2006, excellent à tous les points. L'environnement est très bien détaillé et bien coloré, le jeu sera un délice pour vos yeux. Les effets de lumières sont très bien mis en place, les personnages sont très bien modélisé eux-aussi. Oblivion est un des jeux les plus beaux graphiquement de l'année 2006 et même maintenant, il reste encore très beau. Sans compter que si vous avez le jeu sur pc, vous pouvez bidouiller le jeu pour obtenir une qualité graphique encore meilleure. Les effets sonores et musiques sont excellente et retranscrivent bien l'univers du jeu ; un univers fantastique que vous ne pourrez pas oubliez. Les musiques du jeu apparaissent à certains moments, par exemple, si vous êtes en train de combattre vous n'aurez pas les même musiques que lorsque vous explorez la région. En parlant de région, vous n'en aurez pas qu'une comme dans les autres The Elder Scrolls, mais bien deux. La région principale est donc Cyrodiil, région où habitent la plupart des Impériaux ; la deuxième s'appelle Oblivion ( comme le nom du jeu en gros ) qui est en fait l'endroit où habitent toutes les créatures maléfiques ( Daedra, Drémora ect. ). En vérité, on ne peux pas trop dire que ce soit une autre région, c'est plutôt une autre dimension. Et là, je sens que tous le monde va dire " C'est n'importe quoi, on ne peux pas rejoindre d'autres dimensions. ".

Le monde maléfique d'Oblivion est relié à celui de Cyrodiil via un portail, ce portail est l'oeuvre du prince daedra Mehrunes Dagon qui voulait s'approprier le monde des mortels pour agrandir son territoire ( mauvaise idée de sa part d'ailleurs. ). Les deux mondes sont très vastes à explorer et vous aurez des tas de quêtes à faire pour arriver au niveau maximum, contrairement à Skyrim cette fois-ci la progression de niveau sera assez difficile ; en effet, il vous faudra des mois pour finir toute les quêtes du jeux et explorer tous les recoins des deux mondes, attendez vous à une durée de vie remarquable.

Mais ce qui as toujours été le plus gros point fort des The Elder Scrolls, c'est sa liberté d'action. En effet, les choix que vous ferez dans le jeu amèneront à des fins différente et par conséquent, vous ne devrez pas faire n'importe quoi avec votre personnage. Si cela vous chante, vous pouvez jouer le meurtrier et semer le chaos dans le monde en rejoignant la confrérie noire ou bien vous pouvez être bon et servir le bien en rejoignant la guilde des guerriers. Beaucoup de possibilités s'offrent à vous dans Oblivion.



Parlons maintenant des classes de personnages, qu'est-ce que c'est ? Les classes définissent quel types de personnages souhaitez-vous jouez, vous voulez trancher la tête de vos ennemis avec une gigantesque hache ? Jouer la classe du Barbare. Vous voulez être discret et avoir vos ennemis par derrière ? Jouez un Assassin. Au total si je ne me trompe pas 21 classes sont à votre choix dans le jeu, à vous de choisir comment vous voulez combattre. Ces compétences seront améliorer au fur et à mesure que vous combattez, plus vous combattez, plus vos compétences augmente et donc plus vous montez de niveau. Au niveau du système de combat, il reste basique mais excellent, le dynamisme des combats est bien reproduit.

J'avais oublier de vous en parlez mais il y a un autre point fort du jeux, selon moi assez important ; la création de personnage.



Dans Oblivion, vous aurez un grand choix de races : Haut-Elfe, Elfe des Bois, Elfe noir, Nordique, Khaajit, Bréton, Argonien, Orque, Rougegarde, Imperial. Elle ont chacun leur points faibles et leur points forts, à vous encore de choisir quel race vous convient le mieux.

Pour finir, on as droit à un excellent scénario avec beaucoup de rebondissements, l'histoire vous tiendra tous le long de votre progression car elle est vraiment très intéressante, à noter que vous comprendrez beaucoup mieux l'univers de Skyrim si vous jouez à Oblivion.

Oblivion est un titre à avoir sous n'importe quel prétexte, un des meilleurs jeux que l'on puisse trouver sur PS3/XBOX 360/PC.

Note : 18/20