Aftermath

Nous y voilà dans les toilettes. Oui, moi et Tobi on faisait face à notre destinée, celle d’envoyer une partie de nous ailleurs. En quelques sortes nous sommes des explorateurs, voir même des astronautes. La preuve : impossible d’y aller sans protection car on ne peut pas respirer, et ça reste une expérience unique. Afin d’aider son excèdent à amarrer le membre des BF leva ses bras en l’air, prêt à l’abordage.
 
« Donnez-moi votre énergie ! »
 
Mais étrangement au même moment il entendit un type chelou parler, et quelques secondes après il sentit son énergie quitter son corps. Très rapidement le terrien rebaissa sa main, ayant donnée contre sa volonté un peu d’énergies à Beelax.
 
« Merde. »
 
C’était le cas de le dire. Tobi avait donc donné de l’énergie pour combattre Broly, qui était techniquement son allié. Le terrien se rappela son combat contre ce dernier, mais bon en fait il s’en foutait donc pas de flashback. Heureusement personne ne le saura jamais, et il n’avait donné qu’une quantité infime d’énergie. Quel manque de chance tout de même, qu’il lève les bras pile à ce moment-là. Bon bref, toute cette histoire lui a permis de passer à autre chose et de se calmer.
 
« Super ! »
 
En y repensant, le pire ce serait qu’un non BF lise ça ? Oui on va l’accuser de Meta pour avoir aidé Fugma ? Il ne fallait surtout pas qu’une autre personne lise le topic. Mais rapidement il fut soulagé, personne ne lisait ce rp hormis Mamie, Incognito et Motta quand c’est son tour. Détendu le ninja attrapa le rouleau de papier toilette et découvrit avec horreur, qu’il n’y avait plus rien dessus. Il se retourna cherchant avec espoir un autre. Non plus rien, quelqu’un avait du manger un tacos avant la réunion.
 
« Je suis dans la merde. »
 
Tobi était à présent confiné dans les toilettes. Il devait trouver une solution pour sortir d’ici dignement. Il pourrait demander à Jack ou Kefka de lui en donner, mais cela ne serait pas digne. Justement en parlant du loup, la voix de la copie du Joker et d’Hisoka se fit entendre au travers de la porte des chiottes. Seul problème, il n’entendit que la question s’il était d’accord ou non. Tobi n’ayant aucune idée de comment gérer le problème, ne voulant ni froisser kefka qu’il aimait bien, ni Jack qu’il aimait bien, ni SK qui avait un beau chapeau. Il répondit donc très brièvement :
 
« Vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bons ou de mauvais sentiments. Moi, si je dois résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres. Des gens qui m'ont tendu le PQ peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être seulement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de PQ... »
 
Tobi était malin il avait essayé de réclamer en screed le PQ. Le responsable de la fin du stock étant peut-être l’un des deux, il comprendrait via ce message qu’il avait oublié de le remplir. En attendant Tobi chercha à savoir s’il pouvait s’essuyer avec un truc, et il vu au loin un magazine, hélas trop loin pour lui. Dessus il y était écrit : La 7^ème compagnie des louves en chaleur au clair de lunes. Visiblement en effet peut-être que SK n’avait pas réussi à passer le cap. D’ailleurs, il avait entendu du bruit à coté de lui, et comme il y a deux toilettes et que Jack et Kefka sont dehors… ça ne pouvait être que SK ! Tobi s’approcha du mur et commença à parler au voisin de wc.
 
« Tu sais, je comprends que tu refuses d’admettre même sur discord que tu as du mal avec les sentiments. Mais tu sais aller de l’avant c’est aussi s’accepter soi-même, c’est-à-dire progresser non pas qu’en tant qu’homme forcement mais en tant que personne. Je peux comprendre que tu puisses utiliser des Flashback pour chercher à tirer de nouveau un coup, où même de le faire au travers d’un magazine… mais tu fais du surplace ainsi. Il ne faut pas hésiter à changer de bord, et à admettre que tu es amoureux de Kefka. Tu sais, je ne t’en voudrais pas, tu as le droit d’avoir des gouts différents, car au fond on est tous différents mais à la fois tous les mêmes car on a tous peur de nos différences. Sinon, dis-moi t’aurais pas du PQ en trop à me filer ? »
 
Pas de réponse. Peut-être que SK était en train de s’astiquer ? Ou bien simplement en train de pleurer en repensant aux paroles touchantes de Tobi (pas dans le sens sexuel cochons). Ou bien… lui non plus n’avait plus de PQ et il était confiné ! Ce serait logique dans le fond, le chef qui demande du PQ… ce serait mal vu ! Subitement la porte s’ouvrit, la délivrance !
 
« Je suis l’homme de ménage, et je vois que c’est occupé, je vous laisse… Ah ça c’est à moi. »
 
Il attrapa le magazine et s’en alla le plus vite possible. Serait-il possible que SK ait demandé à ce type de lui rapporter ce journal ? C’était très loin d’être impossible. Quoi qu’il en soit il était toujours bloqué ici, et cela risquait de sécher, et ce ne serait pas très agréable. Une course contre la montre avait bien commencé.
 

Ah ! Tobi était toujours coincé, et n’avait rien trouvé comme solution. Il commença alors à penser à toutes solutions les plus crades. Remettre son pantalon ? Non c’était une édition limitée. S’essuyer avec des curly ? Ce serait un crime contre l’humanité ? Utilisé sa technique spatio-temporelle pour faire apparaitre du PQ ? Une facilité scénaristique. De ce fait le terrien resta pensif, se disant qu’il finirait par avoir une idée de génie.
 
Le terrien changea de sujet et repensa au type de la maintenance. En y repensant il avait pris l’habitude de faire de sales coups à SK, d’ailleurs le coup du papier n’était pas destiné en son égard ? Tobi se grata la joue se demandant pourquoi ce dernier lui en voulait. Il se rappela alors au travers d’un flashback la première rencontre.
 
Flashback.
Le type de la maintenance était en train de réparer une porte et SK qui passait par là lui demanda pour l’aider :
SK : Il y a peut-être une pièce de 5 zenies coincé.
Le type se retourna et lui répondit :
Maintenance Gars : Vous-êtes en train de me dire que vous-avez coincé 5 zenies ici ?
SK : Non je n’ai pas ça.
Le roi de Dark s’en alla, et quelques instants plus tard le type de la maintenance trouva 5 zenies.
Fin de Flashback.
 
Tobi retourna à notre époque et eut soudainement une idée. Oui il avait rangé un flashback qui parlait de la légende de la feuille de PQ perdu.
 
Flashback.
God Roger : « Mon papier Q ? Je vous le laisse ! Je l’ai laissé quelque part dans les chiottes, trouvez-le. »
Fin de Flashback.
 
Tobi se leva des chiottes et il vit subitement Denis Brogniart apparaitre. Ce dernier lâcha en voyant Tobi :
 
« Ah ! Aujourd’hui dans Car-Yoka on retrouve deux candidats. D’un coté Tobi, et de l’autre le voisin d’en face, qu’on nommera SK. Le premier à trouver le papier gagnera le papier de l’immunité qui lui permettra de chercher un petit pain au chocolat, dans la limite d’une distance d’1KM. Le perdant, restera confiné. »
 
Le moment de stresse intense arriva, obligeant le terrien à trouver au plus vite le papier. Un seul lui suffisait pour partir d’ici. Il s’approcha de la poubelle, l’ouvrant avec espoir. Il trouva uniquement un papier visiblement remplis d’un truc visqueux. Non ça ne pouvait pas être ce qu’il cherchait. Subitement la porte s’ouvrit, et le terrien regarda avec effrois. SK arrivait ! Savait-il où était le papier Q et il venait cul nu en savant pertinemment que ce serait une honte ? Encore pire, l’avait-il déjà trouvé ? La porte s’ouvrit, et c’est un PNJ qui arriva. Tobi le regarda, il le regarda, Tobi regarda Denis, Denis regarda le poster de Toma qui regarda un autre poster de Toma qui regarda un autre poster de Toma mais avec un chapeau rigolo qui regarda le PNJ.
 
« Merci. »
 
Ce dernier lui donna du PQ que Tobi accepta et ferma la porte pour vite s’essuyer, et se laver les mains bien entendu. En sortant il rattrapa le PNJ et lui demanda :
 
« Au fait t’es qui ? »
 
Puis Tobi partit avant d’avoir une réponse.