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 Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)

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Sharotto
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MessageSujet: Re: Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)   Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto) - Page 2 ClockMer 20 Fév 2019 - 18:20



Si il y a bien une quelque chose dont il avait eu un soupçon d'idée c'était cela. Setsuka n'avait donc jamais rencontré de personne de sexe masculin, ou tout du moins aucun humanoïde masculin. Ceci lui étais sorti de la tête au fur et à mesure qu'il contemplait le paysage de Görana et qu'il parlait avec la saiyanne, mais il se souvenait de sa réaction étrange lorsqu'il se sont rencontré il y a environ une heure de ça.  C'est avec un certaine forme de malice qu'il regardait la jeune femme parlait avant de comprendre enfin ce que le guerrier qu'il était sous entendais. Son faciès d'abord se figea quelques instant laissant simplement ses pupilles divaguait de gauche à droite. Ses doigts crispant plus sauvagement la crinière de l'animal et sa voix plus douce que jamais.

Amusé de sa réaction le roi se permet même d'en rire très légèrement, un rire pouvant plus s'apparenter a de la fierté qu'à de la moquerie, tandis que celle ci semble se replongeait dans une toute nouvelle forme d'observation, comme si elle redécouvrait son vis à vis. Sharotto ne bouge pas d'un iota, laissant celle ci le regarder d'un nouveau regard. Plongeant ensuite ses yeux d'un bleu azur envoûtant dans les siens. Il écoute ce que la jeune sauvageonne lui porte à ses oreilles, et reste inflexible malgré la description péjorative qu'elle dresse des hommes aux noms des lamias. La suite de son discours le surprends réellement, bien qu'il ne sache pas encore si c’est parce que Setsuka a vu juste, ou simplement car son empathie pour les autres semble sans fin. Ironiquement elle ne manqua de lui rappeler Nayria, elle aussi étais bien différente de tous les autres saiyans.

« Désolé de ne pas te l'avoir révélé plus tôt, je l'aurais fait, mais la discussion a dévié et Görana est tellement différente de Végéta que je me suis perdu dans son paysage. »

Il déviait volontairement la discussion. Il n'avais pas envie de lui parler de sa réelle venue ici, qui au final était le fruit du hasard, et encore moins de penser à ceux qui l'affectait vraiment. Rien que d'y penser son visage devait clairement affiché une mine déconfite et blafarde, mais une chose dont savait faire le roi était de masquer ses sentiments tel qu'ils étaient.

Alors que les deux complices échangeait, ils arrivèrent enfin dans la ville lamias. Le style de la ville semblait se fondre dans le décor naturel du paysage, si ce n'est les grandes structures et les statues qui attire immédiatement le regard émeraude du guerrier. Celle ci le tienne en haleine durant des bonnes secondes avant qu'il se décide enfin à inspecter les habitants. Ainsi voilà à quoi ressemblait un lamia, un corps semi-humanoïde qui partageait son haut du corps avec celui d'un reptile. Il y avais des créatures identiques sur Végéta, mais aucunement une forme d'hybride tel que cette ethnie. Ménolos saluait respectivement les membres de la cité dès qu'ils saluaient le petit groupuscule, mais cela n'échappa pas à la perspicacité du dyarque, certain regard à son encontre semblait... lourd, pour ne pas en dire d'avantage. Il garda ça pour lui, laissant Setsuka enjoué à l'idée de saluer son « peuple ».

Il ne leur fallu que quelque temps à sillonner dans les chemins pour trouver refuge chez le domicile de Setsuka qui accueilli son hôte poliment. Il la remercia pour cela et aurait même pu plaisanter en lui disant qu'il aurait reconnu sa maison même si il n'avait jamais été convié. Setsuka était très proche de la nature, ce qui étais diamétralement l'opposé de Sharotto. Non pas qu'il ne respectait pas celle ci, mais simplement que sa vie de guerrier ne lui a jamais ouvert la porte à ce genre de passion.

« Oui nous avons des personnes qui s'occupent de la chasse, mais c'est différent d'ici, il n'y a pas autant de communion avec la faune. Et puis la plus part d'entre nous préfèrent acheter leur ressources afin de se consacrer à leur entraînement. »


Le roi observe ensuite la délicatesse avec laquelle elle s'occupe des animaux, qui dressé comme une horloge se place chacun à leur tour à leur place et attende de recevoir leur nourriture. Celle ci lui tends ensuite un petit félin visiblement tout jeune et ambitieux de câlin. La petite bête frotte inlassablement le haut de son crâne contre la main du guerrier sans que celui ne fasse quoi que ce soit pour l'y pousser. De son côté Setsuka se saisit d'un tablier, sûrement pour préparer le fameux festin cité juste avant.

« Je ne suis pas père, mais je crois que je n'ai même pas à apprendre, il fait tout tout seul ! »


Sharotto daigne enfin à caresser l'animal qui émet un ronronnement. C'est la première fois que Sharotto se trouve à câliner une bête, alors il ne sait pas si cela est de mauvais signe ou non. Il observe ensuite celle qui viens de rencontrer tenter de mettre les bouchées doubles, surement que son instinct saiyan ne lui a guère retirer l'appétit, au moins elle ne serais pas choqué à l'avance de l'appétit vorace de Sharotto qui contenait la salive causé par l'odeur que commençait a dégageait la cuisine.

« Humm... Difficile à dire. Mais je dirais que chez les saiyans il s'agit en général de la force comme ici. Les saiyans sont de nature téméraire et orgueilleuse alors les voir se battre pour une femme ne m'étonnerai guère. »

Habillement il sauta encore une fois les détails autour de l'amour, il n'y connaissait pas grand chose si ce n'est qu'au bout du compte il s'était retrouvé ici sûrement à cause de ce sentiment.
Le petit félin de temps à autre mâchouille gentiment un ou deux doigts du saiyan qui a pris l'habitude de jouer avec lui tout en prenant soin d'écouter la dernière phrase prononcé.

Il était très difficile pour lui de répondre à ça, tant de choses inexpliqués demeurait... Comme le retour de la planète Végéta jadis détruite. Ses parents a lui, ou même son frère n'étais pas revenu à la vie, pourtant beaucoup de saiyans qui avait péris eux semblait avoir tout comme lui retrouvé la vie. Peut être que les parents de Setsuka l'était eux aussi, si il n'avais pas livré de guerre entre temps. Qu'importe l'information résultant de cette question, le roi n'en n'avais pas la conclusion.

« Tu pourras le découvrir par toi même lorsque tu rentreras, mais je ne vois pas pourquoi il ne le serais pas, par ailleurs, tu as conservé la capsule avec laquelle tu as été envoyé ici ? Il faudrait que je vois ce qu'on peut en tirer, mais au pire des cas, je peux toujours contacter le centre spatial de Végéta afin qu'il m'en envoie une d'urgence. »

Mais pour l'heure le dîner était la première source de pensée du dyarque qui voyait ce tendre cochon de lait arrivé à point. Les convives prirent place autour de ce festin qui irritait la patience du guerrier.

« L'odeur est alléchante ! Je te remercie par avance pour ce repas que tu m'offres ! »

S'en suit une bataille culinaire digne des guerriers de l'espace. Comme tous saiyans qui se respectait l'appétit du roi pouvait être comparé à un gouffre. Il goûtait absolument à tous les délices présent sur la table. Il ne daignait même plus paraître civilisé, cela était au delà de ses forces et à chaque nouvelle bouchée il exultait de plaisir tellement la boustifaille avait un goût prononcé. Le nectar servit avait également un saveur dont ses papilles ne soupçonnait l'existence et dont la saveur sucré et épicé formé une symbiose originale et excellente. Setsuka serait peut être surprise, voir plutôt intimidé des manières de Sharotto qui était au fond de lui un réel gourmand.

Le repas se terminait. Il ne restais qu'au cochon de lait que la carcasse de ses os. Le saiyan n'en pouvait plus, et encore une fois, il s'était goinfré à s'en faire exploser le bide. Fort heureusement qu'il n'avais besoin que de quelques instant pour digérer leur ingurgitation. Alors qu'il s’apprêtait à prendre la parole il sentit une accumulation d'un petit groupe de personne à l'entrée de chez Setsuka, il ne fit donc rien, attendant simplement de savoir comment la suite allait se dérouller.



Setsuka
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MessageSujet: Re: Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)   Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto) - Page 2 ClockDim 17 Mar 2019 - 13:49


Görana, la fin d'un exil forcé



L’indigène se sent bien en compagnie de son nouvel ami sans “e”. Malgré les histoires sordides de sa famille lamia, cet homme-ci est bien loin des stéréotypes qu’on lui a si longtemps narré. Il est bizarre pour elle et c’est normal. Le reste du monde doit être bien étrange lui aussi. Setsuka essaie de se focaliser sur le bon feeling entre-eux. Après tout, il a l’air digne de confiance. Ce serait dommage de gâcher sa relation avec celui qu’elle considère déjà comme un ami à cause de vieilles histoires qui ne concernent que les mâles de la planète Görana.


Le fait que le peuple saiyan préfère acheter des ressources afin de vouer leur vie à la lutte est aussi curieux. Setsuka se sent proche de ce sentiment, ce besoin de se dépenser, courir, se battre, se servir de son corps à des fins sportives. Mais de là à consacrer sa vie à cet art en oubliant les choses les plus rudimentaires… chasser, pêcher, être en communion avec soi et la nature… c’est inconcevable.


Son confrère est adorable à observer quand il donne le biberon au petit animal. Cela satisfait Setsuka de le voir proche des autres formes de vie alors qu’il ne semble pas y être habitué. C’est un signe de respect qu’elle apprécie grandement.


À son grand étonnement, chez les saiyan il s’agit aussi d’une sorte de conflit pour demander la main de quelqu’un. Probablement d’une manière plus brutale et moins solennel, mais c’est en effet assez proche d’ici à ce niveau.


La queue de l'autochtone s’agite. Son ami vient de dire qu’il est possible que ses parents soient toujours en vie. C’est angoissant et à la fois grisant. C’est une envie plus forte qu’elle que de savoir qui ils sont.


Ma capsule est toujours sur la plage où j’ai atterri, non-loin d’ici. Les lamias l’ont conservée. Comme je te l’avais dit, j’ai essayé de nombreuses fois de la réparer, sans succès.


Le dîner est servi. La saiyan fait un tour de sa maison pour s’assurer que tous les animaux ont été nourri, une nouvelle fois. Celle-ci vient ensuite s’asseoir à table. Sharotto la remercie pour le repas et elle lui sourit en inclinant la tête.


Sans grande surprise, les deux goinfres n’ont aucun mal à tout manger. Setsuka mange plus calmement que son compagnon, même si elle se sert de ses mains sans la moindre gêne. Celle-ci l’observe, curieuse, avaler à une vitesse hallucinante le repas. Cela l’étonne mais la fait rire également.


Une question la taraude cependant. Celle-ci se permet de la poser pendant leur dégustation.


Dis-moi… est-ce que les couples de femmes existent tout de même chez nous ?... Ou les couples d’hommes ? J’imagine que le fait que notre espèce ne puisse pas se reproduire sans le mélange des sexes opposés est problématique pour ce genre d’union du même sexe. Mais, pourtant, c’est normal qu’on puisse aimer quelqu’un qui a le même appareil géniteur que nous. Comment font ces couples, alors ? J’imagine que la technologie que possède le monde, là-haut… où toi tu as l’habitude de vivre, permet de procréer malgré cette difficulté.


La question est tout à fait naturel à poser pour elle. Elle continue à manger sans fin, mais avec des manières moins rustres que son compagnon. Ce qui est paradoxal, car c’est elle la sauvageonne qui vient d’une planète primitive.


Quelque chose infuse toujours sur le feu, dans sa cuisine, pendant ce temps. Entre-temps, la saiyan se lève pour aller éteindre la plaque et retirer sa théière du feu.


Après le dîner, les deux protagonistes sentent les auras d’un groupe de personne devant le foyer de Setsuka. Celle-ci se lève de table.


Excuses-moi une minute. Les curieuses de tout à l’heure que nous avions vu en ville ont du cafté que j’ai un invité.


Un sourire rassurant sur les lèvres, elle se dirige jusqu’à la porte d’entrée. Setsuka ouvre sa porte, s’incline devant les lamias sur le seuil de la porte. Elles font de même.


Sss-salutations Sss-Setsuka. Il paraît que tu as de la visite. Un humanoïde avec la même queue que toi. Esss-st-ce que nous pouvons faire sss-sa connaisss-sance ?

Toute excitée, Setsuka leur tint ce discours:


Bonsoir ! Mon rêve s’est enfin réalisé. Quelqu’un de mon espèce est arrivé cet après-midi dans le secteur où je chasse. Je lui ai fait découvrir notre planète, quelques-unes de nos coutumes… Je ne sais pas qui est la personne la plus dépaysée entre nous deux ! Mais je me sens bien, grâce à sa venue mes espoirs ne sont pas vains.


L’indigène fait exprès de ne pas utiliser de mots qui décrit le genre de Sharotto. Elle n’a pas très envie de commencer ce soir à parlementer avec ses soeurs lamias, tout ça parce qu’il est un homme. Son sourire communicatif se transmet directement aux lamias du village. Celles-ci sont fascinée. Malgré la pointe de méfiance évidente envers l’étranger-ère.


Je suis désolée mais il est tard et nous avons besoin de repos. Nous n’avons même pas fini notre rituel dînatoire ! Mais je passerais au temple demain à l’heure des confrontations d’arènes pour faire les présentations, d’accord ?


Les femmes-serpent se lancent des regards interrogateurs entre-elles. Après un moment d’échange par ce biais, l’une d’elle opine du chef.


Bonne sss-soirée sss-Setsuka. Passs-se le bonsoir à ta nouvelle amie à queue de sss-singe pour nous.


Les intruses s’en vont comme elles sont venues. Setsuka ferme la porte avec un soupire de soulagement.


Désolée pour le dérangement Sharotto ! Nous allons devoir les affronter verbalement demain, c’est sûr. Mais je me voyais mal nous imposer ça ce soir. Tout ce que nous avons vécu aujourd’hui est déjà assez !


La saiyan ferme les rideaux et ses fenêtres. Elle allume de jolies bougies dans des chandeliers fait main. Celle-ci se dirige vers la partie de sa maison construite spécialement pour être un refuge animalier. Cette dernière couche les animaux comme s’ils étaient tous des enfants, peu importe leur âge. Son empathie, sa douceur est sans limite. L’indigène les câlines et les embrasse avant de les laisser dormir.


Bien, c’est l’heure de la détente et du bain pour nous. Suis-moi s’il te plaît.


L’autochtone se saisit d’un plateau avec deux tasses et sa théière à bonne température pour consommer le breuvage. Il faut savoir que les bains publiques existent sur Görana. De même, le bain est considéré comme la pièce la plus importante d’une demeure. Il sert à accueillir ses invités afin qu’ils se sentent dans une atmosphère familière, détendue et propice à la discussion, paisiblement autours d’une tasse de thé. (de préférence, moulu et confectionné par l’hôte)


Je ne t’ai pas parlé du rituel dînatoire. Le soir est fait pour reposer ses muscles, s’occuper de son hygiène et se détendre. Il est coutume ici de prendre son bain après le dîner. C’est très rare de le prendre seul, car la famille et les amis ont une place primordiale. C’est la pièce la plus importante de chaque maison pour nous. Les bains servent aussi à témoigner notre respect envers nos invités. Nous prenons des bains également en pleine journée pour échanger en toute sérénité avec nos pairs, jouer avec les plus jeunes ou améliorer nos nages.


La maîtresse de maison amena Sharotto dans une pièce inattendue. Une large pièce faites de colonnes sur lesquelles sont dessinées des runes appartenant à des rites lamias, mais aussi des animaux. On reconnaît Menolos sur l’une des colonnes. Sur l’un des murs, la capsule spatiale dans laquelle est arrivée Setsuka est gravée dans la pierre. Dans le centre de la pièce, un très grand bain d’une couleur bleu-azurée comme la mer d’ici. Semblable à des bains romains mais en plus petit. Assez grand pour accueillir une quinzaine de personne tout de même. L’eau semble parfaitement entretenue, sans aucun agent non-naturel.


J’espère que la décoration te mets à l’aise. C’est simple, mais reposant. J’espère que tu vas apprécier mon thé aussi. Il est fait à partir de baies et de feuilles de thé vert.


La jeune femme dépose le plateau près d’un des rebords de son bain gigantesque. Celle-ci va chercher deux serviettes propres qu’elle pose également à proximité du rebord. Ainsi que des produits pour se laver, eux-aussi confectionné par ses propres soins à partir d’éléments entièrement naturel. Les produits nettoyant ressemblent à des “petits flans” avec lesquels il suffit de frictionner son corps et ses cheveux pour se laver.


Comment les personnes de notre peuple font pour se détendre en famille ou avec leurs amis ? Est-ce que nous avons aussi ce genre de rituel ou de bains ?


Ici, ils n’ont aucune conscience de ce qu’est la pollution. Ils ne savent pas ce que sont les additifs extrêmement toxiques présent dans les produits cosmétiques, nourriture, etc. qui sont présent dans les produits vendu dans le reste du monde. Tout est naturel sur Görana.


La jeune femme fait un signe à son ami pour l’inviter à se déshabiller et à rentrer dans le bain. Setsuka commença à ôter ses vêtements de son côté. Celle-ci n’est pas de dos à Sharotto et leur proximité ou sa nudité ne crée aucun malaise. (pour elle) Elle se demande seulement si cela est normal ou singulier pour Sharotto.


Elle rentre dans le bain en soupirant de plaisir. C’est toujours plaisant après une journée éprouvante. L’indigène se saisit d’un des petits “flan” pour se laver et commence à se frictionner en douceur.


Comment est notre société ? Quels métiers exercent les nôtres ? Et toi, quelle est ta place là-bas ? Je rêve tellement de voir notre manière de vivre… Mais j’ai peur de ne pas être en phase avec ce qui m’attends par delà Görana.



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MessageSujet: Re: Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)   Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto) - Page 2 ClockMar 26 Mar 2019 - 22:28



« Hummm... Pas à ma connaissance... »
Sharotto faisait référence aux couples homosexuels évoqués par la question de sa compatriote qui n'arrêtait plus d'attiser sa soif de culture saiyanne. D'un autre côté, Sharotto n'avait jamais entre-perçu des saiyans mâles ensemble ou bien deux femelles, à vrai dire ce genre de choses est un détail auquel il n'avait jamais réfléchie, mais qui lui paraissait très étrange. Après tout il restais un guerrier rustre qui n'était en couple que depuis peu, enfin, en couple, actuellement il demeurait veuf de l'absence de Nayria.

« Je présume que tu as raison... Je n'en connais aucun à ma connaissance.»
se référant aux pensées référencées plus haut. Néanmoins sa question sur la technologie vint lui rappeler le message de son caporal au sujet d'une certaine Nemor qui expérimenterait ce genre de procédé contre naturel.

« J'ai eu vent d'une scientifique qui arrivait à produite et même accélérer la croissance d'un enfant via des procédé technologiques dont je n'ai aucune autre informations, mais je trouve cela contre naturel, et je ne suis pas spécialement friand de cette méthode, autant cela de la conception peut passer, mais pour ce qui est de l’accélération de la croissance j'y suis diamétralement opposé.»
Pour des raisons évidentes, comment le cerveau de l'enfant pouvais se développer si vite, et qu'en était l'apprentissage ? Tout ceci dépassait de toute manière les capacités du roi, mais il était très loin d'approuver ceci.

Enfin, vint le moment où la curiosité humaine, ou pas d'ailleurs puisque les lamias étaient des reptiles hybride, vint toquer à la porte de Setsuka. Celle ci se lève de table alors que la fin du repas approché afin de se diriger vers l'entrée.  Sharotto s'empresse alors de la suivre discrètement, et de se rapprocher suffisamment de la porte d'entrée afin d'écouter la petite entrevue. Ah curiosité... quand tu nous tiens ! Il écouta alors aux portes les murmures, il comprit bien vite que Setsuka essayé de noyer le poisson et d'en finir avec elle rapidement, ce qu'elle réussit habilement à faire. Ainsi les lamias pensait directement qu'il ne pouvais s'agir que d'une femme, elles seraient sûrement déçu en apprenant l'inverse. En entendant la porte se refermait il retourna illico à sa place, comme si il avait patiemment attendu le retour de Setsuka, bien sur il n'en dis rien.

« Dis moi, je me pose une question depuis toute à l'heure où tu m'a confié certaines informations, si les lamias femmes ont à ce point du dégoût pour les mâles, et qu'elles arrivent à procréer seule, ajouter à ça que je suis le premier homme que tu vois... Ont-elles complètement annihilé les mâles de leur espèce ? »
Il redoutait la réponse que lui confierai Setsuka, même si il était quasiment certain d'avoir vu juste.
« Si tel est le cas l'affrontement verbal risque en effet d'être inéluctable. »


Pourtant l'annonce du bain vint réconforter l'esprit de Sharotto qui en avait bien besoin après tant de temps passer à voyager dans son vaisseau. Pourtant il était loin de s'imaginer ce que la suite de la soirée allait lui réserver. Suivant les pas de sa nouvelle rencontre vers une salle ou la chaleur est l'humidité semblait recouvrir la pièce et où il avait saisi l'importance de cette pièce vis à vis de la jeune saiyanne. En cet instant il appréciait beaucoup l'architecture de ces thermes, semblable à celle de l'antiquité et de l'époque florissante romaine.
 L'odeur fine et légère du thé préparé par celle ci s’accommoder parfaitement à l'ambiance seine et pleine de sérénité de ce lieu. Celui fut invité à prendre place dans le bain, voyant Setsuka retiré ses premiers équipements. Sharotto ne l'était pas. Pudique. A peu près aucun saiyan ne l'était pour être honnête, la seule fois où il avait ressenti un soupçon de pudeur étais lorsque Nayria l'avait assisté lors de son soin, il n'avais pourtant pas rechigner à se déshabillé et à paraître devant elle dévêtue. Mais en cet instant ce qui le gênait plus que tout était la potentielle réaction de celle qu'il recherchait si celle découvrait sa situation. Ils n'avaient jamais parler de ce genre de possible incident, difficile alors d'anticiper une réaction inconnu, mais s'il s'avérait l'inverse, c'est à dire que Sharotto découvre Nayria dans un bain avec un homme, il serait immédiatement pris d'une colère noire. Cette réflexion trop longue vint permettre à la sauvageonne de retirer son haut qui retenais sa poitrine, avant même que celle ci n'eut à terminer son effort, le guerrier intangible souleva son armure pour la retirer, brisant ainsi le contact visuel in extremis. Habillement il effectua un léger tour sur lui même afin de montrer son profil. Il poursuivit ensuite par retirer, ses gants, ses bottes, et l'ensemble de sa tunique moulante en ayant un dilemme impossible en tête.
 D'un côté il ne voulais pas offenser les traditions de Setsuka, de l'autre il ne voulait pas briser ce lien fébrile qui le retenait encore à celle qui occupait son cœur. Il arriva à l'instant où il ne lui restais que son caleçon sous tunique, l'enlever ? Le garder ? Quelle torture mentale ! Alors que le doux bruit de l'eau et le soupir prononcé dans son dos lui signifiait qu'elle venait tout juste de s'introduire dans le bain.
 Finalement il entra dans le bain, préservant son caleçon, trouvant la un juste équilibre entre raison et respect, il fit tout pour ne pas croiser le regard du corps de celle ayant préalablement pris part dans le bain. Il était nerveux, et aurait bien du mal à le dissimuler comme il le fait actuellement. Ingénieusement il se laissa tomber dans l'eau de manière clame et détendu, plongeant son corps entier sous l'eau afin d'apprécier la température de l'eau et la sensation de légèreté que l'on peux vivre dans un liquide. C'est à ce moment qu'il comprit qu'il avait fait une erreur, curieuse comme elle était, Setsuka allait probablement lui demander pourquoi il n'avait retiré son caleçon ! Quel idiot ! Voila qu'il se mit a se taper tranquillement le sommet du crâne, heureusement sous l'eau il était quasiment impossible de distinguer clairement ce que faisait un individu. Il sortit après quelques secondes sa tête de son l'eau, se frottant le visage lentement pour gagner le plus de répit possible. Puis il feinta sa compagne de bain et faisant un commentaire.

« Cet endroit... est vraiment... charmant. J'apprécie la struc...ture et l'architecture... ainsi que ces fresques... je crois avoir reconnu Menolos d'ailleurs ici ! »
dit-il d'une voix timide en pointant son doigt ou son regard se dirigé. Sa stratégie parler. Simplement parler pour ne pas lui laisser place aux questions, d'ailleurs avant que celui ci ne rentre dans le bain elle l'avait questionné quant à la place des saiyans et la sienne, cela allait lui permettre d'enchaîner directement avant de lui laisser place à la parole.
« La plus part des nôtres sont de fiers guerriers ! »
fit-il en bombant le torse, action totalement idiote et surjoué à cause de son anxiété.
« Nous n'avons pas que ça bien sur, mais tout comme eux je suis un soldat, j'ai passé la plus grande partie de ma vie à me former au combat en tant que soldat d'élite. Ne t'en fais pas, je suis sur que tu trouveras ta place parmi nous !»

Le roi s'en retourna sous l'eau, pris de panique, il avait clos un sujet et n'avais guère réfléchi à quoi évoquer ensuite. Se frottant le menton dégarni de barbe comme pouvait l'être celle de l'autre dyarque, il avait oublié un détail ! La mixture préparé par les soins de Setsuka. Il ressortit alors de l'eau, se levant cette fois ci et escaladant les marches du bain.
« J'avais presque oublié, j'ai envie de goûter à ce que tu nous as préparé, je me demande quelle saveur ce nectar possède ! »
Décidément il était idiot ! Son visage se crispa quant il réalisa qu'il allait devoir apporter la tasse à celle se trouvant dévêtue et dont il ne souhaitait pas admirer les formes par respect. Similairement à de la transpiration, mais qui n'en n'étais pas, le visage de Sharotto dégoulinait du liquide du bain. Diable, il fallait faire vite, aussitôt il saisi les deux tasses, et re pénétra dans le bain, tendant à l'aveuglette son verra à la saiyanne pendant qu'il faisait mine d'observer les peintures présentes au toit de la salle... Il avait vraiment l'air idiot et il ne réussissait plus vraiment à contrôler sa  fausse sérénité.
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MessageSujet: Re: Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)   Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto) - Page 2 ClockSam 4 Mai 2019 - 9:41


Görana, la fin d'un exil forcé





La question sur les couples de même genre n’obtient pas de réponse précise. Sharotto ne semble s’être jamais questionné sur un tel sujet, alors il ne peut donner des détails. L’indigène est surprise. Des étrangers sont déjà venu sur Görana. Venu d’autres planètes lointaines. Ce fut rare et ce fut avant sa naissance. Les lamias lui racontèrent que chez les étrangers, les relations entre personnes du même sexe étaient parfois compliqué. Ce fait est difficile à saisir aussi bien pour les lamias que Setsuka. Quel peut être le problème ? Mystère.


Son nouvel ami rebondit sur une scientifique de chez eux qui semble capable de créer la vie à partir des gènes d’autrui. Celle-ci accélère aussi le vieillissement des enfants d’après ses dires. Un procédé qui semble dangereux, dit comme ça. Setsuka ne peut que comprendre l’appréhension de son partenaire face à ceci. Il n’empêche que cette étrange révélation interpelle l'autochtone, curieuse par nature. Peut-être qu’un jour, elle aura l'occasion de se renseigner sur ce genre de pratique obscure, qui a l’air d’être accepté par le monde d’où vient Sharotto bien que lui-même n’en soit pas partisan.


L’indigène ne répondit pas de suite aux craintes de son ami concernant son genre. Elle pense qu’il est plus judicieux de se détendre avant d’entamer cette discussion un peu tendue. Les lamias n’ont en effet pas vue de mâles depuis des siècles. Setsuka sait que son peuple va avoir peur pour elle. Parce que, individu masculin signifie besoin de pouvoir et intérêt de reproduction. Heureusement, la saiyan peut prouver que Sharotto est loin d’être comme ça.


L’heure de la détente se joint à eux. Setsuka se lave à l’aide de son petit flan de bain coloré. Cette dernière l’applique aussi sur ses cheveux, puis après un petit moment de lavage elle plonge dans l’eau pour dissiper le produit. Lorsqu’elle revient à la surface, son compère à la démarche bien moins assurée que tout à l’heure, rentre dans l’eau à son tour. Il a conservé son caleçon, ce qui nourrit les doutes de l’indigène. Cela doit être anormal de se montrer sous son plus simple appareil pour les étrangers. Elle ne comprend pas bien pourquoi.


Dans tous les cas, curieuse comme tout, Setsuka essaie de percevoir les formes des parties génitales du saiyan à travers le tissu. Est-ce que l’appareil reproducteur saiyan est vraiment semblable à celui de la plupart des animaux ? Est-ce aussi primitif ? Des interrogations qui font durer le suspens, même si ça a l’air d’être le cas… plus ou moins. Difficile à dire sans étude plus approfondie.


Son débit de parole est lui aussi moins confiant. Il semble gêné. Setsuka fronce les sourcils en se demandant ce qui est si embarassant au final. Son ami revient à la surface après son plongeon. Sharotto mentionne Menolos sur les gravures de l’endroit. Cela fait changer d’expression l'autochtone qui sourit immédiatement.


Lèves la tête vers le plafond à l’occasion, tu y verras aussi Arakesh. C’est une de mes meilleures amies ! C’est un dragon. Elle a été longue à graver sur le plafond parce qu’elle est immense, mais je crois que je lui ai plutôt bien fait honneur. Je ne sais pas si tu sais ce que c’est ou pas, un dragon. J’ai du mal à savoir à quoi ressemble vos animaux.


Un gigantesque dragon aux ailes déployés est réellement dessiné sur le plafond. Il semble puissant et docile, féroce et calme à la fois. Difficile de le cerner.


Sharotto répond à peu près aux interrogations de Setsuka par rapport à leur peuple. Il bombe le torse avec tant de ferveur que la saiyan se met à pouffer de rire.


Être soldat a vraiment l’air d’être toute la vie de notre peuple. J’espère que je trouverais ma place parmis les miens. Merci pour tes paroles encourageantes.


Il repart de plus bel dans un plongeon. Setsuka en profite pour retourner, en nage papillon, près d’un des bords de l’immense bain. Son compère fini par sortir de l’eau pour ramener les tasses. Celle-ci attend que son ami revienne, il a l’air toujours aussi anxieux. Peut-être que c’est simplement la journée de demain qui le stress, au final. Parce que, Setsuka a beau se creuser la tête, impossible d’imaginer ce qui peut le gêner dans la nudité. Tous les corps sont grossièrement fait pareil. Même si Sharotto a donc un torse, elle connait des femmes lamias aussi musclée que lui, même au niveau de leur poitrine.


Merci !


Dit-elle en récupérant la tasse que lui tend maladroitement son ami. Setsuka bu quelques gorgées puis déposa la porcelaine sur le rebord du bain. Son partenaire regarde le plafond d’un air peu rassuré. Il semble vraiment ailleurs. La saiyan prend donc gentiment la tasse que tient Sharotto et la pose également sur le rebord, de peur qu’il la lâche par inadvertance. À la place, l’indigène prend les mains du roi dans les siennes, tout en douceur, et commence à masser avec ses pouces ses paumes de main pour le calmer en exerçant des points de pression. Comme son ami semble faire confiance à Setsuka, et si c’est effectivement le cas, il peut sentir une douce chaleur reposante l’envelopper. C’est le lien empathique que la sauvageonne est capable de créer avec n’importe quel être vivant disposé à recevoir ce lien.


Sharotto, tu as l’air vraiment tendu. Je suis désolée que le contexte te mette mal à l’aise. Ne t’en fais pas. Les lamias sont très méfiantes envers les hommes à cause de ce que les mâles de leur espèce leur on fait subir. Pour répondre à ta question de tout à l’heure, non, les lamias femelles n’ont pas exterminé les mâles. À vrai dire, les mâles s’en sont chargé eux-même. À force de se faire la guerre et de vouloir toujours plus de richesses, de femmes et de pouvoir, ils ont non seulement ravagé la faune autours d’eux, mais ils se sont entre-tuer jusqu’au dernier. Cette catastrophe a été, au final, un soulagement pour la planète comme pour les femelles. Ces dernières ont évoluées suite à la disparition totale des mâles, d’où le fait qu’elles peuvent se reproduire sans eux. Mais tu es quelqu’un d’honnête et de gentil, je le sens. Elles sont têtues mais pas irréfléchies. Elles finiront par voir qui tu es vraiment et comprendre qu’il n’y a aucun parallèle à faire avec les mâles qu’elles ont connu.


L'autochtone lâcha délicatement les mains de son ami. La saiyan contourna Sharotto pour se placer derrière lui, s’emparant au passage d’un autre flan de lavage. Cette dernière le fit frictionner dans ses mains, puis déposa à nouveau le produit sur le rebord. Par la suite, ses mains commencèrent à frotter le large dos de son compagnon, mêlant caresses et massage par point de pression sur ses muscles les plus tendus pour le défaire de ses blocages musculaires.


Tu es tendu et embarrassé, je l’ai remarqué. Pour autant, je n’arrive pas à m’imaginer ce qui te met dans un tel état. J’ai bien vu que tu as gardé un vêtement, et je ne comprend pas non plus la démarche. Il est vrai que je n’ai jamais vu d’appareil reproducteur saiyan, mais ça a l’air de ressembler à celui de la plupart des animaux mâles au vue des formes dessinée par ton habit. Je serais étonnée si ça ressemble à autre chose qui sort du commun, mais au final je m’en fiche. Je ne te jugerais pas sur ça. Du coup, je me suis demandé si ce n’est pas normal d’être nu en compagnie d’autres personnes dans un bain pour les autres espèces, dont la nôtre ? Si c’est le cas, encore une fois, j’ai du mal à imaginer la raison.


Suite à un massage hygiénique doucereux dans le dos, Setsuka fit à nouveau le tour de Sharotto pour se retrouver devant lui. Cette fois-ci, elle se mit à frictionner délicatement ses épaules, puis son torse, perpétuant donc son massage afin de le détendre et de le laver en même temps. Son regard est dénué de tout jugement ou perversité. Il n’est pas difficile de s’apercevoir que Setsuka est très loin des pensées impures générées par les mœurs, la mentalité de la majorité des autres espèces évoluées de l’univers.


Rien que la sensation de ses paumes de main sur le torse de Sharotto, grâce au lien empathique entre-eux, semble illuminée d’une douce lumière réconfortante et salvatrice. Comme par magie, ses mains arrivent à dénouer les zones tendues de la musculature sans soucis.


J’ai senti depuis notre discussion sur le dos de Menelos que tu es très préoccupé par quelque chose. Cette... chose démontre que tu es vraiment émotif, parce que j’ai pu ressentir la teneur de tes sentiments sans même savoir de quoi il en retourne. C’est peut-être ça qui te travaille ? Je ne voudrais pas que tu restes dans cet état. Si je peux faire quoi que ce soit pour que tu te sentes mieux, dis-le moi et je m’y attellerais.


En évoquant cela, l’indigène ne pouvait pas feindre l’ignorance. À nouveau, elle sent ce flot de sentiment envahir son acolyte. Cette dernière fronce les sourcils d’un air inquiet, relevant son visage vers celui du saiyan d’un air désolé. Celle-ci passe ses bras autours de la nuque musclée de son ami, pressant son buste contre le sien dans le but de lui donner une accolade. Son menton se pose sur l’une des épaules de Sharotto alors que ses doigts se mêlent à ses cheveux pour lui procurer des caresses réconfortantes.






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MessageSujet: Re: Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)   Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto) - Page 2 ClockMar 14 Mai 2019 - 18:50



Ce n'étais que de la simple naïveté créé par l'ignorance et  l'innocence  dont Setsuka était rempli qui affectait tant le dyarque qui se trouvait dans une position inconfortable tant bien le cadre étant paradoxalement idéal. De toute les situations de sa jeune existence, il fut rare d’assister à un pareil trouble de la part de cette personne dîtes assuré qu'il force à démontrer en chaque instant. Il semblait un gosse, incapable d'aligner correctement ses mots, cédant à une pression et à un stress idiot qu'il n'aurait eu en principe jamais à subir. Pourtant, dieu sait que la pudeur est un concept lointain pour les saiyans, même pour le roi qui s'en moque en temps normal éperdument, comme quoi il est notable de constater à quel point le saiyan avait changé.

Setsuka loin d'être dupe avait aisément du constater le bouleversement dans lequel se trouvait le guerrier. Tant bien qu'il tentait de noyer le poisson, chose qui ne marcha que durant de légères secondes, durant lesquelles le saiyan observait les peintures rupestres et sculptures ou quand il tentait maladroitement de se donner en spectacle, la jeune femme comprit bien assez vite qu'il semblait troublée.

« Oui, j'ai déjà eu l'occasion d'en voir durant mon enfance notamment lors de mes missions j'ai du... enfin... Oui j'en ai vu.»

Au fond de son cœur, Sharotto avait encore honte d'avouer à son interlocutrice qu'il avait massacré des centaines de ses bêtes pour le compte du Roi Végéta quand il étais adolescent. Il se tut après ça, et profita de son malaise régnant pour dissimuler une terrible vérité.
« Ce sont de puissantes bêtes, et très impériale par leur attitude généralement... »

Lorsqu'il plongea à nouveau sous l'eau c'est un sentiment de honte et de tristesse qui vint se mêler à tout ce qu'il pouvait déjà ressentir en cet instant. Il en était certain désormais, c'est la situation la plus ambiguë de toute sa vie jusqu'à présent.

Il continua ensuite son petit jeu, pour continuer de cacher son anxiété, mais Setsuka plus maligne, vint lui retirer sa tasse des mains avant de tenter de le rassurer. Au moment ou celle ci vint saisir ses mains il sentit un pic de stress supplémentaire monter en lui, car le rapprochement pouvais susciter un malaise encore plus grand, mais dès lors qu'elle commença à malaxer le creux de ses mains il se sentit plus relaxé, étrangement vis à vis de la situation. Les pouces de Setsuka appuyaient avec une certaine vigueur contre ses paumes pourtant il ressentait une douceur inexplicable qui calmé sa nervosité. L'autochtone vint ensuite répondre à l'interrogation qu'avais eu le guerrier plus tôt dans la conversation, un sujet qu'elle avait aussi choisi d'éviter tout comme l'avait fait le dyarque plus tôt ayant caché son ancienne vie.

« C'est... triste... »
répondit le saiyan avec un ton de voix sincère est dépité d'apprendre cette histoire, plus que une quelconque forme d'anxiété.
« Je suis bouleversé d'apprendre que les mâles ont à ce point perturber l'équilibre, j'avais crainte que les femelles lamias les aient juger et amener à disparaître, mais au final ils n'en n'est la que de leur simple égo... Les saiyans ont aussi un caractère fort et téméraire, pourtant je ne les vois pas se battre entre eux jusqu'à extermination. »

Le saiyan se sentait un peu plus apaisé, le fait de parler d'autres choses, et notamment d'un sujet si pointilleux et grave avait réussi à le détourner de ces pensées. Setsuka avait pris place derrière lui désormais et commençait à laver le dos du roi qui l'écoutait tout au long de son exercice de décontraction d'une efficacité insoupçonnée. Ses massages étaient agréables, au delà de se simple fait, ses muscles se détendait progressivement, son corps se relâchait, tout le pression provoqué par la situation se dispersait lentement. Même le sujet de la discussion ne le gênait plus, à vrai dire, il avait bien saisi que Setsuka était innocente dans ses propos et que toute ses interrogations ne voulait que trouver des réponses afin d'enrichir ses connaissances, et que par cette attitude, il n'y avait rien d'ambiguë. Au fond, il avait peut eu tort de garder son caleçon, il n'avait pensé qu'à lui...

« Je... Oui, c'est difficile à expliquer, bien trop compliqué, je ne suis pas sur d'y parvenir...»
Comment expliquer au fond ce que soit même on a déjà du mal à comprendre.
« En revanche, concernant mon appareil reproducteur, il est en effet comparables à ceux des espèces animales, du moins pour la plus part, je ne me suis jamais attardé sur la façon dont avait les autres espèces de se reproduire. Concernant la nudité, certains éprouvent une certaine pudeur, mais il est vrai que les saiyans n'en n'ont aucune.»

Désormais, nul doute que Setsuka ne comprendrais pas pourquoi dans ce cas le saiyan avait conserver son cache peau, il devrait sans doute trouver une explication simple et éviter de rentrer trop dans les détails. Alors qu'elle termine justement son bail, elle reviens à nouveau devant le dyarque à la mine plus blafarde qu’anxieuse désormais, par ailleurs elle aussi semble un peu troublée à cause de l'attitude idiote de Sharotto. Son visage accusait une telle bienveillance que cela frappa Sharotto. Il n'avait jamais croisé d'autres saiyans aussi empathique, à l'exception peut être celle qu'il recherchait depuis maintenant depuis des mois... La voir avec ce regard, ses yeux bleu marqué d'une peine partagé lui inspirait un dégoût propre de sa personne. Comment avait-il le droit de se plaindre alors qu'elle avait vécu seule ici sans jamais avoir pu voir un autre membre de son peuple et en plus de ça que son fardeau incombe une personne qui n'en n'avait guère besoin. Et voilà que c'est lui qui était en position de victime, simplement parce qu'il avait fait passer ses sentiments personnels avant tout... et même avant sa fonction de roi. Son peuple... pour lequel il avait renversé le pouvoir avec comme objectif de veiller sur eux... Quel égoïsme... C'est plongé dans cette réflexion que Setsuka, qui jusqu'à la lui caresser les pectoraux, vint se blottir contre lui, buste contre le sien. Cette étreinte soudaine ne manqua pas de le crisper un petit coup, ses pupilles se dilatant certainement alors que ses doigts se paralysèrent un instant dans l'impossibilité de bouger ou de rendre l'accolade, le contact des avantages de la saiyanne étant cause principale à cet embarras. Le saiyan ne resta qu'un très bref instant abasourdi, la respiration chaude de la saiyanne contre son cou et ses doigts venant caresser gentiment le bas de sa nuque venait définitivement de convaincre le roi de sortir de cette torpeur absurde.

« Merci... »
souffla-t-il discrètement en venant placer une de ses mains sur le haut du crâne de Setsuka.
« Grâce à toi je viens de réaliser quelque chose d'important... Et tu as raison je suis tracassé car cela fait maintenant plusieurs mois que je recherche une personne à qui je tiens... en vain... Mais je n'ai pas le droit de t'infliger ça, surtout après ce que toi tu as vécu comparé à moi »

C'est en cet instant que le roi comprit qu'il se devait de retourner sur Végéta. Certes l'absence de Nayria lui créera un vide, mais il ne pouvais renier ce qu'il était et ce à quoi il aspirait. Pour l'heure, il continuera d'espérer qu'un jour celle si réapparaisse, en attendant, il allait devoir contacter le centre de commandement pour qu'une nouvelle capsule lui soit envoyé afin de rentrer avec la saiyanne Göranienne. Son corps semblait plus léger, il ne lui avais intimement fait comprendre qu'il cherchait une femme, car désormais il subirait seul son fardeau et rester évasif était le meilleur moyen d'y parvenir. Il sourit ensuite à Setsuka, ses yeux verts retrouvant son assurance pour lui montrer que désormais tout allait pour le mieux. C'est en toute tranquillité et innocence que le bain se poursuivit, même si il avait apparemment l'un comme l'autre terminée leur toilette, le saiyan se retira de cette enlacade, pour retirer le bas qui couvrait encore ses parties intimes.

« Par contre j'aimerai tout autant que tu n'y touches pas, c'est assez privé, je sais pas si cela te semblera étrange, mais tu pourras au moins satisfaire ta curiosité. »


Ce n'est pas avec une affirmation incroyable qu'il le fit, mais il se contenta d'être juste ce qu'il était, c'est à dire un saiyan qui n'éprouve aucune pudeur. Et maintenant qu'il avait pu faire un peu plus le vide dans sa tête, ce geste loin d'être normalement anodin le devenait aussi simplement que de saluer quelqu'un.

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MessageSujet: Re: Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)   Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto) - Page 2 ClockMer 3 Juil 2019 - 14:48


Görana, la fin d'un exil forcé



Son nouvel ami connaît déjà la race des dragons. Ce qui signifie que l’amie draconique de l’aborigène, Arakesh, peut trouver de ses semblables ailleurs ! Une nouvelle qui réjouit le coeur de la saiyan. Sharotto semble en effet bien connaître le caractère des dragons en général. En faite, leur caractère peut dépendre de leurs races et de leurs attributs.


Sharotto est mal à l’aise, et Setsuka fait en sorte d’intervenir pour le calmer. Il est difficile de comprendre pourquoi il se sent tendu, mais elle a envie de faire en sorte qu’il se sente bien. Quelque part, l'autochtone est en admiration devant lui. Il est le premier de sa race que celle-ci rencontre, ça y joue. Mais il n’y a pas que ça: bien qu’il dépeint leur race comme une espèce pleine de fierté et assoiffée de guerre… elle ne ressent pas de tels instincts en lui. Au contraire, la saiyan ressent toute la douceur qui émane de son nouvel ami au delà de tout le reste.


Je suppose qu’il existe d’autres terres lointaines où ce sont les femmes qui se sont entre tuées et ont laissé leur planète aux hommes. Pas que cela me plaît d’imaginer de tels scénarios, mais bon nombre de fois en regardant les étoiles je me suis dit que tout ça, tout ce qu’il y a autours de moi et moi-même ne sommes qu’un grain de sable dans l’immensité de cet univers que je ne connais pas.” avait-elle répondue par rapport à la réaction de son interlocuteur, pleine d’humanité, face à l’histoire des lamias.


Lorsque Setsuka se mit à frotter et masser le dos de son semblable, ce dernier commença à réellement se détendre. Celui-ci finit par donner de plus amples informations quant à ses parties intimes, ce qui ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde. La saiyan est en effet si proche des êtres vivants qu’elle les étudies tous sans exception et tient, par ailleurs, un livre où elle retranscrit ce qu’elle sait sur les différentes espèces de formes de vies. Il ajoute, en plus, que les saiyan ne connaissent pas réellement la pudeur. Cela est le coeur du sujet en cet instant: pourquoi se sent-il gêné d’être nu, d’autant plus si cela n’affecte pas leur race habituellement ?


L’aborigène décide de garder le silence. D’une part, parce qu’il commence à se détendre enfin et qu’il serait bête de gâcher cela, et de l’autre par respect. S’il a envie d’expliquer ses raisons, il le fera. Sinon, il vaut mieux qu’elle ne le titille pas plus avec ça.


Cette dernière, dans le but qu’il se sente d’autant plus en confiance à ses côtés, l’enlace et le caresse doucereusement. Cette accolade sincère lui fait du bien à elle aussi. Il la remercie et place l’une de ses mains dans ses cheveux. Un frisson qui zig-zag le long de son dos la surprend. En réalité, elle ressent une sensation étrange qui la gagne. Impossible de dire de quoi il s’agit tant c’est singulier. C’est la première fois que l’indigène ressent cette chose inexplicable et chaleureuse. C’est certainement normal, c’est la première fois qu’elle rencontre quelqu’un de son espèce. Chanceuse, de plus, puisqu’il semble oeuvrer pour le bien des autres. Le langage corporel de son ami lui montre qu’il lui fait confiance, et il se confie. Cette dernière se sent bien mieux, la situation se dénoue et elle peut essayer de le comprendre, bien qu’il ne rentre pas dans les détails.


Toutes nos peines sont importantes, quelles qu'elles soient, même si chaque individus ressent et interprète différemment ses émotions et son vécu. Je ne me sens pas malheureuse par rapport à mon sort, j’ai même été très chanceuse d’avoir été recueillie et élevée par les lamias. Mais toi, présentement, tu souffres. Si je peux t’aider à retrouver ce quelqu’un qui te tient tant à coeur un jour, ça me remplirait de joie !”


Cette dernière rendit un sourire authentique à son acolyte. Dans ses yeux d’un bleu profond, le guerrier ressent qu’elle est réellement touchée par sa compréhension. Toutes tensions négatives s’étaient envolée. Lorsque leur étreinte se termine, Sharotto fait comprendre à la sauvageonne qu’il va retirer son dernier bout de tissu. Celle-ci hoche gentiment de la tête en riant alors qu’il lui demande de ne pas toucher ses bijoux de famille. 


J’observe bien des créatures pour comprendre leurs mécaniques, mais ça me donnerait la nausée d’être en contact avec leurs appareils reproducteurs. Je pense que c’est une réaction logique ! Et sans vouloir te vexer, bien entendu ! Je suis certaine que ton engin est agréable pour les femmes de ton… enfin, de notre… espèce… ça fait bizarre de dire ça ! C’est vrai que je vais avoir enfin l’occasion d’apporter plus d’informations à mon recueil sur les formes de vies quant à ma propre race !


Toute excitée et sautillant limite sur place, Setsuka contient tant bien que mal son intérêt pour la connaissance. Lorsque son compagnon est enfin nu, cette dernière observe sans gêne ni timidité ce qu’il possède entre les jambes. Celle-ci semble prendre des notes, mentalement, à reporter dans son fameux livre informatif sur les espèces. 


C’est tout à fait semblable à la plupart des engins reproducteurs que j’ai observé chez les mâles, en effet ! Est-ce qu’il existe des rituels pour la reproduction ? Je veux dire, est-ce qu’il y a des périodes propices pour concevoir des enfants et une sorte de fête particulière pour cela ? La plupart des espèces se reproduisent uniquement dans ce but, mais certaines plus évoluées pratiquent le sexe plutôt par plaisir que pour concevoir. Je suis intriguée de savoir dans quelles conditions ça se fait pour nous.


Contente de cet élan de confiance partagé entre-eux, cette dernière sort du bain après leur petit moment de détente. Celle-ci tend une serviette en fibres qui sent un mélange boisé à Sharotto, visiblement confectionnée main comme tout ici. Cette dernière s’enroule également dans une serviette après s’être séchée correctement. 


On devrait aller se reposer, demain ça ne va pas être triste notre journée !” 


Déclare la saiyan en faisant signe à son invité de la suivre. 


Setsuka l’emmène dans sa chambre, rustique et cosy comme le reste de sa demeure. Le lit est bâtit dans une sorte de marbre majestueux et est bien plus grand que ce que l’on peut s’imaginer d’un couchage standard. Les oreillers sont fait de plumes tressées d’une manière inhabituelle, et la couverture est en peau de bête. Cette dernière dépose sa serviette sur un étendoir dans sa chambre et se couche nue dans son lit, invitant Sharotto à venir se coucher à ses côtés.


Celle-ci se saisit d’un genre de grand manuel déposé sur sa table-basse et l’ouvre, directement sur la première page. Setsuka s’est dessinée elle-même, détaillant ses caractéristiques physiques, mais il y a beaucoup de zones d’ombres concernant les détails sur sa race. 


Aujourd’hui, je peux écrire que j’appartiens à la race des saiyans et bien d’autres choses encore. Grâce à ta venue, Sharotto !


Cette dernière lui adresse un nouveau sourire plein d’entrain. Elle commence à écrire, à la plume, les informations que l’indigène a obtenue de son semblable. Après cela, l’autochtone dessine Sharotto sur la page à côté de la sienne, à la manière de l’Homme de Vitruve. Elle jette quelques regards vers son ami pour le dessiner de la manière la plus fidèle possible. Celle-ci détaille ses caractéristiques physiques à lui aussi. Notamment en précisant que l’appareil reproducteur de sa propre espèce est primitif comme la plupart des autres races.


Ce manuel sur les espèces que j’élabore depuis mon enfance me sert à retranscrire tout ce que je sais des formes de vies que j’ai découvertes jusqu’ici. J’aimerais vraiment partir avec toi quand nous le pourrons. Je veux pouvoir découvrir et étudier ce qui se cache par delà les étoiles. J’ai tant de questions et si peu de réponse…Mais tu es l’élément déclencheur qui a donner un tout autre tournant à ma vie !


Sharotto maintenant gravé dans son livre, la saiyan n’est pas prête de l’oublier de toute façon. Même si un jour elle perdait la mémoire pour quelques raisons que ce soit, lui restera immortalisé sur cette page conjointe à la sienne, ineffaçable. 


Après quelques minutes supplémentaires à peaufiner ses pages, la jeune femme dépose son livre sur sa table de chevet et s’allonge dans le lit pour s’y endormir.


Bonne nuit mon ami, si tu as besoin de quoi que ce soit tu peux me réveiller. Je suis tellement contente de t’avoir rencontré ! Dors bien.


Une journée spéciale les attends à leur réveil. Sharotto va pouvoir rencontrer le peuple lamia. Setsuka a confiance en elles, mais la sauvage sait également à quel point le passé avec les mâles humanoïdes de leur race est traumatique pour les lamia. Il sera donc difficile de les convaincre qu’il n’est pas une menace.


Le lendemain, les différentes espèces de singes volants et intelligents, capable de communiquer dans la langue universelle, auraient déjà préparé le petit déjeuner. Dans le cas où Sharotto serait donc levé avant son hôte, il n’aurait aucun soucis à se rassasier et à faire sa toilette en premier.




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MessageSujet: Re: Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)   Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto) - Page 2 ClockLun 15 Juil 2019 - 22:15




C’était vrai. Comment se mettre à la place de Setsuka, comment quelqu’un ayant vu une multitudes de planètes pouvait-il bien comprendre les rêves d’une pauvre âme perdu loin de chez elle. L’indigène avait raison, dans l’infinité de la galaxie nous n’étions rien au final. Tant bien que mal, le nouveau dirigeant des très célèbres guerriers de l’espace comprenait de plus en plus son interlocutrice, ou du moins ses ressentis.


Le bain se poursuivit donc dans une aisance nouvellement installé, malgré la situation pouvant paraître ambiguë d’un œil étranger, ce que Sharotto venait de saisir était : Pour Setsuka tout ceci n’avait rien d’un jeu. Elle agissait simplement et aussi innocemment qu’elle pouvait l’être n’ayant pas vraiment connaissance des rapports sociaux habituels. Alors il se prêta au jeu lui aussi.


« Ta compassion, ta générosité, où même ton désir irrassasié d’apprendre me touche. Mais hélas, je dois retrouver cette personne seul, et... si cela ne te déranges pas, je préférerai ne plus en parler désormais. »



A quoi bon trifouiller le couteau dans la plaie. Oui, Nayria avait disparu depuis plus de cinq mois, encore plus longtemps pour le saiyan qui avait passé du temps dans la salle de l’esprit et du temps. Son espoir de la retrouver s’amenuiser avec le temps et en l’état il devait faire profil haut pour être à la hauteur de son hôte. Le saiyan en avait fini de porter la dernière couche de vêtements préservant encore sa pudeur. La jeune saiyanne semblait en joie, et même si Sharotto s’y était fait, cela faisait toujours bizarre de constater a quel point quelqu’un pouvait admirer son engin. Pour palier à ce petit gêne, il s’adossa au rebord du bain, posant ses coudes en dehors du liquide et relâchant ses trapèzes afin de faire basculer sa tête en arrière, profitant de l’instant convivial et agréable. Sa tranquillité fut poursuivi et mise à nu par les nouvelles interrogations de sa camarade de bain, mais il n’y voyait aucune gêne cette fois ci, seulement le désir d’apprendre dont il venait de témoigner.


« Je ne suis pas un expert la dessus, mais non, nous n’avons pas de coutumes spéciales par rapport à ça. Même si comme tu le dit le but de la reproduction est simplement instinctif, notre espèce apprécie l’acte, de par ma propre expérience, je peux t’assurer que les saiyans la pratique par envie et plaisir en effet. Enfin tu pourras toujours trouver des personnes qui n’aiment pas ça, je n’exclue rien, mais c’est peu probable. »



Setsuka agite frénétiquement l’eau près des marches permettant au roi de déduire qu’elle vient d’en sortir. Celle ci enlace une serviette faites main et en tends une à son partenaire. Celui ci ayant terminer sa toilette également saisi la serviette avant de rincer avec une eau contenu dans une urne. Celui utilise le torchon pour terminer de sécher ses cheveux plein d’épis, puis renfile son bas et suit son ami dans la chambre. Celle-ci a des allures tout à fait identiques à la pièce à vivre, très boisée et rustique, cela change totalement des lieux de vie de Végéta plus technologiques, pour être franc ce genre d’ambiance est relaxant. Tandis que le dyarque prenait son temps pour contempler les gravures dans l’écorce d’un tronc qui faisait office d’un pan de mur, de son côté Setsuka venait de se dévêtir de nouveau avant de prendre place dans son lit. Sharotto l’aperçu l’invitant à venir se poser à côté d’elle, il avait donc anticipé aisément qu’il allait dormir ensemble et avait bien fait de remettre son bas. Celui ci acquiesce mais attends un peu avant de venir se coucher. Intriguer par le livre dont elle venait de se saisir. Ce qu’elle dit ensuite lui permis de comprendre qu’elle tenait la un registre, d’un œil curieux il s’aperçoit des qualités de la sauvageonne pour le dessin, alors jouant le jeu il prends la pose pour lui permettre de terminer, puis il viens finalement s’allonger sur le lit rempli de fourrures d’animaux ou de bêtes dont il n’avait probablement pas connaissance.


« Demain tu me conduiras à ta capsule, il faut que je vois si celle ci est en état de marche pour cela, sinon on avisera. »



Il ne tint pas compte de la déclaration plutôt forte de celle ci, étant cette fois ci gêné mais dans le bon sens du terme.


« A toi aussi, dors bien. »



Etendu sur le dos, le saiyan place plusieurs coussins derrière sa tête afin de la relever, position qu’il affectionne pour dormir, et après une journée si riche en découverte il ne lui en faut guère peu pour que ses paupières se ferment…





Le calme et la tranquillité de Görana semblent troublé de manière aléatoire par des cris d’oiseaux, alors que le soleil se lève. Le saiyan, alerté doucement par les rayons du soleil, entre ouvre alors tranquillement ses paupières, s’aidant avec ses doigts pour les aider à accepter la luminosité. Détendu et apaisé le saiyan regarde le plafond quelques instants avant de se retourner vers son ami et… ce qu’il vit lui fit faire un bond ! Trébuchant du lit, mais se rétablissement rapidement il constatait avec effroi le corps de Setsuka en sang… mutilé, écharpé… à peine reconnaissable. Un sentiment de dégoût titilla son palais alors que l’odeur devenait de plus en plus insupportable. En approchant sa main de sa bouche, il constata avec terreur que ses mains étaient ensanglanté… Son corps également, pourtant aucune blessure ni coupure… Alors que sa vison devenait flou, un clappement de main s’abattit dans son dos. Devant une situation si macabre qui pouvait alors applaudir, le regard de Sharotto se détourna du corps sans vie de l’indigène, mais la lueur pénétrant en contre plan lui empêchait de distinguer clairement la silhouette.


« Beau travail caporal, encore une nouvelle planète conquise grâce à votre escouade...»


Le soldat se tenait immobile, paralysait devant cette voix si étrange qui faisait comme écho dans sa tête…


« N’est-ce pas la, la réelle nature d’un saiyan, ta véritable nature....»


Il s’agissait réellement d’une paralysie. Cette fois malgré toute la volonté du guerrier, celui ci ne parvenait pas à bouger…
« C’est.. faux !. »
« Vraiment ? Pourtant je m’en souviens comme hier, tu y prennais du plaisir, et c’est encore le cas ! Regarde… ton plus beau travail...»


La silouhette s’approchait désormais du corps inanimé de la guerrière, sans pour autant dévoiler son identité, étrangement, pourtant baignant désormais dans l’acuité visuelle du monarque.


« Si innocente… si pure...» susurrait cette chose tandis qu’il caressait les cheveux fin de la défunte.
« Et dire que tu ne l’a même pas reconnu...»


Après ces derniers mots, le corps, le visage… tout ce qui caractérisait Setsuka disparut… Mais cela ne s’arrêta pas la, le décor changea autour de lui pour laisser apparaître un décor maudit, une scène dont le roi pensait ne plus jamais à avoir à subir. Dans cet enfer, la planète Görana était devenue la planète Dethyk, et le corps de son amie montrait désormais celui de son jeune frère. Une épouvante gagna Sharotto, alors que la silhouette sombre représentais maintenant une créature autochtone qui avait péri de la main de celui qui se trouvait maintenant démuni. Le monstre s’avançait près du roi, mais il ne pouvais détourner son regard vide du corps de son frère.


« Nous vivions en paix, et vous nous avez envahi pour nous détruire et revendre la planète, vous méritez votre sort… Les monstres c’est vous ! »


La griffe du dethykien s’enfonça dans l’abdomen du guerrier, en plein cœur, ce qui un effet soudain de l’extirpait de son cauchemar…
Le roi venait d’ouvrir les yeux. Son souffle était saccadé. Son front et son torse luisant de sa transpiration. Dans la noirceur de la nuit qui n’avait pas fini, Setsuka dormais paisiblement. Son bras était venu enlacer le corps du roi et sa tête était posé contre un de ses pectoraux. Il fallu de nombreuses secondes au roi pour retrouver un état disons stable. Il souleva prudemment le bras de Setsuka ainsi que sa tête et la déposa calmement sur le lit, puis il profita pour s’en extirper. La tête dans les mains au bord du lit, il en sortit finalement puis passa par une porte rupestre qui donnait sur une sorte de terrasse de jardin mais naturelle. Le dyarque s’assit sur un semblant de marche en marbre et tenta de se remémorer cet étrange rêve qui semblait si réaliste. Il ne présentait aucune marque, pourtant son cœur lui brûlait d’un sentiment de dégoût envers sa propre personne. Il n’avait jusqu’à lors jamais eu de phase de remise en question tel que celle la, mais ce fut sous cette lune illuminant la mangrove en bordure de la ville que la résistance inébranlable se brisa…


Il pleurait. De longues larmes coulant sur les joues du monarque. Le poids de la culpabilité ne l’avait jusqu’à présent jamais frappé… Préférant se dédouaner de ses actes au détriment du commanditaire. Il n’avait pas été honnêtes avec Setsuka, il ne lui avait pas avouer qui il était jadis, un monstre assoiffé de sang et de guerre. Une machine configuré pour tuer et détruire. Et dans cet havre de paix, le mental du soldat venait de flancher… Qui sait combien de temps il allait rester la, dehors a essuyé les remords qui coulaient le long de son visage… Setsuka s’était-elle réveiller ? Tant de questions sans réponses, mais une seule reste sûre, le soleil se lèvera sur la ville.


Setsuka
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MessageSujet: Re: Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)   Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto) - Page 2 ClockMar 16 Juil 2019 - 18:40


Görana, la fin d'un exil forcé



Setsuka non plus ne peut pas s’imaginer ce que cela fait d’avoir autant de connaissances et de vécu que son semblable. Difficile pour un cerveau d’assimiler l’ampleur d’une galaxie autant que l’ampleur des savoirs qu’il a accumulé avec le temps. La sauvageonne veut comprendre, pas à pas, sa manière de voir les choses, à lui. 


Ce dernier se montre compréhensif et ouvert. Une chance pour l’aborigène, certain n’auraient probablement jamais voulu répondre à ses questions. Particulièrement celles sur la sexualité, un sujet qui reste tabou toujours à l’heure actuelle pour bon nombre de personnes. Ce sujet fait pourtant partie des questions existentielles à étudier dans une vie.


La saiyan n’insiste pas lorsque son ami veut clore le sujet de cette personne qu’il recherche. Elle se concentre davantage sur l’étude du corps de ce mâle saiyan qui la fascine déjà tant. Ses yeux brillent d’une lumière particulière, celle d’une personne ayant soif de connaissances.


Chaque information donnée par Sharotto vaut tellement à ses yeux. Toutes ces années à regarder le ciel, jour comme nuit, à fantasmer sur sa rencontre avec les siens. Enfin, son vœu est exaucé. Alors, elle n’a pas oublié de consigner dans son carnet sur l’étude des espèces animales et humanoïdes chaque bribe de conversation importante sur les saiyans.

L’indigène acquiesce lorsqu’il lui demande de lui montrer sa capsule le lendemain. Les deux compères se souhaitent bonne nuit, puis chacun s’endort plus ou moins paisiblement de son côté.





Les rêves de Setsuka reflètent bien son esprit. Ils représentent un assemblage de paysages divers, tiré de Görana, mais mystifié par le cerveau débordant d’imagination de cette dernière.


C'est une rêveuse éveillée. Setsuka peut sentir le vent caresser ses joues et ses cheveux. Ses rêves lui montrent parfois les ruines de l'ancienne Görana à une période où elle n'y a pourtant pas vécu. La saiyan y observe des espèces ayant évolué jusqu'à aujourd'hui et le début de la civilisation intelligente des lamia. D'autres fois, elle voit des guerres entre les mâles de jadis, les trahissons et la soif de pouvoir de ces derniers.


Assise dans l’herbe, de nombreux animaux l’entourent, des lamia également dans son rêve actuel. Elle se sent en paix jusqu’au plus profond de son niveau de rêveuse. 


Le soleil revigore sa peau de sa douce chaleur, et ses mains s’accrochent dans l’herbe avec tout autant de douceur. Son corps bascule en arrière, et lorsqu’elle tourne la tête, Setsuka aperçoit un nouvel invité dans ce rêve récurrent qu’elle fait.


Sharotto est assis à côté d’elle. Tout deux semblent profiter du beau temps et de la paix qui ombrage ce monde fantastique. Une planète idyllique semblable à Görana, ça ne court pas les rues dans cet univers. Pour autant, cela est la vie quotidienne de la saiyan. Ici, c’est son sanctuaire. Même dans ses rêves, la beauté évidente de son esprit libre et de ces terres l’envahissent. Son âme s’y perd, son être entier s’adonne à la nature et à la paix.


Des taches rougeâtres commencent à apparaître dans le ciel. Elles donnent un air de coucher de soleil à ce paysage parfait. Cela ne dérange donc pas la saiyan, du moins au départ.


De plus en plus de tâches apparaissent dans le ciel. Bientôt, il est entièrement transformé. Le rouge sang de ce ciel étrange fait fuir les animaux. Cette belle couleur devient inquiétante lorsqu’elle semble dégouliner des nuages, comme le sang d’un individu que l’on aurait mutilé.


Elle ne sent plus la présence de son ami à ses côtés. Quelque chose de terrifiant essaie de l’extirper de son rêve. Quelque chose essaie de l’enlever ou de le tuer, quelque chose tente de faire en sorte que le saiyan fasse partie de ce tableau ensanglanté dans les cieux.


L'espace d'un instant, son esprit lui montre son ami saiyan le visage dans les mains, une nuée de larmes dévalant ses joues. 


Sharotto !” 


Setsuka se réveille d’un bond tellement inhabituel qu’elle en tombe du lit. Son premier réflexe fut de sauter au plafond pour s’y accrocher telle une araignée. Sa maîtrise du KI lui permet de se déplacer sur de telles structures, qu’importe leur inclinaison. Celle-ci peut aussi voler, mais dans cette situation, le rêve lui avait fait si peur que sa première réaction était de se cacher dans l’ombre du plafond dès le réveil.


Une sensation étrange parcourt son corps, même éveillé. Comme si des coups de couteaux à répétition s’enfonce dans ses côtes. Ces coups assassins meurtrirent particulièrement son coeur. Spirituellement, elle se sent assailli par des regrets qui lui martèlent l’âme de mauvais songes.


Ses yeux de proie terrorisé cherchent un coupable pour cet horrible cauchemar. Faire un rêve aussi déplaisant ne lui était pas arrivé depuis son adolescence. Auparavant, elle cauchemardait sur ses transformations incontrôlées en Oozaru. Ces transformations intempestives lui avaient fait commettre de nombreux crimes qu’elle avait eut, forcément, beaucoup de mal à se pardonner.


Ce n’est qu’après quelques secondes à scruter minutieusement sa chambre que la saiyan se rendit réellement compte que Sharotto n’est plus dans le lit. Son visage se décompose. Ses membres deviennent lourds. Ce n’est plus de l’anxiété à ce stade, mais une expérience de mort imminente par un stress bien trop grand pour son hôte.


D’un nouveau bond, l’aborigène nue pose ses pieds au sol. Déboussolée, sa respiration devient rapide et ses yeux regardent partout avec une inquiétude grandissante. Son regard repère la porte de la terrasse ouverte. Celle-ci se dirige vers son balcon entrouvert. 


Cette dernière retient son souffle lorsqu’elle aperçoit Sharotto assit, seul. Dans son esprit revient cette vision dans laquelle il pleurait, effondré.


Automatiquement, l’une de ses mains se colle sur ses lèvres. Ce qu’elle ressent, ces douleurs mentales, elles s’intensifient en voyant son ami dans un tel état. Le don naturel que possède Setsuka est un lien empathique qui lui permet de ressentir ce que ses proches ressentent avec la même intensité. Cela lui permet de partager leurs fardeaux et de tenter de les comprendre afin de les apaiser. Son lien avec Sharotto est déjà si puissant, qu’à travers son rêve elle a pu sentir le poids de sa peine.


Setsuka reste un moment, là. Ses membres tremblent. La sauvageonne ne sait pas exactement de quoi il souffre, elle a peur de mal faire. D'empirer la situation. Sharotto vient de très loin après tout. Ses manières de faire pourraient enfoncer le couteau dans la plaie.


Mais il est hors de question de ne pas agir. Setsuka prend un grand bol d’air et s’aventure à son tour sur le balcon. Comme un félin, discrètement elle se faufile derrière lui. Aux coins de ses yeux s'accumulent des larmes retenues, mais l'indigène s'y refuse. Elle ne doit pas pleurer alors qu'il a besoin d'elle.


Cette dernière pose un genou à terre, puis le deuxième, placée derrière son ami. Ses mains se posent sur ses épaules avec lenteur afin de ne pas l’effrayer. 


Sharotto…


Le premier contact physique lui broie littéralement l’estomac. Le lien empathique, si brutal, lui transmet ce qu’il ressent à la moindre émotion près. Son compère saiyan ressent de tels remords, un tel écœurement envers lui-même, que ces sentiments si puissant étreignent à leur tour l’indigène. 


Cette dernière ne se décourage pas pour autant. Ses petites mains chaudes glissent le long des trapèzes du saiyan, lentement. Elles continuent leurs glissades le long de ses bras musculeux pour mieux venir entourer son torse. Le buste de Setsuka se colle dans le dos de son partenaire, et elle pose son menton sur l’une des épaules de Sharotto. Ses doigts effleurent mielleusement le torse de son ami, en des gestes qui se veulent tendres et rassurants. 


Ta douleur a raisonné en écho jusque dans mes rêves…


Cette dernière lui donne une accolade réconfortante quelques instants. Elle se retient de fondre en larmes, mais son étreinte forte démontre le fait que la saiyan partage avec une violence inouïe les peines de son compagnon.


Son souffle de braise, si rapide, semble s’apaiser à mesure du temps. Sentir la peau de Sharotto contre la sienne malgré toute cette peine créé un paradoxe en elle. Ses poils se dressent, comme dans le bain lors de leur première accolade. Un sentiment étrange s’étire et se forme dans son esprit. 


Elle se relève de tout son long, un peu maladroitement. Ses propres émotions la perturbent. Cette dernière vient lentement se placer devant son semblable. 


La saiyan se met à nouveau à genoux en face de son ami. Son expression faciale peinée démontre que Setsuka fait au mieux pour ne pas pleurer en ressentant ce que lui ressent. Mais l’on comprend à quel point c’est difficile de ne pas verser de larmes en observant les traits de son visage pliés par le poids de la souffrance.


Ses bras se tendent, tremblants, vers le visage de Sharotto. Ses mains saisissent les joues du saiyan délicatement. L’étreinte de ses paumes de mains contre ses joues se veulent consolatrices.... salvatrices...


J’ai vu le ciel devenir rouge dans mon rêve. D’abord des tâches, puis le rouge à engloutit les cieux. Le rouge s’est mis à dégouliner du ciel, comme du sang. Les bêtes se sont mis à fuir, et je me suis réveillée en sursaut. Tu n’étais plus dans le lit à mon réveil, j’ai cru que…


Ses yeux d’un bleu immatériel se mêla à celui de son invité. Ses lèvres entrouvertes grelottaient faiblement. Elle ne peut rien dire d’intelligent à ce moment-là. Lui dire qu’elle l’eut crû en danger ? Ce serait stupide. Il est visiblement plus entraîné et aguerri comme guerrier que Setsuka ne peut l’être. Cette dernière baissa les yeux d’un air gêné.


J’ai senti l’étreinte de la mort m’envahir. C’est une sensation étrange. Je l’ai déjà ressenti plusieurs fois auparavant, lorsque j’étais plus jeune. Mes transformations incontrôlées en Oozaru… m’ont fait assassiné bon nombres de mes amis, qui tentaient eux de me raisonner. Quand l’on revient à soi… et que l’on se retrouve au milieu de cadavres… d’inconnus, de familles, des personnes que l'on chérit… Je ne prétends pas pouvoir comprendre la teneur de ce qui te fais tant souffrir, mais je veux être la personne avec qui tu peux partager ton fardeau.


Le dégoût que Sharotto ressent envers lui-même fit écho avec le propre mépris de Setsuka envers elle-même, extrêmement puissant lors de son enfance et de son adolescence. Cette dernière se doute que son compagnon a le cœur lourd à cause des tueries perpétrées par les saiyans, faits qu'il avait évoqué lors de l’une de leur discussion. 


Ceci dit, impossible pour elle ou n’importe qui de s’imaginer ce que Sharotto avait vécu, ce qu’il avait vu, ressenti. Personne ne peut prétendre être à sa place et le comprendre entièrement, mais cela n'empêche pas le fait de vouloir sincèrement aider. 


Je ressens la moindre de tes émotions présentement. Tu te trouves répugnant, mais, Sharotto… Si je suis capable de pénétrer dans tes sentiments et de les laisser m’envahir comme s’ils étaient les miens, c’est parce que tu m’ouvres ton cœur. Seul un être d’une grande bonté, d’une grande sensibilité est capable de faire cela. Crois-moi, j’ai ce don de créer des liens avec les autres depuis ma naissance. Les êtres mauvais ne sont capables que d’offrir des semblants de bons sentiments. Mais, toi…


Son regard triste et fasciné à la fois se plongea à nouveau dans celui du roi. Fasciné par tant de sensibilité et de grandeur d'esprit pour quelqu'un qui dépeint sa race comme des guerriers froids, insensibles.


La saiyan avança son visage vers le sien, ne le lâchant pas des yeux avec cet air emplit de bonté et d’apaisement. Elle déposa son front contre le sien. Ses mains quittèrent les joues de Sharotto, qu’elles avaient baigné de caresses jusqu’ici, afin de glisser affectueusement dans son dos. Les yeux d’un bleu profond de Setsuka se ferment.


Je n’avais jamais rien ressenti de tel…


Le vent caresse leurs cheveux d’un air bienveillant. Le levé du soleil se fait à mesure de leurs échanges, mais il fait toujours plutôt sombre. Un moment silencieux s’installe entre eux. Le contact du front, l’un contre l’autre, des deux saiyans, transmet le bien-être de Setsuka à Sharotto grâce à la continuité de leur lien empathique amplifié par son don. 


Dans leurs esprits, ce don les fait se sentir chacun baigné d’une chaleur réconfortante. Capable de voir leur corps dans l’espace et le temps, entouré d’un halo de lumière. La chaleur du corps de Setsuka se répand dans le corps du saiyan. Il parcourt la moindre parcelle de son corps et la rend plus légère. Il sent qu’il peut se laisser aller, qu’il peut souffler. Une onde revigorante s’ensuit. Elle se diffuse également dans le corps entier de son partenaire.




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MessageSujet: Re: Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto)   Görana, la fin d'un exil forcé (PV: Sharotto) - Page 2 ClockMer 10 Jan 2024 - 23:58



La nuit est sombre et pleine de terreur. Toutes terreurs n’ont pourtant pas nécessairement de forme physique. Celle du roi résonnait dans les limbes de son passé qui lui fit naître cette notion amère de rejet par un cauchemar bien servi qui brisait la barrière sur laquelle il s’était construit, d’autant plus depuis sa position hiérarchique auprès des siens. Ici, il n'était pas sur Végéta, et devant la pureté immaculée de Setsuka il ne put faire face plus longtemps aux remords. Déchargeant toute cette accumulation enfoui et scellé en lui, il ne s’apercevait pas des minutes qui pouvaient s’écouler et ce ne fut que lorsque la caresse souple de ses doigts contre ses épaules qu’il prit de nouveau part à la réalisation de son environnement.
Pour autant, sa stabilité actuelle n’en fut pas rétabli pour si peu, le saiyan contenait tout au mieux ses pensées austères et révulsives, sûrement par fierté et égo plus que par son devoir royal en tant que représentant du peuple. Il aurait - dans son attitude habituellement perspicace - remarqué l’empathie de sa congénère et son état similaire, mais dans sa situation, le visage et la tête prise dans le creux de ses mains, celui qui avait renversé la dictature saiyanne se tenait aveugle. Ses mots - se voulant rassurant - ne passait pas par le filtre de son écoute, tel dans un scaphandre, le saiyan encore transpirant, ne faisait que fit de ce que la pauvre saiyanne innocente lui disait, du moins en apparence.
Sans pouvoir spécifier la nature de cette sensation, Sharotto sentait tranquillement sa respiration et son cœur reprendre un rythme plus souple. Ce regain d’énergie positive ne pouvait être que d’origine celle qui désormais avait enlacé ses bras autour de son buste, et s'était blotti contre son dos… Décidément il prenait une leçon de vie dans les règles les plus nobles que sa route lui avait fait rencontrer. Une saiyanne élevée loin des siens, seule, livrée à elle-même, sans repère, vivant dans la plus basique des harmonie, ne se souciant pas du monde, de l’univers, et des règles qui dictent l’ensemble et pourtant… c'était lui qui était blafard…

Cette prise de conscience si ridicule, ne manqua pas de lui arraché un rictus. Un léger rire jaune qui suivit d’un nouveau sanglot de dégoût. Ce ricanement court et non assumé ni voulu ne manqua pas de créer un nouveau sentiment de sombreur en lui même face à tant de bienveillance. Les rôles ne devraient pas être dans ce sens, quelle indignité de se morfondre par dépit devant une personne ayant bien plus souffert au fond. Quel égoïsme…
Désormais face à lui, ses mains se perdant sur les contours du visage du roi et ses yeux cherchant celui du premier homme de son espèce qu’elle rencontre, la jeune goranienne renoue le contact afin de tout mettre en œuvre pour sortir le guerrier de sa frénésie mélancolique. Captivé par les yeux azurs de son interlocutrice, ses mots, à présent, vont réussir à se faufiler jusqu’au plus profond de lui. Le saiyan dépose alors instinctivement le creux de sa main qui lui servait à masquer la moitié de son visage sur l’une des siennes, réconforté lentement par celle faisant preuve d’une gentillesse inégalée.
Tendrement - et après des paroles hautement réconfortantes - celle-ci pose son front contre celui de roi meurtri de chagrin. Elle en profite également pour l’enlacer afin de lui transmettre toute sa chaleur bienfaitrice. Le roi relâche alors ses muscles, la main qui serrait avec une certaine vivacité son crâne et ses cheveux s’abaissa le long de son corps, tandis que son autre main qui s’était blotti par réflexe sur les doigts de Setsuka alla chercher la nuque de la jeune femme en espacant sa chevelure ébène afin d’y maintenir le lien qu’il partageait.

« Merci…»
balbutia fragilement le saiyan qui avait réussi à chasser sa mine affligé pour y laisser réveiller un fin sourire encore peu convaincant cela dit.

Aucun doute pour lui à présent, quand il regardait le visage de cette femme tout ce qu’il avait fait pour changer prenait sens. Elle représentait l’espoir… son espoir, que le peuple saiyan puisse évoluer et être au final plus que de simples et primitifs sauvages assoiffés de sang. Certes la confirmation lui semblait déjà possible, quelques exceptions parmi les siens lui avaient déjà laissé entrevoir cette possibilité, et un peu à sa manière Setsuka lui rappelait celle que son cœur cherchait désespérément. Était-ce un signe qui l'avait conduit ici ? Après tout, ne serait-il jamais venu ici sans la disparition mystérieuse de celle qu’il aime ? Qu’importe, il était là.

« Je dois te… Je n’ai pas été totalement honnête envers toi depuis mon arrivée, et face à certaines de tes questions. »
avoua-t-il avec difficulté alors que son cœur se serrait quant à ceux qu’il allait révéler.
« Je… J’ai.. pris part à l’entreprise de conquêtes génocidaires de planètes. J’étais à la tête d’une escouade et… je massacrais, sans une once de culpabilité dans mes actes. J’ai tué je ne sais combien d’innocents. Tout ça car c’est ce que l’on me demandait de faire.. que j’étais doué pour ça… »
malgré la quiétude apportée par Setsuka, la voix de Sharotto tremblottait face à ces révélations difficiles. Il ne pourrait jamais effacer ces actes odieux.
« Puis il s’est passé un événement tragique… J’ai perdu mon frère… Il fut tué lors d’une mission d’invasion. J’ai longtemps blâmé le roi pour ça, puisqu’il avait volontairement envoyé mon frère à la mort… Mais dans le fond.. c’est aussi ça qui m’a fait réaliser les monstres que nous étions. »
Il déglutit ensuite difficilement, tel un venin en bouche, il lui était difficile d’assumer cette facette là de sa personne. Il avait depuis longtemps fait le deuil de cet évènement qui aussi tragique fut-il n’était au final que ce qui lui avait permis d’évoluer et de changer mais dans cet instance de fébrilité cela ne lui empêcha pas d’ouvrir une plaie cicatrisée.
« Je suis.. désolé.. Setsuka, ton peuple n'est qu'un ramassis d'ordures..  »
Après ça… après ça, il se tut. Que pouvait-il dire en réalité ? Bien sur, il n’y avait rien à dire et il n’osait même pas se mettre dans la peau de son interlocutrice qui rêvait de tout son coeur d’enfin rencontrer des gens comme elle et qui après des dizaines d’année d’exil se retrouve à apprendre que ses frères et soeurs font parti des pires engeances connus dans la galaxie…

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