| | Fortune et désolation ! L'Astrophage descend sur Argus ! |  |
| | |  Age : 5 Date d'inscription : 05/03/2023 Nombre de messages : 24
Bon ou mauvais ? : Affamé Zénies : 1000 TechniquesTechniques illimitées : Télékinésie, Sorcellerie Rémanente, Ray BlastTechniques 3/combat : Absorption d'Energie, Manipulation d'EnergieTechniques 1/combat : Dévoration
 | Sujet: Fortune et désolation ! L'Astrophage descend sur Argus !  Ven 10 Mar 2023 - 13:28 Namek était pour le moment un cadeau empoisonné.
Truffée d’une sombre magie, il était clair que Moro ne pouvait pas s’y balader comme bon lui semblait. A vrai dire, cela semblait presque plausible qui s’agissait là d’un piège orchestré par Cranberry pour X ou Y raison. C’est pourquoi le Caanéen prit ses précautions pour sonder la mémoire de son compagnon de fuite alors que ce dernier était occupé à conduire le vaisseau vers sa prochaine destination. Rien ne semblait indiquer que le déserteur était au courant de l’état actuel de la planète, même au sein de sa mémoire enfouie… Il était aussi surpris que lui. Le sorcier pouvait donc laisser passer son erreur.« As-tu une idée de planète qui siérait à mon palais ? »« Euh, oui oui ! Vous m’avez demandé une planète moins aguicheuse, c’est ça ? J’ai pensé que la planète désertique de Héra vous conviendrait, du coup… » « Désertique, tu dis ? » S’enquit Moro avant de froncer les sourcils. « Voudrais-tu que mon premier repas me laisse la bouche pâteuse ? » Presque arrivés sur l’une des plus importantes planètes de l’Empire Cold, Cranberry s’arrêta devant la plainte de l’Astrophage, craignant de le courroucer. « N-Non Moro ! Je me disais juste que ce serait plus simple de commencer petit avec elle ! » Le Monstre caprin fixa un instant le vétéran avant de reporter son attention sur la fenêtre, pointant du doigt un point brillant à l’horizon.« Et ça, alors, de quoi s’agit-il ? »Cranberry ouvrit la carte galactique du GPS intégré au vaisseau avant de répondre. « Ah, ça c’est Argus, une lune habitée de Héra. C’est une planète de glace, mais aussi un grande plateforme de commerce galactique indépendante. Une destination prisée de la haute ! Ça vous intéresserait ? » Un hochement de tête, et les deux fugitifs changèrent de cap, direction la principauté d’Argus. Un petit astre indépendant, c’était un petit astre aux défenses faibles, et le fait qu’il soit un carrefour commercial le rendait assez peuplé pour faire un amuse-bouche sympathique. Ainsi, Moro put voir apparaître devant ses yeux un astre blanc, comme une boule de neige flottant dans l’espace. Les mondes de glace étaient pareils que des desserts glacés aux yeux des dévoreurs de planètes, alors il allait se faire un malin plaisir à y prendre jusqu’à la dernière once d’énergie.
Arrivé à son atmosphère, le Caanéen indiqua la marche à suivre à Cranberry.« Tu m’as dit que la haute société vivait là-bas, non ? J’imagine qu’ils possèdent donc pas mal d’objets de valeur… »« Euh… Oui, sans doute ? Enfin, je ne m’attendais pas à ce que la richesse vous intéresse plus que ça, Moro. » Atterré par l’esprit étriqué de son interlocuteur, le glouton ultime le dévisagea avant de se frotter les yeux et de reformuler sa phrase, explicitant là où il voulait en venir.« L’argent ne sera pas pour moi, mais pour toi, Cranberry. C’est toi que je vais rendre riche. »« Moi ? Euh, c’est… Très généreux de votre part, Moro, mais… Pourquoi ? » « Sers toi donc de ta tête. Une fois fortuné, tu auras assez de marge de manœuvre pour t’occuper de nos problèmes sur le plan financier. Tu seras celui qui se chargera de notre ravitaillement en nourriture et en équipement, et avec cette monnaie, tu pourras recruter des mercenaires sous mes ordres et des gardes du corps au cas où je m’absente. Tu ne croyais tout de même pas que j’allais m’embêter à régler tous tes problèmes tant que tu seras à mon service ? »Le pragmatisme du Caanéen déstabilisait le guerrier, mais ce n’était pas pour lui déplaire, à en juger par son air ahuri.
Moro avait beau être un monstre vorace, il était aussi et avant toute chose un esprit calculateur et prudent. Le monde qui l’entourerait à partir d’aujourd’hui n’avait rien à voir avec ce qu’il connaissait, et Cranberry se rendrait d’autant plus utile si les deux évadés pouvaient se séparer pour accomplir ses objectifs. Cela offrirait une plus grande marge de manœuvre au duo pour évoluer dans cette galaxie et optimiser ainsi le temps de l’Astrophage pour lui permettre de se rapprocher de sa superbe d’antan et retourner enfin chercher ces fameuses Dragon Balls.« Aussi, rappelle-toi, ce vaisseau n’est pas bien grand, tu devras le charger avec de la marchandise chère et utile… Une idée de ce que nous pourrions prendre sur Argus ? »
« C’est… Très bien pensé. » Le déserteur marqua un temps de réflexion, pourtant sa main à son menton en bredouillant avant de taper son poing sur sa paume. « Pour ce que nous volerions, pourquoi pas nous concentrer sur des cargaisons de Blue Aurum ? Ca ne s’utilisait peut-être pas à votre époque, mais c’est le carburant universel avec lequel fonctionnent les moteurs les plus performants de la Galaxie, et il se vend à une petite fortune ! »Tiens donc, on dirait donc que le bougre était parfois capable de faire marcher sa cervelle…
Du Blue Aurum… Il semblait au Caanéen avoir déjà entendu parlé de cela au sein de la Prison Intergalactique. Une fratrie de gangsters fréquemment renvoyés derrière les barreaux, les Macareni, se spécialisaient dans le larcin de Blue Aurum, un minerai bleu et scintillant. Ca ne pouvait pas être de trop, et les surplus se revendraient sans doute bien au marché noir. Le gigantesque vieillard se lissa la barbe en considérant la question avant d’acquiescer.« Du carburant, tu dis ? Pourquoi pas… Cela nous évitera de tomber en panne pendant nos excursions. Où peut-on en trouver ? »S’enquit ainsi l’antique personnage.
Savoir quoi chercher était une chose. Savoir où en trouver, c’était une autre. En société, Cranberry devait être son guide… Mais hélas pour lui, plus ses responsabilités s’accumulaient, plus ses chances de décevoir Moro se faisaient grandes, et avec elles la probabilité de finir englouti par ce dernier ! Cranberry avait donc tout intérêt à filer doux s’il ne souhaitait passer de vie à trépas, quitte à faire un peu de zèle pour se rendre indispensable, même si ce n’était visiblement pas gagné. Pour autant, il se frotta les mains à l’idée de son prochain coup, cette fois-ci en compagnie d’un magicien émérite et sans pitié !« J’ai ma petite idée là-dessus ! Je vous y mènerais, on fait notre petit marché, et après... » Un fin sourire étira la gueule bestiale du Dévoreur alors qu’ils arrivaient enfin à destination, descendant peu à peu vers la surface de la lune gelée. | | | Age : 5 Date d'inscription : 05/03/2023 Nombre de messages : 24
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| Sujet: Re: Fortune et désolation ! L'Astrophage descend sur Argus ! Ven 10 Mar 2023 - 22:38 Tel l’annonciateur d’un funeste cataclysme, le vaisseau volé perça les nuages pour toucher le sol d’Argus, se posant sur le toit de l’une des tours de verre de sa capitale avant de baisser sa passerelle pour laisser descendre la silhouette large du vieux Caanéen, mains jointes, suivi de son acolyte quelque peu nerveux. De toute évidence, ils venaient de se garer sur une place privée, puisque des gardes, une demi-douzaine de gorilles vêtus costumes plutôt chics, sortirent du bâtiment pour leur intimer virilement de partir ailleurs, des mots que Moro n’écoutait même pas. A la place, il leva simplement la tête, yeux fermés, avant de prendre une grande inspiration. De l’air ! De l’air naturel emplissait ses narines ! Des brises d’un vent quoique froid chatouillait son épiderme bleuté et faisait danser sa barbe. Quelle sensation intense ! L’adage avait raison : on ne se rend réellement compte de l’importance de ce que l’on a qu’après en avoir été privé…« Eh, papy, t’es devenu dur de la feuille ? On te dit de dégager, et que ça saute ! »Fit l’un des gardes qui s’approchait de Moro, un Brench aux longs cheveux d’argent, avant que le principal intéressé ne tourne son regard vers lui. « Ouais, c’est à toi qu’je cause. C’est une propriété privée, ici, pas une maison de retr- ACK ! » pu-t-il simplement souffler avant que les griffes décharnées de l’Astrophage se referment sur sa gorge, soulevant le malheureux par la trachée alors que ses collègues sortaient leurs pistolets laser de fonction, exigeant qu’il le lâche immédiatement, ce à quoi Moro leva l’index de sa main libre pour faire léviter les armes à feu du personnel, les tirant à leur poigne pour enfin les jeter dans le vide.
Abasourdis, l’un des gardes porta son doigt à son oreillette, s’apprêtant sans doute à lancer une alarme quelconque, ce à quoi Moro envoya simplement le Brench qu’il étranglait sur lui, les laissant ainsi tomber du haut du gratte-ciel sur lequel ils étaient. S’ils avaient le temps de voir leur vie défiler devant leurs yeux plusieurs fois le temps qu’ils finissent leur chute, le sort des hommes restants ne fut pas bien plus enviable. D’un coup de télékinésie, le glouton antique les colla les uns aux autres, bloquant toute mouvement de leur part alors qu’une main avide se dressait en face d’eux. Ne sachant pas trop où se mettre devant ce spectacle, Cranberry ne dit mot alors que le visage des hommes de main perdait peu à peu leur teinte, se creusant jusqu’à un stade squelettique alors qu’une boule d’énergie grossissait entre les mains de Moro. Ce n’était donc pas une figure de style, il était bel et bien en train de les drainer de leurs forces vitales ! La vie quitta définitivement leurs corps avant que l’Astrophage ne les laisse tomber au sol dans un bruit osseux, les yeux rivés sur la boule qu’il avait créé dans la paume de sa main.
Il la porta ainsi à sa gueule, engloutissant la vie de cinq gaillards comme s’il s’agissait d’une confiserie bon marché.
Déglutissant, Cranberry se disait qu’il avait intérêt à rester dans les bonnes grâces du monstre s’il ne voulait pas finir de la même façon que ces types-là.« Hmm… Tu n’as pas idée du bien fou que ça me fait… Alors, Cranberry, où nous as-tu déposé ? »« Euh… Hum,c’est le siège de la société Canopic. Elle offre des services de commerce en ligne à toute la Galaxie, donc elle fait énormément de livraisons. » « Et qui dit livraison dit carburant, je présume. Ne perdons pas plus de temps. »Dit Moro avant de porter sa paume vers le sol et de lâcher une vague d’énergie simple qui creusa chaque étage en dessous d’eux. Avec ce moyen rapide de descendre, Moro et Cranberry pénétrèrent à l’intérieur de la tour, passant les locaux avec indifférence avant d’arriver au sous-terrain du bâtiment, où sont entreposés nombre de colis, mais aussi de vaisseaux de livraison. « Nous devrions trouver notre bonheur ici… » avança le déserteur de Freezer alors qu’il explorait les alentours avant de s’exclamer « Ah, voilà ce qu’on cherche ! ». Le diable du Système d’Iragi jeta un œil curieux pour voir en effet une sacrée cargaison de pierres bleu ciel semblables à de grosses gemmes d’aigues-marines, le tout amassé dans de grosses caisses de métal.Voilà qui allait lourdement charger les cales du vaisseau, mais ce Blue Aurum serait bien investi pour l’obtention d’un navire plus conséquent. « Parfait. » Dit simplement Moro alors qu’il souleva les caisses d’un autre tour de télékinésie. Il fit donc volteface avant de remarquer un certain nombre de vigiles qui arrivaient eux aussi depuis le trou qu’il avait fait, menés par une signature d’énergie nettement supérieure. Elle trouvait sa source chez un démon du froid qui se posa en face du diabolique morfal. Il semblait de toute évidence prêt à en découdre. « J’imagine que c’est vous qui avez fait tout ça ? Vous avez une idée de ceux à qui vous vous frottez avec cette attaque ? »
Si personne n’allait le sortir de ce guêpier, alors il devait prendre le problème à bras-le-corps ! Lui aussi réduisit la distance pour lancer un coup de pied dans le sternum du contremaître, qui para en croisant simplement ses avant-bras avant d’agripper la jambe du malfaiteur avec sa queue pour le fracasser contre le sol, et ce par deux fois avant de le projeter contre un mur. « Ridicule ! » déclara le démon, avançant son bras pour canaliser une vague d’énergie. Encore sonné, le fugitif casqué n’avait aucune chance d’esquiver ce tir. « Une dernière parole, vermine ? » Demanda Gelato, au guerrier qui peinait à se remettre de ses émotions.« Humpf… Bien ce que je pensais. Meurs ! »Cria-t-il avant de…
De… De rien, en fait ? Aussi étonné que Cranberry, le démon du froid regarda ses mains, puis son adversaire avant de se jeter dessus pour l’achever au corps-à-corps. Il lui envoya alors un coup de poing en pleine face et à pleine puissance, faisant reculer le déserteur d’un seul pas. Lui-même n’en revenait pas, de la part d’un guerrier qui il y a si peu de temps le malmenait sans mal. Il avait l’impression d’avoir été frappé par un amateur ! Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Les deux belligèrent éberlués, le contremaître se redressa avant de hurler à ses hommes.« Et bien ne restez pas plantés là, faîtes quelque chose ! Vous croyez qu’on vous paye à quoi au juste ?! »Pas de réponse.
Le démon du froid se retourna alors pour trouver toute la troupe de vigiles étendus sur le sol, inconscients. « Mais qu’est-ce que… »« Tu es plutôt lent à la détente, freluquet... »Moro haussa la voix, moqueur, alors que dans ses mains se condensait une sphère d’énergie imposante et en constante expansion. « Que… Qui es-tu ? » demanda Gelato dans l’incompréhension avant de recevoir un coup de coude à l’arrière du crâne de part de Cranberry, l’envoyant ainsi au tapis. Il n’était certes pas le plus fort de son ancien régiment, mais il avait toujours sa fierté. Haletant, le petit soldat retourna auprès de Moro, qui continuait à siphonner les forces aux alentours. Il ne se contentait pas des combattants qui étaient venus pour eux, mais de tout le bâtiment lui-même, et allait petit à petit au-delà en étendant son rayon d’action.« M-merci, Moro… J’imagine. » bredouilla Cranberry alors que lui et le Caanéen, canalisant son absorption de masse de sa main droite et la lévitation des caisses de Blue Aurum de sa main gauche, remontèrent par le trou fait auparavant. Arrivés sur le toit, le vétéran chargea la cargaison pendant que l’Astrophage continuait son œuvre, celle pour laquelle il était connu.
Au-dessus de son crâne, une gigantesque boule d’un bleu clair étincelant trônait, engloutissant de plus petites qui se ruaient vers elle de toute part. Chaque parcelle de vie d’Argus convergeait en un seul point, alors que les corps des innocents s’accumulait au sol en dessous d’eux. Les salariés, les patrons et les esclaves s’évanouissaient sans exception, tous égaux aux yeux voraces de Moro. Leur chair se desséchait, de même que la neige qui recouvrait ce monde elle-même, fondant en grandes inondations d’eau qui peu après s’évapora elle aussi. C’est au bout d’une petite dizaine de minutes que ce macabres spectacle s’arrêta, la sphère ayant atteint sa taille maximale. Puis personne ne vivait à la surface d’Argus, en dehors de son bourreau et son chauffeur, qui ne disait mot depuis son spationef, ne pouvant s’empêcher d’être horrifié. C’était donc ainsi qu’un monde mourrait… Il avait déjà vu une planète exploser par le passée, des mains de son premier employeur Freezer. Mais les explosions sont impersonnelles, rapides. Un spectacle morbide d’une toute autre nature s’offrait à lui, désormais… Même s’il parviendrait plus tard à vivre loin de tout ceci, cela le hantera probablement jusqu’à la fin de ses jours.« J'ai si longtemps attendu ce moment ! Enfin, mon estomac arrêtera de gronder ! »Mais pour le Dévoreur de Monde, c’était un festin glorieux.
Alléché à l’idée de faire sienne la force d’un nouvel astre, le colosse caprin réduisit la taille de sa sphère, la rendant aussi grosse que son poing avant de la zieuter avec avidité. C’était plus fort que lui, son instinct de prédateur le poussait naturellement à ce genre d’exactions. Non, plus qu’un instinct, c’était simplement une faim qui le tenaillait depuis beaucoup, beaucoup trop longtemps. Et alors qu’il avait enfin de quoi se sustenter, le peu de volonté qu’il avait alors le poussait à savourer l’instant présent. Sa bouche s’ouvrit alors, dévoilant toutes ses dents. « Bon appétit ! »
Argus n’était plus.
Plus qu’une coquille vide.
Un cimetière craquelé où les cadavres desséchés jonchaient les rues des villes fantômes.
Voici l’avenir que promettait l’Astrophage. | |
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