Age : 26 Date d'inscription : 05/01/2020 Nombre de messages : 198
Sujet: Re: [U13] - Conflits internes Sam 28 Jan 2023 - 16:43
omg wow
what a skin
so cool
wanna erp?
( ͡° ͜ʖ ͡°)
« C'est qui lui ? »
« J'sais pas. Je crois qu'il t'aime bien. »
« J'te prends en doggy quand tu veux, l'doggo. »
*CLAC ! KLAC *
Après avoir traversé ce qui ressemblait à un portail entre les différents mondes virtuel, voilà que nos trois compères se retrouvaient en plein milieu d'une cafétéria. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils firent la rencontre de l'illustre, du célèbre, que dis-je, du légendaire DOGE ! Le chien qui a du chien ! Celui-là même qui règle tous les problèmes à coup de batte de base-ball ! Tout le monde raconte qu'il était également le créateur du DogeCoin. La monnaie virtuelle la plus répandue de toute la galaxie de l'est ! Visiblement, ce dernier semblait s'être pris d'amitié pour Io, ou plutôt PyjamaShin !
Spoiler:
« Ah bon ? Tu veux qu'on soit copain alors ? »
would be cool !
want something bro?
« Euh... quelqu'un comprends ce qu'il dit ?»
« Attends, je vais lui parler ! »
Après avoir raclé sa gorge, le petit hérisson rouge prit une grande inspiration et...
« HEYA FELLOW BRUDAH WE'RE SEARCHING FOR DA QUEEN ! HELP US OR WE SPIT ON YOU TILL YOU DIE AND WE MAKE YOU DOG ROTI ! DAH YO OUNDERSTAAAAN- »
Voila ce qui risque de vous arrivez si vous suivez son exemple ! Tâchez de bien vous comportez sinon le staff finira par vous tomber dessus tôt ou tard ! Et si nous en revenions aux affaires des adultes, à présent ? Bien qu'il ne soit pas friand des histoires passées et encore moins de les raconter. La confiance qu'inspirait Setsuka permit à son interlocuteur d'en parler sans trop de difficultés. Malheureusement, ce dernier fut bien obligé de reconnaître que nulle part en son vaste empire il n'existait quelconque rituel ou tradition dans le but de partager son affection avec autrui. Tout ce qui lui venait à l'esprit n'était rien de plus qu'une poignée de main. Témoignant par cet aveux du gouffre culturel qui séparait ces deux là, Auros se sentit ridicule en exposant sa pensée, ce à quoi la demoiselle répondit que ça ne l'état nullement, ou qu'elle le serait également.
Ces mots tout comme ses pensées avaient quelque chose de réconfortant, loin de tout ce à quoi le tyran s'attendait avant leur rencontre. Pourtant elle avait plein de raison de la haïr, de le détester pour ce qu'elle a eut à subir... mais il n'en était rien. Auros quand à lui, cachait encore quelques rancunes vis à vis de certaines personnes figurant parmi ses anciens ennemis, qu'ils viennent ou non d'ici. Ce qui était clair, c'est que la jeune femme avait au contraire laissé tout ça derrière elle, sans quoi elle ne profiterait pas autant de ce moment en sa présence. Il aurait bien voulut croire que elle aussi essayait de passer outre ce qui s'est déroulé mais ce serait l'insulter que de dire qu'elle n'est pas déjà passé outre l'histoire tragique reliant leurs univers par de tristes souvenirs.
En tant que despote, le fils de Jarvis ne s'attendait pas non plus à ce que l'on essaie de le comprendre et encore moins que l'on témoigne de compassion à son égard. Pas une once de dégoût ou de haine ne trahissait les propos de la saiyanne. Elle était honnête avec lui et lui répondait en toute franchise, ce qu'il remarqua, sans étonnement cette fois. Encore une fois, elle ne voyait non pas un monstre à travers lui, seulement un homme rongé par ses obligations et des conséquences qui en découlaient. S'il devait y avoir un fardeau important au point qu'un seul pilier soit à même de le porter alors l'empereur y était désigné. Oublier sa morale, faire ce qu'il convient de faire et garder la raison en dépit de ses calvaires, telles étaient les obligations du dieu-empereur et jamais il ne pourra se pardonner d'avoir transgressée la troisième en se laissant manipuler.
Même maintenant, le simple souvenir de cette ange alimentait son désir de vengeance.
« Tu as peut-être raison. »avoua t-il
Aussi impensable que cela puisse paraître et aussi différente soit-elle, la göranienne semblait être la seule à le comprendre. En dépit de toutes ces atrocités, voilà comment elle le voyait réellement ?
*Mais... non.*
Qu'il serait confortable de profiter de cet instant pour tout lâcher. Toutefois, Jamais le dirigeant élyséen ne se permettrait un tel aveux de faiblesse. Qu'importe sa personne : son rôle, son devoir, l'image qu'il a érigée de lui même primaient sur le reste. Pas de remords, pas de tirades douloureuses ou de larmes à verser. Qu'il soit envoyé en enfer si vous le jugez nécessaire, jamais sa fierté ne lui donnerait le droit de se plaindre ou de se confondre en excuses. Pas après tout ce qu'il a fait. Endurer les conséquences de ses actes était la seule voie possible. Aussi devait-il remercier le destin pour que sa vie n'ait pas trouvée son terme au cours de la dernière bataille. Cela dit, Auros n'était pas le seul à être rongé par le passé et aussi bien que Setsuka arrivait à l'enterrer, son partenaire entrevoyait quelque chose dans sa réaction. Se pourrait-il que cette croix ornant son visage d'une marque ineffaçable, marque un moment douloureux de son passé ?
*Je connais ce regard.*
Cela n'a durée qu'à peine une seconde ; elle faisait comme si de rien était mais son visage, lui, ne mentait pas. Il y avait bel et bien quelque chose et l'élyséen s'en était douté depuis longtemps. Nul ne peut garder le sourire en toute circonstance en ce bas monde, pas même elle. Quoi que puisse être la source de ses maux enfouis, il fallait faire preuve d'une force monstrueuse pour les chasser en un clin d’œil. Ce fut tout du moins le constat que fit l'homme en posant les yeux sur son visage alors que l'expression de ce dernier se changeait en un instant. Écoutant son histoire sans interruption, il prit le gant de toilette et commença à se laver à son tour tandis qu'il se faisait une image mentale de ce récit. Lorsqu'elle eut terminé de lui décrire cette partie peu enviable de son passé, l'empereur reposa sa tête contre son poing, bras accoudé au rebord. Après l'avoir entendue jusqu'au bout, comment ne pas compatir à son sort ?
« J'ignorais que ta planète avait connue la guerre. C'est d'autant plus étonnant, d'après ce que j'en ai vu. »
Bien qu'isolée dans les recoins les plus reculés d'une galaxie, même Görana souffrait d'un passé tourmenté par la guerre. Qui l'aurait bien crû après avoir eut un avant goût des festivités de ce monde ? Bien qu'il n'ait pas prit le temps de rester pour l'envolée hivernale, le dieu de la destruction se doutait que les habitants prônaient les valeurs de la paix. Si Auros avait du mal à suivre cette histoire de magie ou d'esprit décidant de l'avenir de chacun, il comprenait qu'il s'agissait d'un tournant décisif de sa vie et que cette décision, qui aurait dû lui appartenir, lui avait coûté très chers. Quel-qu’ait été le but de la « mère » de Setsuka, il était devenu clair qu'elle l'avait élevée dans le but de l'utiliser pour mieux parvenir à ses fins.
*Les parents...*
Il n'ajouta rien de plus. Elle était suffisamment affectée comme ça, même si elle n'en montrait rien. Croyant desceller de la peine dans sa voix, le monarque prit soin de ne pas retourner le couteau dans la plaie en s'engouffrant plus loin dans ses mémoires. S'il avait su, peut-être qu'il n'aurait jamais posée la question. En y réfléchissant, il regrettait déjà de l'avoir fait. Enterrer le passé, porter son regard vers l'avenir, chasser ses peines en continuant d'avancer... peut-être n'était-elle pas si différente de lui, finalement. Quelle ironie, c'en était à se demander ce qu'il serait advenu d'eux si leurs places avaient été inversées.
La jeune femme avait beau minimiser en faisant de cela « une histoire comme une autre », son interlocuteur la regarda sans afficher d'expression particulière. Cachant son désaccord, il voyait en ces propos un moyen de laisser couler l'eau sous les ponts ou d'oublier pour mieux pardonner, chose qu'il voyait d'un mauvais œil, lui qui était prêt à commettre un patricide pour se libérer de l'influence de son propre père.
« Peut-être qu'il est un peu tôt pour en parler. »conclut-il.
S'attarder sur le sujet n'aurait rien amené de bon selon lui. Attrapant la serviette qui lui fut donnée, il se leva à son tour et se plaça dos à la guerrière pour se sécher, cela fait il enroula la serviette autour de lui, toujours en prêtant l'oreille à ses dires. Donc elle aurait des absences ? Arquant un sourcil, l'être divin se tourna vers elle. Le fait que ce soit récent rendait cela d'autant plus intriguant. Bien qu'il se pourrait que la cause de cela soit naturelle, l'intuition de son compère l'amenait à penser le contraire. Toutefois, la saiyanne ne semblait pas en mesure de décrire exactement quand est-ce que cela avait commencé. Ce problème, ce serait-il manifesté après son passage au paradis ou bien se pourrait-il que ce dernier soit présent depuis plus longtemps qu'elle même ne l'imaginait ?
« Plus je t'écoute, plus je me dis que ces fameux esprits dont tu me parles ne sont pas aussi bienveillants que cela. »
D'abord Drokane, maintenant les absences... que pouvait bien être les raisons amenant ces entités à s'acharner sur le destin de la göranienne ? En ce qui concernait sur Terre, Auros fit le lien direct avec le vœu de Vegeto envers Zarama, celui de ressusciter les victimes de la dernière guerre et ce à l’exception des malveillantes. Un retour à la vie pour le moins compliqué, à n'en pas douter : quel plaisir que de retrouver sa génitrice après de nombreuses années pour en récolter un florilège d'insultes. Quoi qu'il en soit, il était devenu clair que notre héroïne avait agit contre son gré. Un état de fait qui ne fit qu'accentuer la méfiance d'Auros. Lui qui fut victime de la corruption de Towa, craignait que quelque chose de similaire ne se produise à nouveau.
« Et tu l'écraserais, ça je n'en doute pas. »
Ayant déjà été témoins de la force de la saiyanne, le guerroyeur vit en elle un potentiel bien supérieur à celui du commun des adversaires de son univers. En un sens, elle comprenait également pourquoi les forces armées d'Elyséa se sont données d'arrache-pied pour exterminer son espèce dans son ensemble... du moins, elle croyait le comprendre.
« Détrompe toi : nous ne les avons pas massacrés pour leur barbarie, ceci n'était que la version officielle. »
La nature guerrière et cruelle des saiyans n'était plus à prouver depuis longtemps mais ce simple motif ne suffisait point à décimer toute leur espèce. L'Empire universel était largement en mesure de réprimé tout acte de rébellion de leur part après avoir entamé leur conquête. La véritable raison de cette boucherie était bien plus étrange et mêlée de mystères.
« En vérité, nous cherchions à à empêcher une prophétie de se réaliser. Bien sûr, je ne t'ai rien dit. »
Il ne donna pas davantage de détails à ce sujet. Préférant que le secret finisse enterré et oublié dans les ages, il sauta sur l'opportunité de changer de sujet lorsque la brune commença à avoir faim. Prenant le temps de s'habiller à son tour en reprenant le nom de « Jin », il enfila les vêtements à disposition dans une armoire et se para d'un costume chic avant de quitter la salle de bain pour récupérer sa perruque et son nouveau masque. Comme Lydia l'avait affirmé plus tôt dans la soirée, cette tenue lui allait à ravir. C'en était presque à croire qu'elle avait été confectionnée juste avant leur arrivée dans l’hôtel.
« En voilà une bonne idée. Nous n'avons rien mangé depuis que nous avons quitté ta planète. »
Laissant l'embarras du choix à sa partenaire, il ne fut guère surprit qu'elle se colle une nouvelle fois à lui pour lui montrer la liste des plats disponibles. On pouvait même dire qu'il commençait à s'accoutumer à son comportement bien qu'il ne soit pas du genre tactile. Agitant sa main au dessus de l''écran, il fit défiler les plats longuement. Pensif, il réalisait seulement maintenant qu'il n'avait jamais prit le temps de s'intéresser au goût de Io. Pour lui, le « nouveau » kaioshin n'était qu'un enfant ou au mieux l'équivalent d'un petit frère à l'imagination débordante et malgré ses efforts, son homologue n'arrivait pas à se remémorer la dernière fois qu'il avait partagé un repas en sa présence.
« Ils mangent quoi, les gosses d'ici ? »pensa t-il à voix haute.
S'arrêtant sur la catégorie des plats destiné aux enfants, il se dit avoir enfin trouvé quelque chose qui conviendrait à ce chers Kirua. C'était évidemment sans compter sur le fait qu'il viendrait le voir pour jouer les pique-assiettes.
« Cela devrait convenir... j'imagine. »
Steak-Frite avec sauce au choix et cheeseburger avec la glace en dessert, ou la carte Joker pour les parents qui veulent éviter de se prendre la tête pendant des heures avec des enfants difficiles. Confirmant sa sélection d'un tapotement de doigt. Il fi glisser la tablette sur la table pour la redonner à la porteuse, au cas ou elle souhaiterait encore ajouter quelque chose (ce qui ne serait guère étonnant compte tenu de l'appétit des saiyans). Tournant son regard vers le sien, il fut comme interpellé par la question suivante : comment était-il devenu ce qu'il est aujourd'hui. La question semblait très orientée : il ne s'agissait pas de savoir ce qui faisait de lui l'empereur mais plutôt le dieu de la destruction de cet univers. Voila une interrogation dont les réponses ravivront de nombreux souvenirs.
« Ça n'a rien de très spécial mais voyons, par ou commencer... ? »
Farfouillant dans sa mémoire, il baissa les yeux quelques instant alors que ses iris furetaient de droite à gauche avant de revenir vers elle. Qu'y avait-il de si compliqué à révéler quelque chose qu'il avait lui même vécu ? Auros, chercherait-il à lui mentir... ou plutôt à omettre certains passages de son histoire ?
« En temps normal, un dieu de la destruction est sélectionné par son prédécesseur lorsque ce dernier souhaite léguer son devoir à quelqu'un d'autre ou s'assurer qu'il y aura encore quelqu'un pour s'en acquitter s'il venait à lui arriver quelque chose mais je suis un cas à part. »
Ce fut le moins que l'on puisse dire.
« Mon père étant le précédent, il m'a élevé et entraîné dans le but que je puisse un jour prendre sa place. Je lui dois en grande partie les pouvoirs que j'ai obtenu jusqu'à maintenant, même s'il m'en coûte de l'admettre. »
Une certaine forme de haine émanait de sa voix au cours de sa dernière affirmation. Il était plus qu'évident qu'il ne le portait pas dans son cœur mais il avait également un certain dégoût à la simple idée de lui « devoir » quelque chose. Ça lui donnait l'impression de ne pas avoir mérité ce qu'il a acquit auprès de lui.
« Passons. Au terme de nombreuses épreuves, j'ai acquis de nombreux pouvoirs divins ainsi que droit de le seconder dans sa tâche mais ce n'est que lorsqu'il nous a quitté que l'éternité m'a été accordé. »
Donc Auros ne serait pas immortel depuis si longtemps ? Jouissant d'une longévité déjà étonnante, les élyséens n'avaient que faire de la mort et ne craignaient nullement la vieillesse : nombre d'entre-eux perdaient la vie avant d'approcher de la moitié de leur espérance de vie. Le fils de Jarvis ne faisait pas exception à la règle, lui dont le trépas aurait pu être décider à grand coup de justice populaire.
« Pour Io, c'est complètement différent : son statut a été décidé à sa naissance. C'est drôle mais il serait plus judicieux de dire que c'est à lui que l'univers appartient. »
Comme il est ironique d'employer ce genre de mots quand on domine l'univers dans sa quasi-totalité. Pourtant, ces propos n'étaient pas dénués de vérité. Là ou Auros ne faisait que supprimer ce qui ne convenait à sa conception d'un monde idéal, le garçon redoublait inventivité pour créer des choses nouvelles et alimenter son support de création par de nouveaux chefs-d’œuvre.
Pour ainsi dire, on pouvait autant le dépeindre comme un dieu qu'un artiste.
Setsuka
Age : 30 Date d'inscription : 10/08/2018 Nombre de messages : 247Bon ou mauvais ? : Neutre Zénies : 1350
Mais alors que le kaïoshin se demandait ce qui s’était passé, un individu à la fourrure soyeuse et à la démarche envoûtante l’observait, caché derrière des arbres (en carton, vu qu’ils sont dans une cafétéria!).
« Ha-ha ! Ce gros nul vient de se faire bannir ! » Pointa du doigt le type qui venait de disparaître l’avatar de Nelson des Simpsons.
Et c’était sans compter sur la présence de Cisla, cet antique modo de JV.com qui a fait un record vocal d’une phrase très connue toujours disponible sur youtube, et donc qui s’avança vers Io (qui a l’air d’être attractif pour les gens d’ici…) pour lui dire :
« Coucou, tu veux voir ma b... »
Fort heureusement, le chenapan fut expulsé avant d’avoir pu commettre son crime, car ici il n’était pas modo et on avait l’habitude de ses conneries.
Io devait avoir virtuellement faim, aussi « l’observateur inconnu de derrière les arbres factices » de tantôt décida de l’approcher.
Spoiler:
Ses pas faisaient des « pom-pom-pom » très gai lorsqu’il se déplaçait. Une fois à niveau de PyjamaShin, il lui tendit une grosse sucette.
L’ours avait l’air ma foi tout à fait charmant !
Du côté d’Auros et Setsuka :
Bien que le dirigeant Elyséen n’était point accoutumé à être soutenu et à soutenir ; ou tout du moins pas de manière habituelle, c’était tout à fait ce qu’il faisait actuellement avec son invitée. Il lui prêtait une oreille attentive et s’intéressait à elle, bien que cette dernière puisse être pénible à cause de sa tendance à s’étaler en bavardages.
Durant leur conversation, qui sautait d’un sujet à un autre (ce qui, pour une vive d’esprit comme Setsuka était normal que d’engager plusieurs « thèmes » à la fois), l’Empereur lui enseigna notamment qu’ils avaient exterminés les Saiyans non pas à cause de leurs « traditions » de barbare, mais pour empêcher la réalisation d’une conjecture déplaisante, à priori.
Le souverain avait pu constater que l’appendice poilue de la göranienne s’était excité à l’entente de ce début d’histoire – signe qu’elle aimerait en savoir davantage. Toutefois, lorsqu’il rebondit sur le sujet de la nourriture, l’autochtone compris qu’il ne désirait pas s’étaler davantage – et puis l’appel de la bouffe était plus fort ! Donc elle passa également à autre chose, héhé !
Bien sûr, Setsuka commanda tout une desserte de mets qui lui paraissaient délicieux. Contrairement à ses « congénères » (Notez bien les parenthèses, toujours très importante puisqu’elle ne voit nullement comme une saiyan !) nonobstant, la jeune femme était partageuse et ne gardait pas jalousement la nourriture qui lui était primo destinée.
Les connaissances fournies par Auros énergisait de nouveau sa queue de singe, et ses grands yeux curieux fixaient avec intérêt le Roi.
« Il a pas l’air très cool ton papa, vu comment t’en parles ! » Réagit-elle suite à l’évocation de ce cher géniteur décédé, la bouche en rond, surprise. « Et ta maman alors ? Je sais que vous n’avez que deux parents vous autres, mais sur Görana on a plusieurs papas et plusieurs mamans vu que la polygamie c’est ce qui est « normal » chez nous ! » Dit-elle joyeusement en s’asseyant en tailleur avec souplesse. « C’est trop cool d’avoir plusieurs parents, en plus j’ai plein de frères et de sœurs ! Et toi, t’en as, dis ? »
N’ayant aucune idée de ce dans quoi elle s’embarquait ; celle-ci le regardait avec un grand sourire attentionnée, prête à entendre ce qu’il voudrait bien lui dire sur sa famille.
« Tu sais, quand j’étais petite je ne contrôlais pas ma transformation en gorille géant, alors à cause de ça j’ai tué plein de gens – même deux de mes frères et trois de mes sœurs. » Son sourire s’effaça quelques instants, mais les traits de son visage n’avaient pas l’air grave pour autant – ils étaient apaisés. « Mais ils continuent de vivre à travers moi ! Et tu sais pourquoi ? Parce qu’ai fait de mon mieux pour apprendre qui ils étaient à travers leurs proches. » Son sourire, paisible, appuyait ses dires. « Oh, bien sûr, quelques personnes ont tenté de me tuer par vengeance, mais elles étaient en perdition. Alors on les a aider à revenir à la raison autant que possible ! Parce que, sur Görana, on pense que les représailles ne font qu’entretenir un cercle de haine et de guerre, alors on fait en sorte de trouver la paix, que l’on soit victime d’un mal ou à l’origine de celui-ci de manière involontaire. »
Un grognement de désespoir en provenance de son estomac retentit alors, et la jeune fille se mit à rougir jusqu’aux oreilles.
« Eeeeuuuh et doooonc, Io il est né pour le rôle qu’il incarne, je comprends ! Mais il accompagnait ton père alors, avant que tu prennes le relai ? » Interrogeait-elle de nouveau pour passer à autre chose que l’embarras provoqué par son ventre qui criait famine.
DONG-DONG-DIIING
« Nyeh ? » Fit-elle en tournant la tête de tout les côtés, cherchant la provenance du bruit. « Aaaah ! Ça doit être le maaanngerrr, ouiiiiii ! » Fait-elle en se levant d’un bond pour accourir à la porte d’entrée.
En l’ouvrant d’un grand geste gai, elle surprend les serveurs dans le couloir.
« Coucouuuu ! On a trop faim, alors merci aux cuisiniers et à vous ! » Dit-elle en tendant les bras pour faire rouler les différentes dessertes à l’intérieur (avant de se rendre compte qu’elles « planent » comme les overboard et la dolorean).
« Euuuuh… de-de-ri-rien... » hasarde l’une des personnes venu les servir, rouge pivoine.
Eh, oui, car Setsuka a ouvert la porte en étant en sous-vêtements – ce qui n’est pas tellement habituel dans le reste du monde que de se présenter de la sorte devant quelqu’un, encore une fois !
Refermant la porte principale, la jeune fille laisse la desserte destinée à Io devant sa chambre (elle a toqué, mais il ne répond pas, il doit être concentré dans ses jeux!) puis pousse celles destinées à Auros et elle-même jusque dans leur chambre.
« Ouaiiiiiis ! Le manger c’est la viiiie ! » Fait-elle gaiement en se rasseyant aux côtés de son partenaire pour commencer à bâfrer. « Oh ! Je te pose pleiiiin de questions, mais je te demande même pas le plus important au fait ! Est-ce que ta vie te comble et te rends heureux ? Est-ce qu’il te manque quelque chose dans ton existence ? »
Cette remise en question était un « enseignement de vie » basique chez les göraniens. En fait, le but ultime de la vie selon eux est de ne pas se poser la question de savoir si l’on est heureux, justement.
« Tiens, goûte ça, c’est trop bon ! Fais « Aaaaah » ! » Fit-elle ensuite, après avoir goûté des gambas épicées fortement appréciées, tendant une fourchette vers la bouche de son compagnon avec un sourire niais.
C’était peut-être cela qui les rapprochait : elle ne faisait pas de « chichis » ou de « manières » par rapport à la fonction ou au statut de celui que Setsuka accompagnait. Il n’y avait pas de faux semblants, juste deux êtres très différents qui pouvaient être eux-même l’un avec l’autre.
Auros
Age : 26 Date d'inscription : 05/01/2020 Nombre de messages : 198
« Il s'est fait bannir... ça veut dire qu'il reviendra plus jamais ? »
« Bah, c'est qu'un pseudo de moins. »
Et oui, NIKLÉM0D0S n'en était plus à un pseudo prêt. Avec ces nombreuses adresses mails et identifiants qu'il avait prévu à l'avance, notre ami déviant finira toujours par revenir à la charge... jusqu’à ce que les forces de l'ordre ne finissent par se charger de son cas. Son attention attirée par le rire moqueur d'un inconnu, PyjamaShin tourna la tête mais il ne vit personne. Personne... à part ce curieux personnage.
« Ce pseudo, mais c-c'est... »
« C'est qui ? »
« C-C'est Cisla ! Le maître du cochon grillay ! »
Éprouvant une certaine forme d'admiration pour cet individu dont Io ne connaissait rien (et c'est bien mieux ainsi), le hérisson rouge tomba sur ses deux genoux puis se prosterna devant lui comme le ferait un fanatique devant son idole. Quelle ne fut sa déception lorsque la sentence de ce dernier fut prononcée avant même qu'il ne puisse terminer de formuler son ultime proposition.
« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!! »
« … voir quoi ? »
Son compagnon ne répondit point. Anéanti par la sanction de celui qu'il vénérait tant, il resta là, au sol, sans réaction... ou presque.
« Gneu ? »
Il ne fallait pas rester ici, car le danger guettait encore. A ce propos, un curieux individu venait tout juste de sortir de sa cachette . S'avançant joyeusement vers le jeune kaioshin, ce dernier afficha une mine réjouit quand une sucrerie lui fut tendue.
oh shit.
he's back !
« ... de quoi ? Oh non. »
Interpellé par la réaction du doge, le portrait craché de Knuckles releva vivement la tête avant de se relevé avec effroi ! Ce type là avait peut-être un pseudo très commun mais son skin l'était beaucoup moins. Quoi que ce charmant nounours ait prévu de faire, il semblait aussi bien attiré par l'avatar et le pseudo du garçon qui ne voyait en lui rien de plus qu'un nouveau camarade de jeu. Quoi que ce dérangé potentiel ait prévu, il valait mieux l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard.
« Woooaaaaah ! On dirait une vraie ! »
« Attends ! C'est un piège ! »s'écria Postoukancer, affolé.
« Un piège ? Mais... »
Comment ne pas résister à la tentation d'une sucette si ronde, si sucrée et savoureuse ? Les yeux du nouveau venu semblaient comme hypnotisés par sa forme en spirale. Telle une plante carnivore attendant sa proie, l'ours suspect ne bougea presque pas, agitant doucement la chose qui lui servait d'hameçon, il fut interpellé par le cri du hérisson.
« Arrête ! Celui-là c'est un vrai pyj ! »
« ... »
Ne répondant pas tout de suite, l 'ours tourna lentement son regard vers lui et laissa planer un bref silence avant de répondre...
« Ce sont ceux que je préfère. »puis fixa de nouveau son attention sur sa proie.
Subjugué par sa propre gourmandise, l'acolyte tandis la main vers ce présent, quand soudain...
« Je ne veux plus rien à avoir à faire avec ce vieil homme arrogant, imbu de lui-même au point d'en défier la mort. »
*... et il me tarde de la lui donner.*
Aaaah... les fameuses histoires de familles. Étions-nous vraiment obligés d'en arriver là ? La curiosité sans fin de la saiyanne l'amenait visiblement à s'intéresser à tout, même si ça voulait dire qu'elle mettait également les pattes là ou elle ne le devrait pas. Au vu de la façon dont Auros pestait au sujet de son paternel, il était clair que le sujet était à éviter : ce qui fut de l'admiration pendant un temps s'est changé en haine, une haine véhémente inspirant un fort désir de prendre sa revanche. Le moins que l'on puisse dire, c'est que notre grand empereur n'était pas très tourné vers la famille, sans quoi il ne serait peut-être pas le dernier de sa lignée encore en vie.
« Morte en couche. Par contre c'est quoi cette histoire ? Je ne vois pas l'intérêt d'avoir plusieurs parents. A t'entendre, on croirait qu'ils sont... comment dire ? Qu'ils sont remplaçables ? »
Il l'avait dit aussi sèchement que ça lui est venu à l'esprit. Outre la mort de sa génitrice, la seule idée d'avoir de multiples parents, soit plus qu'un père et une mère, était pour lui un concept à la fois sordide et rabaissant. Comment diable pouvait-on se qualifier ainsi tout en partageant sa progéniture avec autrui. Si Elyséa peinait déjà à tolérer la polygamie chez les puissants, ce qu'évoquait Setsuka était incompréhensible pour son interlocuteur qui n'hésitait pas d'émettre bien des réserves à ce sujet.
« Passons, je n'ai ni frère, ni sœur. »continua t-il en agitant la main, comme pour éloigner le sujet.
Une vérité doublée d'un mensonge par omission. Fils unique, il avait bel et bien un frère. Quelle histoire paradoxale, surtout quand on sait qu'il fut celui qui lui a ôté la vie. Ceci dit, il se ravisa après avoir prononcés ces mots-là : pourquoi s'entêter à garder le silence alors que la seule personne lui prêtant l'oreille en bien des années déballait librement sa vie devant lui.
« Enfin... ce n'est pas tout à fait vrai, j'en avais bien un, oui. Il est parti, lui aussi.»
Auros se gratta le dessus du crâne, réfléchissant à comment raconter cela. Tant de bons moments pour une triste fin... comment en faire récit sans avoir à faire pleurer dans les chaumière ? A vria dire, il aurait préféré éviter le sujet mais la brune devant lui semblait aussi curieuse qu'attentive alors autant ne pas la décevoir et tout lui raconter dans les moindres.
« Il s'appelait Makra et son existence entière se résume à un vaste mensonge. »
Laissant un moment de pause, il alla s'installer sur le fauteuil le plus proche et reprit.
« Nous étions jumeaux. Toujours collés l'un à l'autre, nous avons passées chaque épreuve ensemble. Rien ne pouvait nous résister, du moins à l'époque. »
Le regard tourné vers le ciel, ses yeux nostalgiques se perdaient dans l'immensité de ses souvenirs. D'aussi loin qu'il se souvienne, ce « frère » était le seul à lui avoir tendu la main lorsqu'il en avait vraiment eut besoin.
« Mais tout ça appartient au passé. Nous nous sommes entre-tués. »
Bien que l'idée soit tentante, mieux ne vaut pas lui demander qui à gagner, même pour blaguer. Vraiment.
« Père avait tout manigancé. Il nous a élevé dans la haine de sa personne pour nous ''renforcer''. Quand il eut vent que nous comptions nous en prendre à lui, il nous a ordonner de nous battre l'un contre l'autre dans un duel à mort. Le tout entouré de spectateurs, au beau milieu d'un coliseum. »
*Quand j'y repense, il avait vraiment pensé à tout.*
« Alors nous avons obéit, comme toujours. J'en garde un souvenir... marquant. »
Appuyant ses dires en retirant son masque, c'est avec cette rage emmagasinée qu'il révéla par cette action que celui dont il faisait mention était également la personne qui lui avait brumé le visage ainsi à la moitié en plus de l'avoir privé d'un bras. Un véritable paradoxe quand on connaissait la nature de ce dernier.
« Si tu veux tout savoir, ce n'est que bien plus tard que j'ai appris que ce fameux "frère" avec lequel j'ai été élevé n'en a jamais vraiment été un. Nous étions scindés, divisés, affaiblis pour être mieux dirigés. En d'autres mots... »
Appuyant son pousse contre son buste, il rajouta :
« Je suis Makra. »
En les divisant dès la naissance, Jarvis fit cet aveu : le potentiel de cet enfant était bien trop grand pour qu'il ne prenne pas quelques précautions afin qu'il ne puisse échapper à son contrôle. Ainsi, les deux moitiés d'un seul être vécurent enchaînées sous l'influence d'un père pour seul maître. Curieusement, cette histoire n'était pas très différente de celle que racontait Setsuka. Non pas simplement parce que son récit n'inspirait pas la joie mais que elle aussi, était passée par des épreuves similaires au dirigeant de cet univers.
« Je vois... »
Contrairement à celui qui chassait sa propre rancune pour ne pas de nouveau y succomber, la saiyanne semblait douée d'une faculté à accepter la réalité telle qu'elle se présentait à elle et Bien qu'elle ne puisse entièrement cacher sa peine, il fallait être doté d'une force inimaginable pour garder le sourire en toute circonstance. C'en était même impressionnant. La vraie question, cependant, était la suivante :
Combien de temps pensait-elle tenir ?
Le monde est cruel, bien plus qu'elle. Il n'y avait rien d'étonnant à ce que les plus insidieux se laissent tenter à l'idée de corrompre une fleur aussi pure. Drokane, Maléfique... ces femmes n'étaient qu'un avant-goût. D'autres ennemis du même genre se viendront se mettre sur son chemin si la porteuse tendait à continuer sur la voie dans laquelle elle s'était engagée.
« En ce qui concerne Io, ce n'est pas tout à fait-... oh ? »
Voulant répondre à la question qui concernait le garçon, l'élyséen se ravisa lorsqu'il fut interrompu par la sonnerie. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit son invitée se jetée vers l'entrée telle une souris affamée devant un fromage.
« Hé ! Attends ! »prévint-il !
Mais que nenni ! La guerrière avait faim et elle voulait manger tout de suite ! Renfilant son masque en vitesse, c'est avec une certaine lassitude qu'il la vit ouvrir en petite tenue, toute contente d'accueillir les serveurs, mais surtout la fameuse nourriture préparée par le chef.
« Au moins ils n'auront pas perdue leur journée. »soliloqua t-il.
Et voilà qu'elle revenait toute joyeuse, la nourriture entre les mains. Malgré tout, cette incorrigible est parvenu à faire décocher un sourire à l'empereur. Cette petite escapade en dehors du palais était pour lui comme une sorte de thérapie personnelle. La question qui s'ensuit, en revanche, était plutôt inattendue. Auros, était-il heureux ? D'un point de vue extérieur, comment ne pas l'être ? Avec un palais rien qu'à soit, des serviteurs à ses petits soins et des admirateurs à chaque recoin. Qu'est-ce qu'un homme s'étant érigé comme un dieu avait bien à demander de plus ? Ceci dit, il fallait bien avouer que l'expression de son visage ne reflétait pas le bonheur. Pas toujours, du moins. Même en se cachant derrière un masque, il n'a jamais pu cacher entièrement la rancœur l'habitant.
« C'est bien le genre de question que l'on évite de se poser... parce que quand on vient à se le demander, on finit toujours par trouver quelque chose qui ne va pas aller. »
Éternel insatisfait,il ne se berçait nullement d'illusion. Nulle vie n'est sans défaut . La sienne n'était peut-être pas son idéale mais il l'a choisie dans un but bien précis : faire mieux que son prédécesseur. Oui, faire de l'ombre à celui qui lui a donné la vie pour mieux le plonger dans l'oubli. Encore un désir de revanche. Quand diable cette obsession ne cessera t-elle de lui revenir ? Il n'était guère étonnant que Towa n'ait eut beaucoup de difficultés à s'emparer de lui mais revenons-en à la question de la göranienne. Elle devait attendre, elle allait devoir attendre.
« Je laisse la question en suspend, pour l'instant. »
Accoudé à son fauteuil, le despote avait déjà trouvée sa réponse. C'était juste... qu'il ne voulait pas la partager. Bien qu'elle ne lui convienne pas totalement, cette vie qu'il menait lui donnait un sentiment de sécurité.
« Hein ? T-Tu fais quoi là ?! A-...»
Mais alors que Setsuka découvrait les plats, cette dernière eut l'idée saugrenue de vouloir nourrir son interlocuteur, un interlocuteur bien peu à l'aise à cette idée. Ils avaient beau être seuls, on dirait bien que l'un d'entre-eux n'allait pas se laisser apprivoiser aussi facilement. Ni une, ni deux, celui-ci attrapa la fourchette avant qu'elle n'atteigne sa bouche... ce fut du moins ce qu'il aurait voulu. A peine eut-il terminé ce qu'il voulut dire que la brune lui enfourna un gamba épicé dans la bouche. Au lieu de se plaindre, il aurait mieux fait de lui dire qu'il n'en a jamais été fan.
Pedobear avait eut ce qu’il méritait, heureusement que ce preux chevalier de Doge était intervenu !
Et alors qu’ils allaient enfin pouvoir se poser un peu à la cafét’...
ALERTE EVENEMENT !
Un grand panneau bleu apparu devant les yeux de chaque « joueur », flottant dans les airs.
« Une déferlante de démons s’apprêtent à envahir la zone X-T09. Vous devez les exterminer. Type de jeu : Doom Armes au choix : corps-à-corps, distance ou hybride, à sélectionner au début de l’évènement. Récompense : Dépend du nombre d’adversaires éliminé par le joueur
Voulez-vous participer ? »
El doggo venait de mettre son casque de guerrier sur sa tête. Il était visiblement prêt à s’adonner à la tuerie style Doom. En même temps, ce genre d’évènement c’est SUCH WOW !
Pas mal de joueurs furent téléportés – pour ceux qui avaient accepté « l’invitation ». Ils se retrouvèrent sur le typique champ de bataille désolé de Doom, formant un rang qui s’étendait à perte de vue, face à des démons.
Si PyjamaShin acceptait cette requête, il allait comprendre la difficulté éprouvé par les « gens qui ne sont pas des kaïoshin ». Eh oui ! Peut-être disposait-il de pouvoirs exceptionnels dans sa vie réelle, mais ici il était logé à la même enseigne que tout le monde ! Et croyez-moi, ça pique quand un chien de guerre démoniaque fait de la charpie avec votre visage !
Fort heureusement (non), le renommé Yuda (ou tout du moins son avatar) d’Hokuto No Ken était présent du côté des défenseurs. Avec lui et ses fabuleux talents en maquillage, on est sauvé ! Il ne manque plus que Jagi pour former le duo des monstres et on est paré à toute éventualité !
Du côté d’Auros et Setsuka :
« Ben il a l’air chiant ! Mais s’il est toujours en vie, il doit t’embêter souvent mon pauvre ! » avait-elle questionné à propos du père d’Auros.
Setsuka ne semble nullement étonnée qu’il ne s’entende pas du tout avec son paternel. À vrai dire, ce n’est pas parce qu’on est génétiquement l’enfant de quelqu’un que cela veut dire qu’on est fait pour s’apprécier !
La manière dont il annonce le triste sort de sa mère n’est pas non plus susceptible de choquer quelqu’un avec l’éducation de la göranienne. La mort n’étant pas dissocié de la vie dans leur culture . De plus, il n’y a aucun intérêt à vivre dans le passé ou de se tourmenter pour des choses que l’on ne peut pas changer.
« Et ton papa il t’en a dit quoi de ta maman de son vivant, alors ? » Demande-t-elle tout naturellement, car le « devoir de mémoire » est une chose forcément transmise, et logique, à son sens tout du moins.
Elle éclate d’un petit rire quand il soulève l’étrangeté de la pluralité de ses parents.
« ça doit te donner cette impression parce que t’as pas vécu avec nous sur Görana ! Mais chaque personne qui prend une importance dans ton coeur ne peut pas être remplaçable. » Confirme-t-elle, sereine malgré les « habitudes d’expression » de l’Empereur qui sont toujours froides ou agressives. « Comme la polygamie est normale chez nous, ben forcément on a tous plusieurs parents ! Parce que, si tu veux, nos géniteurs ou ceux qui nous ont adopté ont eux-même plusieurs partenaires amoureux. » Celle-ci pose ses mains sur ses hanches, en pleine réflexion. « C’est trop bizarre de devoir expliquer ça alors que c’est naturel, mais que ça l’est vraiment pas pour pleiiiiin d’autres races des univers ! »
Alors que le Roi balaye littéralement de la main le sujet des frères et sœurs ; il revient sur sa décision quelques secondes plus tard – renouvelant l’intérêt attentif de la saiyan.
Celle-ci avait posé ses coudes contre ses genoux, assise en tailleur, déposant l’oval de son visage dans le creux de ses mains : une position idéale pour se concentrer totalement sur l’énonciation d’une histoire !
Patiente, l’autochtone ne l’interrompit pas pendant qu’il se livrait à elle. Ce récit était, pour sûr, complètement décalé et original. En définitive, Auros et Makra n’étaient qu’un seul et même individu qui avait été séparé en deux entités de manière à mieux les contrôler.
« Ouaaaaaaaaah… » Réagit-elle à la conclusion de ce périple surprenant. « Ton père est un sadique. Il ne t’a pas élevé pour t’apprendre à sourire, mais pour que tu deviennes parano ! » Celle-ci arbore une moue attristée. « Se méfier de tout et tout le monde ça permet de garder fermement les rennes d’un empire, ça je comprends aussi. Mais c’est aussi s’infliger le fait de n’être que l’avatar de soi-même : c’est commun à toutes les espèces vivantes de ressentir toute une palette de sentiments ! Et il faut les libérer, même ceux qui te font peur. Sinon tu vas passer ta vie frustré, et tu vas manquer pleiiiin de trucs qui te feront du bien dans la vie ! »
C’était donc sur cette dernière note que Setsuka s’était levée pour se diriger vers la porte et récupérer le fameux et tant attendu manger !
La réponse du souverain à la question primée « êtes-vous heureux ? » maintenue en suspend par lui-même, la jeune fille avait acquiescé de la tête lorsqu’il stipula qu’on trouvait toujours quelque chose à redire sur sa vie.
« Ah ben ça c’est bien vrai ! Quand j’ai fait la connaissance des terriens dans mon univers, ils passaient leur temps à se plaindre pour tout et n’importe quoi, c’était bizarre ! » S’esclaffa-t-elle. « Au lieu de glorifier la vie, ils passent leur temps à s’apitoyer sur leur sort. J’ai de la peine pour eux, car ils sont leurs propres tortionnaires. »
C’est alors qu’elle commet l’irréparable : enfourner une gambas (c’est trop bon, cheh à toi Auros!!) dans la bouche du Roi. Au début, rien. Puis, le massacre ! Ce dernier tire une tronche d’enfer et fait un bruit tonitruant !!
Alors la petite sauvageonne retire en vitesse la fourchette (et la gambas du même coup, quelle dextérité!) du palais royal affligé par cette recommandation maladroite. Elle éclate de rire et tape gentiment l’épaule de son concubin pour le consoler.
« Ooooh!Oh ! Ah-Ah-Ah ! Je suis désolée ! » Dit-elle en dirigeant la pointe de son couvert vers sa propre bouche pour manger cette pauvre gambas abandonnée. « *Crunch* Jchoré pas devichné que t’aime pas cha ! *Crunch*»
Après avoir engloutit ce satané crustacé, celle-ci tend un verre d’eau à son partenaire.
« Pour te rincer le gosier du goût de cette vilaine grosse crevette ! »
Celle-ci se met à dévorer un autre plat, semblable à un ragoût avec plein de légumes et de viandes différentes. Cette dernière s’empiffre mais bien plus lentement que ses congénères qui n’ont même pas le temps d’apprécier leur repas. La nourriture pour les göraniens doit être respectée, alors il faut se concentrer sur son repas !
« Est-ce que tu as des amis sur lesquels tu peux compter ? » Poursuivit-elle en reprenant leur conversation de base instinctivement. « J’ai saisis que ton éducation te pousse à être sur tes gardes tout le temps, mais il y a bien des gens qui ont réussi à te prouver que tu peux avoir confiance en eux !… non ? »
Celle-ci lui lance un regard interrogatif avant de boire le bouillon de son ragoût d’un air satisfaite, les joues légèrement rosies par la chaleur qui s’en dégage.
« Des personnes comme l’autre là, « Misha », y’en a toujours dans la vie, mais finalement, l’important ,c’est de ne laisser personne nous détourner de nos valeurs et de ce qui nous importe vraiment ! » Celle-ci lui offre un sourire réconfortant. « Une naze comme elle mériterait pas que tu deviennes quelqu’un de mauvais à cause de ses actions, pas vrai ? »
L’Empereur devait pourtant être craint et considéré comme un éminent tyran par à peu près tout le monde.
Mais « tout le monde » ne fait pas la démarche d’apprendre à le connaître et à l’appréhender comme la toute petite et insignifiante saiyan, venue d’un trou paumé, qui pourtant se donne sans détour à construire cette relation à ses côtés.
« T’as ni un parcours de vie facilitant, ni un travail simple pis t’es le roi de ton monde : du coup t’es la cible parfaite pour que personne ne prenne en considération ce que tu ressens. Les gens ont toujours besoin de rejeter la faute sur quelqu’un, et toi t’es tout désigné. » Conclut-elle avec cet air toujours serein sur le visage malgré le sérieux de cette discussion. « Ils ne se rendent plus compte que tu es un être doué d’émotions, parce que tu leur paraît inaccessible entre ton rôle et ta puissance. » Celle-ci prend une gorgée d’eau avant d’ajouter : « C’est pour ça que je veux être à tes côtés, pour leur rappeler que tu as un coeur toi aussi, derrière l’immenseeeeee montagne de glace qui t’entoure ! »
Un regard doux. Un sourire tendre. Une main posée sur celle d’Auros avec délicatesse. Il n’est plus seul.
Auros
Age : 26 Date d'inscription : 05/01/2020 Nombre de messages : 198
Plongés dans un décor horrifiant, voilà que nos héros se retrouvaient confrontés à une horde de démons plus hideux les uns que les autres. Qu'il était amusant de voir des joueurs utiliser des personnages venant de différents univers vidéoludiques pour se représenter. Cela donnait un effet d'autant plus drôle à la scène qui se déroulait sous leurs yeux, plus particulièrement pour la chienne à fourrure jaune habillée en secrétaire. Cette dernière incinérait tout sur son passage aux cotés d'un colosse en armure. De toute évidence, ce duo inégalable visait une nouvelle fois le sommet du tableau des scores.
« Cherchez pas ! Le meilleur à ce jeu là, c'est moi ! Yuuuuuuda ! »
Spoiler:
« L'autre y s'prend pour son perso. Eh gros sayeh c'est trop des déglingos ici. »
On peut dire qu'il y a une première fois à tout ,même aux expériences les plus traumatisantes de la vie. Honnêtement, ne laissez pas ce jeu entre les mains de vos enfants, vraiment. Pour en revenir à nos « parents », ceux-ci parlait justement e leur passé. S'il était devenu évident que l'un comme l'autre n'ont pas eut le droit à ce que l'on pouvait qualifier d'une enfance facile, Setsuka se montrait particulièrement intriguée sur le passé d'Auros. La haine qu'il vouait envers son paternel était palpable sur son visage. Cependant, il avait également mentionné son frre mais qu'en était-il de sa mère ? Il n'avait rien évoqué à son sujet jusqu'à maintenant.
« Nous lui avions déjà posée la question quelques fois mais il n'a cessé de contourner le sujet... notre insistance lui faisait perdre patience, alors nous nous sommes contentés d'images et de récits. »
Serait-ce un soupçon de monotonie dans sa voix ? Voila qui ne lui ressemble pas, vraiment pas. Ou est donc passé l'inébranlable Grand Destructeur, comme il aimait à s'appeler ? Serait-ce sa maman qui lui manque ? Non pas que son absence se fasse vraiment ressentir aujourd'hui. Disons simplement qu'il aurait aimé en savoir plus. Ceci étant dit, cette histoire de famille faisait partie d'un passé qui avait déjà brûlé. Se tourner vers ce qui n'existe plus ne changerait en rien la réalité, quelque soit la vie qu'il aurait voulue. Voila en partie pour quoi il avait cessé de regardé derrière lui : continuer d'avancer était la seule façon d'échapper à la hantise des cadavres accumulés sur le chemin ou des autres options qui auraient pu s'offrir à lui. Les remords n'auraient fait que ralentir son ascension si ce n'était pire.
En ce qui concernait l'autre sujet qui ne lui plaisait guère, il était devenu clair que notre tyran, même s'il la tolérait, ne voyait la polygamie d'un très bon œil. Chose incompréhensible pour les habitants de Görana qui ne voyait rien de plus que la normalité en cela, comme le confirmait son interlocutrice. Malgré les explications de cette dernière, il n'était pas bien compliqué de deviner que notre homme émettait quelques réserves à ce sujet. Ne s'attardant pas là dessus, il répondit plus directement sur les questions concernant son passé commun avec Makra. Captivée, la saiyanne l'écouta jusqu'au bout sans interruption mais ne se priva pas de commentaire, le tout en commençant par Jarvis, ou celui qui aurait été sensé se comporter comme un père.
« C'est le moins que l'on puisse dire. »confirma t-il avec une pointe d'amertume.
Oh que oui, Jarvis figurait bien parmi les plus grands sadiques que son fils ait connu et là encore, le mot était faible. Il s'était servi de lui, l'avait privé de son individualité, de sa puissance et de tout ce qui faisait de lui un être à part entière afin d'en faire son larbin favoris. Bien peu de fois, il avait daigné lui adresser la parole et oubliez tout de suite les mots doux : tout ce qui lui adressait jadis étaient des directives sinon des remarques. Jamais le fondateur de cet empire ne se serait perdu en sentiments ; les émotions humaines étaient pour lui l'opposé de la perfection qu'il avait tant cherché à atteindre.
« … mais ne te méprends pas. Je garde tout le monde sous ma coupe justement parce que je ne peux relâcher ma vigilance. Là d’où je viens, tout est vraiment différent de ton monde ou la confiance règne en maître. »
L'ambition, la volonté de pouvoir s'élever au dessus de tous les autres et d'imposer ses idéaux... ses choses là également propres à chaque espèces et le plus éminent des rois se retrouvait bien souvent entourés des faux sourires de serviteurs perfides qui attendaient la bonne heure pour faire sonner la dernière. En soit, cette paranoïa ne se justifiait autrement que part le mode de vie de l'empereur élyséen dont les ennemis faisaient partie du quotidien.
« Ceci dis, tu as peut-être raison. »
En effet, et ça le frustrait tout autant. Comment appliquer tel conseil lorsque celui-ci s'avère être la clef ouvrant la voie à vers une mort prématurée ? Les expériences passées n'auront fait que le confirmer. Aussi puissant puisse être cet empire, la confiance y avait depuis longtemps perdu son sens. La brune choisissait aussi bien ses mots comme ses moments. C'en était à croire qu'elle était l'incarnation même de la thérapie dont Auros avait besoin. Était-il heureux ? Refusant cette opportunité de se plaindre ou de dénoncer ce qui n'allait pas, il réserva sa réponse pour plus tard, un choix judicieux qu'elle comprit en confirmant ses dires : rien ne sert de s'apitoyer sur son propre sort...
… sauf celui-ci.
Ben ouais quoi, là par contre faut pas abuser ! A peine eut-il eut le temps de contester que la demoiselle colla un gamba dans la bouche de l'empereur. Une charmante attention qui n'eut ps la réaction escompté, dirait-on ! Qui aurait crû que le grand et puissant ingérant du septième univers aurait les fruits de mer en horreur ? Sa tête était presque risible ! Espérons que cette petite anecdote ne s’ébruitera pas... n'est-ce pas ? Toussant pour mieux se débarrasser du goût, il accepta volontiers ce verre d'eau et rinça sa bouche avec.
« Merci, préviens avant par contre. »remarqua t-il, avant de passer à la question suivante.
Des amis ? Tout dépendait de ce qu'il pouvait définir ainsi. Des alliés, oui. Des rivaux, encore plus. Mais... des amis ? Inspirant doucement, l'interrogé se gratta le haut du crâne et répondit simplement par un :
« Non. Non pas que je ne connaisse de personnes qui me sont vraiment fidèles mais aucune que je ne puisse vraiment qualifier "d'ami". »
Nullement attristé par cette révélation, il reprit.
« Rassures-toi, je me porte bien ainsi. Même avec mes vassaux j'ai toujours gardé une certaine distance. J'imagine que c'est aussi parce que j'ai été éduqué de cette façon. »
Voila qui n'était pas étonnant. Auros n'était certes pas dénué de moralité mais l'ambition et la façon de pensée que lui a transmis son paternel en faisait toujours un individu dangereux. Voir Setsuka ainsi rentrer dans ses bonnes grâces et ce tout en l'apaisant au cours de cette escapade était, sans exagération, un exploit qui en aurait surprit plus d'un. Nous n'en dirons pas tant pour celle qui s'est servit de ses plus mauvais cotés afin de le réduire en esclavage. La simple évocation de son nom horripila le concerné. Misha... s'il mettait jusque là sa rancune de coté envers les autres, le despote ne l’oublierait pas si facilement, elle et ses fourberies qui ont que trop durées. Après tout se ce qui s'est passé, comment répondre franchement que l'on serait prêt à passer l'éponge ?
« ... »
Ses yeux ne mentaient pas. Que ce soit Kaito, Scalio, Garou, Boneco, Tentra, Pythar ou tous les autres, le dieu de la destruction avait déjà mit sa colère de coté. Pour la sorcière, en revanche, c'était bien différent.
« Je lui ai fait une promesse et je compte bien la tenir. »
Serrant le poing, il affichait une nouvelle fois le visage sous lequel tout le monde l'avait vu: celui du seigneur enragé et sans pitié. Celui-là même qui répliquait au centuple à chaque offense.
« J'ai déjà passé l'éponge pour tes amis depuis qu'ils m'ont libéré de son emprise. Mais elle... non. Je ne peux la laisser s'en tirer aussi facilement. Il en est hors de question. Que l'on me colle l'étiquette du monstre ou du tyran, soit ! Cette ange factice mérite la mort. Si l'occasion vient à se présenter, crois moi, je la saisirais sans hésiter. »
Au moins, ses intentions étaient on ne peut plus claires. Désolé Setsuka, mais même toi tu ne pourras lui retirer cela. La blessure était bien trop profonde pour être guérie et la marque qu'elle a laissée ne fut pas sans conséquence. Auros était exactement ce qu'il devait être : le dieu de la destruction, celui qui sans détour, décide de ce qui peut ou non exister. En ce qui concernait sa « servante ». Le choix était fait depuis longtemps. Encore fallait-il déterminer qui de lui ou des agents du Grand Prêtre finiront par mettre la main dessus en premier. Dans un élan de compassion, la jeune femme lui fit passer ce message : malgré ce qu'il a vécu, ce qu'il est devenu pu de comment il était perçu... il n'était plus seul.
« ... »
Soufflant doucement du nez, il se leva de fauteuil et s'approcha de la baie vitrée. Restant silencieux quelques secondes, il contempla la ville, sans un mot et répondit.
« Ce sont des mots forts, tu le sais, n'est-ce pas ? »
Quelques mots pour lui faire comprendre qu'il n'était effectivement pas des meilleurs fréquentations. Bien sûr, il se doutait que la brune n'en avait cure.
« Tu t'en doutais sûrement déjà mais je projette de détruire ce monde parasité de toutes parts et ceux qui ont subit le même sort. Cela inclut toutes les personnes que nous avons croisées aujourd'hui. Est-ce que malgré cela, tu serais prêtes à maintenir ce que tu dis ? »
La détermination et l'empathie dont la demoiselle faisait preuve n'auront pas été sans conséquence. L'empereur élyséen lui accordait toute son attention et jusque là, il l'avait même laissé prendre d'importantes décisions. Prêtant l'oreille, il percevrait la moindre once d'hésitation si tant est qu'elle en avait une. Setsuka, comptait-elle vraiment s'engager dans cette voie ? Il va sans dire que sa prochaine réponse sera décisive. Saura t-elle le convaincre de lui accorder sa confiance ?
Setsuka
Age : 30 Date d'inscription : 10/08/2018 Nombre de messages : 247Bon ou mauvais ? : Neutre Zénies : 1350
La bataille de Doom battait son plein, et les pauvres compères se retrouvaient à devoir mitrailler des hordes de démons. Ici, Io ne pouvait faire usage de ses pouvoirs ! Seul sa maîtrise des armes pouvait l'aider !... euh, enfin s'il connaissait un peu les engins, parce que sinon, bon... c'est un kaoïshin après-tout, il possède le savoir !
« BLLLRREUUGUURAAAGGUEEE !! » Une sorte de démon avec un casque se jeta sur PyjamaShin !!...
... à bien y regarder, c'était effectivement ce gros dégueulasse de Jaggi, en fait. Il était tellement détestable que de toute façon, il était automatiquement du côté des ennemis, ce naze ! Enfin, il essaya d'utiliser sa pauvre maîtrise des arcanes du Hokuto pour défaire sa cible (au mieux il va réussir à le chatouiller, ouais !).
S'ensuivit une horde de mecs tout crado avec des crètes et des accessoires digne d'un remake de "cuir, moustache" de l'univers d'Hokuto No Ken (les fameux !)... et des trucs qui ressemblaient plus à l'idée de ce qu'on peut se faire des démons aussi, bien entendu !
Enfin, quand le périple des compagnons d'infortune prit fin et que le tableau des scores s'afficha, finalement ils n'étaient pas en si mauvaise position ! C'était même tout le contraire !
« Bien joué, joueur PyjamaShin. Vous gagnez l'accès à l'aile spéciale "Pokémon". Veuillez, s'il vous plaît, créer votre équipe de dresseur de pokémon avant d'être transporter dans la dimension adéquate. »
Une ribambelle d'options apparurent en la qualité d'un panneau virtuel devant notre mini-kaiöshin, lui laissant libre choix de monter sa fameuse équipe ! (https://tcm.pokecharms.com/legacy)
Du côté d'Auros et Setsuka
Nul amis à ses côtés, seulement des chiens fidèlement dressé. C'est ce à quoi on pouvait s'attendre de sa personne. Comme ce fait semble lui convenir, la saiyan accepte cette vérité sans en être attristé. Il a bien le droit de mener sa vie comme ça lui chante, après tout ! Il n'y a pas de "modèle-type" de chemin de vie à suivre !
L'empereur s'emporte lorsqu'elle évoque Misha. Celle-ci ne semble guère surprise : il n'a jamais caché son tempérament, et le fait d'être implacable lui colle à la peau.
« Lui foutre une raclée, ça elle le mérite, c'est sûr ! Je vais t'aider à la trouver si j'peux ! » affirmait-elle sur le moment, continuant de s'empiffrer gaiement. « C'que j'chvoulais chsurtout dire *crunch crunch* c'est qu'il faut pas laisser les individus comme elle te prendre ton humanité. » précise-t-elle alors en finissant sa bouchée.
Suite à sa prochaine déclaration, le monarque s'éloigne d'elle pour admirer la vue au dehors. La petite chasseuse le regarde faire sans en tirer aucune conclusion particulière, continuant de se délecter des mets fameux qu'on leur a apporté.
Il souligne que ce sont des mots emprunt d'un sens très important. Celle-ci opine du chef (avant de se rendre compte qu'il est tourné vers la vitre, tant pis ! Elle prend une dernière bouchée du gâteau aux fraises dans son assiette pour se consoler !) et le laisse poursuivre.
Le Roi expose alors ce qu'il compte faire de cette planète et de la vie qui y prolifère. La jeune fille l'écoute sans se précipiter pour lui donner réponse. Il est tellement tout le temps sérieux que ça fini par la contaminer !
Setsuka s'essuie convenablement la bouche et les mains avant de se lever d'un petit bond de cabri. Se faufilant aux côtés d'Auros, la saiyan l'imite : ses prunelles d'un bleu profond analysent la ville en contrebas, et les gratte-ciels plus hauts que leurs têtes.
« La mentalité du reste de l'Univers semble tendre vers un certain schéma, dans lequel tout le monde se permet de juger n'importe qui ! C'est pas logique ! » affirme-t-elle avec une pointe de pitié dans la voix pour ces gens-là. « Je ne suis qu'une visiteuse de passage dans ce monde. J'ai la chance d'être en vie ! De pouvoir admirer les néons de cette ville nauséabonde, de sentir la bonne odeur des plats qu'on nous a préparé, de me sentir bien dans ma peau et dans ma tête... »
Celle-ci s'avance pour se placer entre la baie vitrée où se perd le regard d'Auros et lui-même. Une fois face à lui, de son sourire joyeux et chaleureux, elle continue de sa voix calme et apaisante :
« Et j'ai la chance de réussir à toucher ton coeur, alors que tu as été élevé de sorte à être pragmatique, pas émotif ! » lance-t-elle en appuyant son index contre le plexus solaire de son compagnon quelques secondes afin de donner du crédit à ses propos. « Ceux qui ont créé les univers et qui les régissent nous laissent libre d'y vivre et d'explorer leur création. "Dieu de la destruction" est une fonction que ces bâtisseurs de mondes ont créé. » Celle-ci marque une pause, glissants ses petites mains dans celles du conquérant. « Tu comprends où je veux en venir : tu participes à l'équilibre de tout un univers par tes actions, et c'est un rôle naturel dans ce monde où nous sommes. Je ne comprends pas pourquoi cela devrait être à pointer du doigt ou négatif, alors qu'il s'agit de la volonté des Fondateurs de cet univers que nous avons l'opportunité de fouler ! »
Il y a des années lumières d'écart entre la manière de percevoir le monde de la plèbe habituelle et celle des göraniens.
« Pour conclure : j'ai foi en ton jugement, Auros. » Celle-ci caresse tendrement le dos des mains du monarque de ses pouces afin de le rassurer. « Et tu n'es pas une mauvaise personne à cause du rôle qui t'incombe, bien au contraire ! Il faut avoir les épaules pour prendre des décisions pareilles et supporter le regard moralisateur de ceux qui pensent être en mesure de te juger. » Ses yeux pétillent, son coeur tape tranquillement dans sa poitrine. « Même si tu ne me crois pas maintenant, ce n'est pas grave ! Mes actions futures parleront pour moi ! »
Candide, rêveuse, naturelle, certes. Cependant, les göraniens ne sont pas de ces personnes qui ont un regard de "bien parfait" et de "bien pensant" sur les choses. Ils sont directes, droits à leur manière, et ils glorifient l'Univers et leurs Dieux pour le fait d'avoir la chance d'être simplement là, en vie, sur cette terre qu'on leur lègue.
Auros
Age : 26 Date d'inscription : 05/01/2020 Nombre de messages : 198
Sujet: Re: [U13] - Conflits internes Ven 10 Mar 2023 - 23:50
« Ouaiiiiis, on a gagné ! »
« Tous... à lui seul... il les a presque tous tués ! »
« C'est quoi ce score de malade ? T'as triché, brudah ?! »
« Eh carrément gros, l'anticheat il est baisé, c'est nimp' ! »
On rembobine un peu, voulez-vous ? A peine la partie avait t-elle commencée que notre jeune camarade s'est adonné à ce que l'on aurait pu qualifier d'une véritable boucherie. Doué de réflexes dépassant les limite de l'imagination humaine (ou proche-humaine), c'est sous les yeux ébahis de ses concurrents qu'il s'accapara leurs proies en moins de temps qu'il en aurait fallut pour le dire ! De cette performance incroyable, il fit grimper son score jusqu'à ce qu'il atteigne le haut du tableau. Quelle humiliation pour les joueurs qui s'y sont adonnés de nombreuses journées sans s'arrêter. En dépit de leur temps passé à jouer, aucun n'arrivait à la cheville de cet adversaire haut comme trois pommes alors qu'il venait tout juste de s'essayer à ce jeu qui pour lui était encore une nouveauté ! De tous ses adversaires, nombre d'entre eux se sont déconnectés tant la pilule avait du mal à passer et quant à ceux qui restaient, ceux-là ne se sont pas fait attendre pour accuser de tricherie celui qui pourtant était innocent.
« Quoi ? Mais pas du tout ! C'était même plutôt facile ! »
ha ha! you serious?
« Oh, attendez, j'ai un message ! »
Découvrant fièrement sa récompense, le dernier des kaioshins profita du privilège d'entrer dans un monde dont il ne soupçonnait même pas l'existence.
« Trop bien ! Je peux aller à l'aile Pokémon maintenant ! »
« Sérieux ? Moi aussi ! »
hey guys, did you know that in terms of male human and female Pokémon breeding, Vaporeon is the most...
« Mais... et la princesse ? »
okay nobody care...
« Ça attendra, brudah. On peut devenir les meilleurs dresseurs de Pokémons faut pas gâcher cette chance, tu vois ? »
*CLAC ! KLAC *
« Euh d'accord, mais comment je monte une équipe ? Y'en a pleeeeeeeeein et je ne sais pas lesquels choisir moi. »
« Attends, laisse moi faire ! Avec moi tu vas avoir une équipe d'enfer !»
C'est le cas de le dire, oui. Suivant aveuglément les conseils de son « ami » hérisson rouge, obèse et qui louche (quelle erreur), le garçon le laissa soigneusement ce dernier choisir pour lui quels monstres de poche il serait plus judicieux de prendre avant de débuter son aventure. Ce dont il ne se doutait pas, en revanche, c'est qu'il n'aurait jamais dû lui faire confiance.
« Et voilà mon p'tit pote. Avec ça tu vas rouler sur tous tes ennemis, j'te le garanti ! »
Spoiler:
Oh mais quelle enflure, celui-là ! Si vous vous posez encore la question, évidemment qu'il savait pertinemment ce qu'il faisait en lui donnant cette équipe des plus... disons... spéciales ? Oui, c'était bien le mot. Personne n'aurait pu faire un choix aussi malavisé sans y mettre un peu de volonté. Croyant fermement que son camarade de jeu avait triché au cours de la session précédente, voilà comment Postoukancer comptait prendre sa revanche : en l'handicapant dès le départ.
Avec cette équipe, notre jeune ami allait très certainement être confronté à une route semée d’embûches mais bon, quand on commence à résumer ce qu'il a pu voir avant sa nouvelle aventure, on peut bien se dire qu'il n'en était plus à ça près. Pour en revenir aux deux autres et à leur discussion philosophique, il fallait bien avouer que le caractère d'Auros changeait du tout au tout lorsqu'il était question de trahison. Que ce soit Towa ou plus récemment l'ex-Général Barra, le dieu de la destruction en gardait un mauvais goût en bouche et ces propos étaient on ne peut plus clairs : l'un comme l’autre auraient à faire à son courroux tôt ou tard, chose à laquelle Setsuka acquiesça. Craignant peut-être que son hot perde le peu d'humanité qui restait en sombrant dans une interminable quête de vengeance, elle clarifia son propos afin d'éviter qu'il y ait méprise.
« Elle me l'a déjà prise une fois. Je ne laisserais pas cela arriver une fois de plus. »
Déshumanisé puis changé en marionnette articulée pour ensuite finir humilié par l'univers qu'il voulut dominer dans son immensité, le guerroyeur qu'il était conservera pendant longtemps les marques de sa défaite et de la manipulation dont il était victime. Son énervement enflammait son regard et nul ne doute que la göranienne ne se priverait pas de l'assister dans sa prochaine entreprise s'il était question de lui rendre la monnaie de sa pièce. Une charmante attention qui décrocha un sourire en coin de la part du conquérant. Si la vengeance n'était pas à l'image de la brune, elle semblait capable de s'y adonner s'en sans soucier lorsqu'il s'agissait de venir en aide à une personne qu'elle apprécie.
« Tes intentions sont louables mais je ne tiens pas à ce que tu partes à ça recherche, c'est qu'elle voudrait... »
L'ange démoniaque était connue de tous pour ces méthodes peu orthodoxes. Peut-être même qu'elle les observait en silence en attendant le bon moment pour agir, qui sait ? Après-tout, c'est ainsi qu'elle a procédé avant d'exposer son plan à Demigra pour que ce dernier finisse par déclencher le bain de sang dans lequel se sont embourbés leurs deux univers.
« … et puis de toute façon, j'aime à croire qu'elle fera l'erreur de se montrer tôt ou tard. »
Comme le dit l'adage, la vengeance est un plat qui se mange froid. S'il lui fallait la patience d'un sage pour se rendre justice en commettant l'irréparable, alors le fils de Jarvis se sentait prêt à faire l'effort de prendre sur lui en attendant qu'une opportunité ne se présente à lui. C'était une affaire personnelle dans laquelle il ne comptait impliquer personne, pas même notre amie saiyanne qui jusque là s'est toujours montrée pleine de bonne volonté. Non, c'était déjà décidé, il devait régler cette histoire tout seul. Rejoignant l'élyséen auprès de la baie vitrée, elle lui tint un discours qui ne le laissa pas de marbre. Tout le monde se permet de juger tout le monde, oui. Ce n'était un secret pour personne et pourtant le simple fait de le mentionner de la sorte sonnait comme un tabou indicibles. A lui qui semblait tout détester, elle n'hésita pas à lui dire à quel point elle appréciait chaque instant passé ici et la chance qu'elle avait d'être en vie.
Peut-être était-ce cela qu'elle avait à lui apprendre au cours de ce voyage ? Peu importe qui il est, d’où il venait et quelle vie il menait du tant qu'il serait capable de l'apprécier comme elle se présentait à lui. Cette leçon qu'il avait grand besoin de retenir laissa naître un bourgeon dans son esprit ; le bourgeon d'une idée qui pourrait revoir sa conception même de l'existence si tant est que personne ne finisse par tuer cette même idée dans l’œuf. Après-tout, l'homme que nous avons là ne se laisse que difficilement séduire par l'éventualité d'un monde utopique dans lequel la confiance régnerait en maître. Comme elle l'avait si bien dit, elle l'avait atteint, lui. Se faisant, elle avait réussi là ou tous les autres ont échoué : échanger avec lui pour mieux le comprendre.
« Tu es vraiment quelqu'un d'unique en ton genre, Setsuka. »remarqua t-il.
Croisant son regard azuré, il ajouta :
« Nombreux sont ceux qui auraient pris qui seraient partis suite à ces déclarations mais toi, tu restes toujours là. Fidèlement, tu te tiens devant moi alors... »
Laissant quelques secondes de vide, il interrompit le silence lorsque l'hésitation fut complètement dissipée.
« … alors je veux bien te faire confiance, même si ta vision du monde est à l'opposée de la mienne. »
Bien que réticent et peu tactile, l'empereur laissa son invitée joindre ses mains aux siennes. Il avait beau s'agir d'une étrangère venu d'un monde lointain, la façon qu'elle avait de lui exposer sa vision des choses et de l'apaiser l'avait laissé sans voix jusque là. Au bout d'un instant, le monarque finit par détacher ses mains des siennes et recula d'un pas avant de se diriger vers la salle de bain.
« Hm... ça ne me ressemble pas d'être aussi affecté, je vais aller me coucher. Tu diras à Io de ne pas traîner ? Le connaissant, il pourrait bien y passer la nuit. »
Il parlait toujours de cette voix, semi-rude mais sereine. Quoi que la balafrée ait fait, celle-ci semblait avoir percé les défenses psychologiques qui se sont installés au cours de ces dernières années. Ne pouvant plus tenir cette façade de lui-même, il s'est éclipsé non pas seulement pour mettre fin à leur conversation mais également pour garder un moment avec lui-même. Quoi que l'on puisse en penser, toutes ces questions n'auront pas fait que chambouler son esprit. Ayant terminer de se toiletter, Auros passa quelques minutes à l'intérieur et prit le temps de se changer, ne gardant qu'un boxer et un peignoir fournit par l’hôtel pour regagner sa chambre.
La journée de demain s'annonçait longue et fastidieuse, pour autant, nul ne doute qu'ils viendront à bout des défis qui s'imposeront à eux.
Setsuka
Age : 30 Date d'inscription : 10/08/2018 Nombre de messages : 247Bon ou mauvais ? : Neutre Zénies : 1350
Sujet: Re: [U13] - Conflits internes Mer 22 Mar 2023 - 20:49
[U13] - Conflits internes
Du côté d’Io :
Alors que ce pauvre Vapoeron écopait des pires penchants de l'humanité, PyjamaShin n'était pas en meilleure posture. La lamentable copie du vénérable Knucles venait de la lui mettre à l'envers, et bien comme il faut ! Son équipe - terrifiante tant elle ne passerait jamais le premier match - fin prête, il fut téléporté à... Bourg-palette, évidemment !
Le monsieur Mime de la mère de Sacha regardait de travers ce foutu Prof. Chen - qui passait tout les jours devant la maison avec des regards et des sourires à l'attention de la maman qui ne plaisait pas au pokemon - mais passons. Le doctorant en étude des pokemons se dirigea vers le nouvel arrivant pour le saluer.
"Tu as été choisi à ce que je vois ! Voici ton vélo pour te déplacer dans les hautes herbes et te diriger vers la prochaine ville où tu trouveras une arène où te battre contre le champion actuel. En haut à droite de ton écran, une boussole va te guider jusqu'à lui." Le Prof. Chen lança un regard furtif à la mère de Sacha qui se baissait pour arracher les mauvaises herbes de son jardin, un angle parfait pour mater son..."Je vais te donner ce pikachu en guise de cadeau de bienvenue, mais je te préviens, c'est une tête de lard !"
Monsieur Mime en avait plus qu'assez du comportement odieux de ce vieux bouc !
Enfin bref : le pikachu en question était prêt à électrifier ce pauvre PyjamaShin quand il prendrait son vélo pour aller à sa première arène, comme le voulait la tradition.
Mais alors que notre courageux petit bonhomme se dirigeait probablement sur le glorieux chemin qui l'attendait, il pu voir un magnifique piaf volant aux couleurs orangées et dorées dans le ciel qui laissait une sorte de trainée étincelante sur son passage. Ho-Oh. Ceux qui savent à quoi correspond le fait de le voir, ce qui est plus que rare, vont mieux comprendre pourquoi le kaïoshin était condamné à rester un gamin, à l'instar de Sacha !
Du côté d’Auros et Setsuka :
Ses yeux étincèlent de bonheur, alors qu'elle gagne la confiance de l'être le plus inflexible à sa connaissance. Ses petits doigts s'entremêlent dans les siens. La vague gelée qui émane habituellement de lui s'est réchauffée, adoucit par la situation. Cela ne peut échapper à la petite saiyan, et son plaisir n'en ai qu'accrût par cette agréable constatation.
"T'es encore plus beau quand t'ériges pas ton bouclier habituel !" Commente-t-elle avec un petit rire simple et heureux.
La magie du moment s'estompe petit à petit, alors qu'il recule pour se diriger à nouveau vers la salle d'eau - visiblement bouleversé.
"Oh, d'accord ! Je vais aller m'assurer qu'il mange et lui faire un bisou de bonne nuit, je reviens !"
Loin de se douter des questionnements qui devait s'acheminer dans le crâne de l'Empereur, la sauvageonne sortit en sifflotant un air gai de la chambrée. Pendant ce temps, les quelques Pouic qui se sont infiltrés dans sa sacoche en sortent pour, comme le veut la tradition, "voler de la nourriture" avant de retourner au chaud à l'intérieur.
L'autochtone frappe à la porte de Io - sans réponse.
"Io ! C'est Setsuka, je vais entrer !" Le prévient-elle en s'emparant de la poignée pour ouvrir la porte, tirant la desserte avec le repas du kaïoshin par la même occasion.
Le casque VR sur la tête, il ne l'avait peut-être pas entendue. La bonne odeur de son casse-croûte allait certainement l'interpelé cependant. De toute façon, la chasseuse lui touche doucement l'épaule pour le tirer de son jeu - il n'aura pas le temps d'affronter le champion de sa première arène... NooooooooN ! il va falloir penser à emmener ce jeu chez lui pour continuer sa partie !
"Auros a dit que tu devrais aimer ces trucs-là, j'espère que c'est le cas ! Je t'ai emmené une part de gâteau au chocolat comme dessert. C'est trooooop bon le chocolat !" Dit-elle en levant les bras en l'air, visiblement Setsuka vénère le cacao. "Tu vas te toucher après ton repas et ta toilette, ok ? Moi je vais dormir comme une grande en tout cas !" Fit-elle en lui embrassant affectueusement le front avant de se diriger vers la sortie. "Bonne nuiiiiit mon super "fils" !"
Celle-ci ricane tendrement, puis ferme en douceur la porte de la chambre d'Io avant de regagner la sienne. Heureusement que tout à l'heure quand elle a ouvert la porte pour récupérer le chariot de nourriture, sa tenue avait fait que le serveur n'avait pas fait attention à sa queue de singe - car, actuellement, cette dernière en profitait pour bouger nerveusement dans tout les sens. Fallait-il dire qu'être forcé de se planquer toute la journée était pénible pour ce membre inhabituel !
En revenant auprès du Roi, la jeune femme ne perdit pas de temps pour bondir dans le lit. Et plus particulièrement sur le Dieu de la Destruction lorsqu'il prit place à l'intérieur.
"Ouaaaaaaiiiiis câliiiiin !" S'enthousiasme-t-elle en posant sa joue contre son torse, plaçant ses petites mimines sur les flancs de son hôte. "On dort toujours mieux quand on fait un câlin à quelqu'un qu'on aime !" Ajoute-t-elle en frottant sa joue confortablement contre les pectoraux de son compagnon. "Bonne nuiiiiit mon mariiii !"
Nul doute que ce petit bout de femme ne devait pas peser grand chose, même ainsi étalée sur ce costaud bonhomme. Le pire dans cette histoire, c'est que la göranienne a une fabuleuse capacité à vite s'endormir, dans n'importe quelle position et un peu partout, même s'il y a du bruit par exemple. Eh oui ! C'est ça d'avoir passé sa vie à la chasse, dans les jungles, les montagnes, les tropiques... à dormir dans des circonstances peu confortable parce qu'il n'y a pas le choix.
C'est donc sans laisser le choix à ce pauvre bougre - un Dieu de la Destruction, quand même ! Eh non, aucune gêne la Setsuka, le "grade" des gens elle s'en fout ! - que la mignonnette s'endormie en le cajolant.
~ ~ ~
Douce nuit, pleine de rêves inédits...
... et en ouvrant les yeux au matin, une sensation nouvelle pour Setsuka...
"Hmmrrrmmmrmm ?"
Une sorte de ronronnement, alors qu'elle s'extirpe de ce pauvre Auros qu'elle a dû coller, d'une manière ou d'une autre, toute cette sainte nuit.
"Couuucouuu" Fait-elle en lui embrassant le front - après s'être frottée les yeux doucement - et avant de se lever totalement.
Un truc bizarre s'est passé pendant son sommeil. Setsuka s'éclipse dans la salle de bain pour... découvrir ce phénomène jusqu'ici inconnu... une sensation "mouillée", si l'on peut dire... elle fait sa toilette, puis note quelque chose dans son grand livre recensant les espèces - et des notes diverses.
Heureusement, ce déboussolement fut de courte durée - il n'y a rien d'affolant à une manifestation naturelle de toute façon, ça devait bien lui arriver un jour ! - et la saiyan ressortit toute fraîche, toute pimpante - la robe-corset noirâtre enfilée. Heureusement que cet accoutrement était évasé au niveau de sa taille (la chance !) car ainsi, sa queue de singe était bien dissimulée sous le jupon.
"Bon, je compte sur vous aujourd'hui !" Dit-elle en ouvrant sa sacoche pour s'adresser aux trois Pouics qui s'étaient incrustés dans ses affaires. "Espion-Pouic, tu te faufiles dans les vêtements des gens qui seront présents et tu me rapportes leurs conversations ! Observe-Pouic, tu te caches dans des recoins et tu me rapportes ce que font les gens ! Et toi Nature-Pouic, tu vas parler aux insectes et autres animaux qui seront dans la salle pour qu'ils nous aident ! J'activerais mon lien empathique pour voir à travers leurs yeux et surveiller des angles qu'on aurait pas autrement !"
Après ce briefing en règle, les trois Pouics (d'une intelligence qui les distinguaient largement de leurs pairs) se cachèrent dans les jupons de leur alliée.
"J'suis prête ! Je vais voir si Io l'est aussi, pis on se retrouve à l'entrée !"
Avec sa bonne humeur habituelle, la saiyan se dirigea d'un pas enjoué jusqu'à la chambrée du petit kaïoshin.
*toc toc* "Coucou Io ! Rendez-vous à la porte d'entrée quand tu es prêt !"
Quand le trio fut enfin réunis, ils prirent quelques minutes pour se remettre dans leurs rôles respectifs.
Lydia les attendaient dans le couloir, apprêtée elle aussi. Leur employeuse les salua.
"Vous pouvez activer les appareils connectés qui nous permet d'accéder à un "salon de tchat" mental." Ce que Setsuka fit, probablement ses compagnons aussi. "Je ne l'ai pas précisé hier car cela va de soi, mais personne n'aura accès au fil de pensée permanent des autres. Il vous suffit de dire "Equipe" dans votre tête suivi de votre message, et il nous sera à tous communiqué."
La saiyan se fichait pas mal qu'on puisse entendre ses pensées de base, car c'était une sorte de mélodie qui jouait constamment dans sa tête. Enfin, en tout cas ça devait rassurer Auros, qui lui était vachement parano !
"Tenez, sélectionner le mode "Pin-up", je pense que c'est ce qui vous ira le mieux." L'entrepreneuse tendit une sorte de miroir de poche à Setsuka.
Celle-ci s'exécuta et... se retrouva avec du maquillage sur la tronche, ce qui était une première. Un rouge à lèvres bien rouge et des yeux de biches accentué par du mascara pour allonger les cils et un trait fin, noir et pointu pour terminer l'oeil. En se voyait ainsi grimée, la concernée eut un soubresaut.
"Waaaah mais c'est sympa vos peintures de guerre à vous !" Commente-t-elle en s'admirant quelques instants. "Ben et eux, ils en ont pas ?" Dit-elle en lançant un regard à ses compatriotes - ce qui fit s'esclaffer la tuneuse de véhicules.
"Que vous êtes drôle !" Fut la seule réponse de leur patronne - laissant l'autochtone dans l'incompréhension du fait que "seules les femmes", d'après les "normes", peuvent (ou plutôt... doivent) se maquiller. “Suivez-moi, nous nous rendons dans la salle de Bal pour la présentation générale des enchères.”
Ils prirent un ascenseur (Setsuka monte cette fois sur les épaules de son prétendu conjoint, toujours horrifié par cet "appareil") et se mêlèrent à la foule, réparties en de multiples files d'attentes pour entrer dans la fameuse salle.
On leur donnait apparemment des bracelets clipsés à chaque poignets.
*Equipe : Inattendu. Je n'ai jamais vu un tel dispositif auparavant, je ne sais pas à quoi ça sert. Aucune info n'a fuité à ce propos* - Communication par pensée de Lydia.
Ils "gagnent" donc chacun une paire de bracelet. Le trio observe d'ailleurs que chaque "patron" est accompagné d'une famille : deux adultes et un enfant, pas plus, pas moins. C'est une règle étrange que de ne pouvoir engager que des "mercenaires en famille", mais visiblement c'est comme cela que ça marche.
Une fois dans la salle de bal, tout les regards se dirigent petit à petit vers les étrangers qui font sensation ici, "des nouvelles têtes" - même s'ils ne portent pas leurs costumes, personne ne connait cette "famille"-là.
On les place à une table apprêtée pour l'occasion comme il y en a une multitude d'autres, on leur sert des appétitifs pétillants et des amuse-gueules. Il y a une scène au fond de cette grande salle, visible par tous. Quand l'assemblée est complète, une femme à moitié androïde monte sur les planches en hauteur et la salle prend une luminosité tamisée - de telle sorte que les spots se concentrent sur cette personne.
"Chers élite de notre fabuleuse planète, bienvenue à vous !" Débute la cyborg habillée d'un costard doré. "Pour cette nouvelle édition, nous voulons vous surprendre ainsi que rendre plus restrictif le cercle de ceux qui peuvent accéder à nos glorieuses enchères, c'est pourquoi..." La présidente de la communauté marque une pause avant de reprendre : "Le Conseil des Aristocrates et moi-même sommes fiers de vous présenter la nouveauté de cette année : des jeux !"
Des regards interrogatifs s'échangent dans la salle en silence.
"Les bracelets que vous portez... vous prive de tout vos pouvoirs, peu importe leur nature." Des exclamations, des "OOOOoooh!" un peu partout se font entendre. "Pas d'inquiétude, ils vous seront retirés à la fin de l'évènement ! Nous avons décider de vous proposer une compétition qui repose entièrement sur vos capacités physiques et mentales propres, en dehors de tout pouvoir magique." N'en déplaise à certains, il est trop tard pour faire marche arrière. "Vos mercenaires vont s'affronter lors de trois épreuves distinctes, vous pourrez choisir quel individu se charge de quel exercice bien entendu. Le but est simple ! : arriver le premier ! ou en tout cas dans les mieux classés pour chaque épreuve." Tout d'un coup, le visage de leur hôtesse s'assombrit. "Les équipes les moins bien placés seront condamnés à mort. Celle du tiers du milieu pourront retenter leur chance l'année prochaine... et les meilleures seront donc autorisées à participer aux enchères !" Un sourire radieux revint sur son visage. "Voici les épreuves : Le Pendu, Un Deux Trois Soleil et Atlas !" Une projection holographique immense apparue à côté de la présentatrice pour montrer en quoi consiste les épreuves. "Le Pendu : tout les participants devront s'accrocher comme ils le peuvent à une structure métallique suspendue en l'air. S'ils lâchent, ils atterriront dans un bassin d'eau et seront éliminés. Le but est donc de rester le plus longtemps possible suspendu !"
Voici une représentation de cette épreuve :
Spoiler:
"Un Deux Trois Soleil, tout le monde connait ce jeu ! Eh bien vous y jouerez tout simplement... et ceux qui bougent au moment où notre IA, guide du jeu, se retournera, seront tués !" Toujours ce sourire naturel, comme si c'était normal. "C'est la spécificité de cette épreuve ! Réfléchissez bien à qui doit y participer dans votre équipe !" Eh oui... cela signifie que des enfants peuvent mourir durant cette épreuve s'ils sont désignés pour la faire.
L'hologramme montre des personnes jouant à ce jeu enfantin au rythme d'une IA qui dicte la cadence, et ceux qui bougent au moment où l'on doit être immobile sont réduit en charpie par un rayon énergétique.
"Et enfin, Atlas ! C'est simple : c'est à celui qui tient le plus longtemps en portant le fardeau de ce mythique personnage venu de lointaines contrées qui l'emporte ! Vous devrez porter une charge de plusieurs centaines de kilos dans une certaine position que je vous laisse découvrir !"
Les images intangibles dépeignent des bonhommes qui soulèvent une lourde sphères entourées de cordage à porter d'une manière spécifique :
Spoiler:
"Nous vous laissons trente minutes pour discuter et décider lequel de vos mercenaires se présentera à quelle épreuve, puis nous débuterons les épreuves les unes après les autres en commençant par le Pendu !"
Lydia et les autres employeurs faisaient leur possible pour demeurer stoïque.
*Equipe : Je suis vraiment confuse, nous n'avions jamais été confrontée à quelque chose de la sorte... ! Je n'ai pas mon mot à dire quant à savoir lequel d'entre vous doit faire quoi, mais... je n'arrive pas à croire qu'ils vont tuer ceux qui bougeront sans atteindre le mur au jeu d'Un Deux Trois Soleil...* Message "télépathique" de Lydia.
Cette dernière se racla la gorge pour ne pas attirer l'attention : ils devaient s'exprimer majoritairement de vive voix pour ne pas attirer l'attention, car une table où personne ne parle serait plus qu'étrange.
"Ces trois épreuves sont un véritable défi, mais je suis certaine qu'il y en a une adaptée pour chacun de vous ! C'est autant le physique que la force mentale qui prime, pour le coup." Lance alors leur cheffe de troupe.
Les Pouics ne serviraient à rien pour cette édition spéciale. Mais ils s'en fichaient : ils faisaient quand même semblant d'être en mission secrète (ils sont déjà tous partis faire leurs tâches respectives !).