Il y a plusieurs années de là, un objet volant non identifié s’est écrasé sur Terre, creusant avec son arrivée un grand cratère. De la sphère sortit un extraterrestre à l’apparence humaine à la recherche de son frère. De nos jours, ce cratère est toujours là sans aucun pod à l’intérieur, récupéré par les habitants de la planète. La végétation avait repris de droit la fosse. L’herbe s’est répandu sur toute la longueur de l’impact, des fleurs florissaient à l’endroit précis du choc. Ceci… était le seul héritage de Raditz de son séjour sur la planète bleue. Le caporal était revenu sur le lieu de sa propre mort suite à sa rencontre avec un enfant qui ressemblait étrangement à Kakarot. Un saiyan qui avait été élevé par un terrien et ayant visiblement adopté leur culture et leur idéologie. C’était désespérant. Lui à la recherche de réponse sur un dilemme qui lui a été imposé, s’allier avec un roi déchu pour ramener les vieilles traditions et règles de son peuple ou rester fidèle à la dyarchie malgré leurs doctrines questionnable. Cet endroit pourrait bien être l’environnement nécessaire qu’il avait besoin pour réfléchir.
La mémoire de son décès était toujours aussi vivide. L'étreinte de son frère qui l’immobilisait, la panique qui l’envahissait, la douleur perçante du laser traversant son ventre. La simple pensée de cette instant lui faisait revivre tout cela. Son propre frère s’était sacrifié pour en finir avec lui pour défendre des êtres sans importance. Encore à ce jour, il comprenait pas comment son propre sang avait pu à en arriver là. Mais pourquoi? Ce n’étaient que de simple terriens, une race faible et vaniteuse sans importance dans le grand théâtre de la galaxie,du moins à l’époque. Il continuait de se remémorer son séjour sur Terre, de sa première rencontre avec son frère, du dégoût qu’il avait ressenti d’apprendre qu’il avait coupé sa propre queue et de la raclée qui lui avait donné avant de kidnapper son fils. Maintenant qu’il y pensait, il avait donné à Kakarot un dilemme comme le sien. Tuer 100 terriens, ramener les cadavres à lui pour le lendemain et le rejoindre ou il ne reverrais jamais son enfant. Et avait-il réagi face à cela? Il s’était directement opposé à lui, préférant combattre que de laisser se faire intimider par le guerrier extraterrestre. Dans le cas du caporal, il s’était laissé apeuré par l’assassin, du moins suffisamment pour questionner où sa loyauté se tenait. Il se souvient avoir insulté Goku de ne pas agir comme un vrai saiyan en défendant la cause de la Terre mais maintenant, est-ce que Raditz pouvait se qualifier comme tel maintenant qu’il était effrayé de mourir des mains d’une inconnue? Clairement pas.
La raison pourquoi le caporal hésitait autant était le voile de la mort qui recouvrait tout ses pensés. Lui qui était toujours aussi effrayé par la fin, même après l’avoir vécu, la possibilité de l’affronter une seconde fois et d’y rester lui faisait froid dans le dos, contrairement à son frère qui aurait adoré un tel scénario. Et où ce comportement avait conduit Goku? À devenir le guerrier le plus puissant de la galaxie alors que Raditz était maintenant qu’un caporal avec une réputation de faiblard, et si il s’alliait avec l’ancien monarque, d’un traitre.
Peut être était-il temps de changer les choses? Peut être était-il temps de devenir un vrai saiyan et de ne plus être se soucier de la faucheuse et affronter le danger directement? Oui, c’était la seule façon de régler ce soucis. D’arrêter de craindre et commencer à agir. Qu’elle revienne le défier si il le faut, ça sera avec grand plaisir que le caporal accueillera le danger et qu’il la vaincra une bonne fois pour toute malgré la peur. De tout manière, l’ancien roi Vegeta et sa progéniture pourrait pourrir en enfer avec ses systèmes de castes qui le destinait pour toujours à être considéré comme étant faible. Peu importe si ces conquêtes était limité à des peuples considérés comme étant tyrannique, il valait mieux que devenir un traître contre sa propre espèce pour des raisons aussi égoïstes.
Il s'assoit au bord du cratère, regardant les fleurs au centre et lâcha un soupir, comme si un énorme fardeau venait d’être opté de ses épaules. Il restait là à profiter du moment, il se sentait bien… Oui, il se sentait bien.
Après quelques minutes, il était temps pour le caporal de continuer son chemin. Il devait se préparer pour le retour de l'assassin. Il s'envola en direction d'un endroit pour s’entraîner, loin du cratère, qui était devenu comme une sorte de sanctuaire à ces yeux.