Age : 28 Date d'inscription : 23/12/2016 Nombre de messages : 16 Bon ou mauvais ? : Neutre Zénies : 1000 TechniquesTechniques illimitées : Arcane de feu: Première porte/ Reflet/Saut Astral.Techniques 3/combat : Arcane de feu: Deuxième porte/ Gea BolgTechniques 1/combat : Arcane de feu: Porte de l'annihilation.
| Sujet: Meurtrier sans l'être. Ven 26 Mai 2017 - 22:48 Il fait froid, la nuit est tombée, je circule entre une foule de gens qui me regardent tous d'un air inquisiteur, serait-ce à cause de mes habits? Pourquoi les trouvent-ils bizarres, ne serait-ce pas eux qui sont mal habillés? Je n'avais pas envie d'être soumis à tous ces regards, mais Vekael avait insisté pour que je prenne l'air, mais bon , de là à sortir de nuit... Je restais tout de même fasciné par ce qui m'entourait, ce qu'on appelle voiture, lampe, panneau publicitaire, tout était nouveau, tout était éclairé, tout était bizarre... Soudain un bruit vint chasser ma douce et calme balade, à ma droite déboulait une ruelle, sombre, des cris menaient à celle-ci et je n'eus par beaucoup à m'avancer pour distinguer ce qu'il s'y passait. mon corps tremblait de rage, de tristesse; de peur Un viol, une jeune femme à moitié dénudée, oppressée par un homme, elle appelait à l'aide, dos au mur, les larmes coulaient de ses yeux désespérés, elle me tendait la main, appelait au secours, se débattait, tournait la tête de honte et renonçait et finalement, les yeux vides, s'arrêtait et se laissait faire gentiment, comme si elle n'était plus qu'un un cadavre. Je sentais que je devais y aller, mais mon corps ne voulait pas, il restait immobile, bloqué par une pointe dans mon abdomen, cette même pointe qui serre vos entrailles, mon corps tremblait de rage, de tristesse, de peur. "Pourquoi ne puis-je pas aider, pourquoi suis-je impuissant, bouge, bouge, bouge, je n'ai pas le temps de me poser des questions" me disais-je. Ma sueur coulait, mes dents grinçaient, encore et encore. Je me battais contre moi-même, je me devais gagner, sinon qu'aurais-je été? Finalement, mes pensées s'envolèrent, la terreur m'avait gagné, mes pieds s'étaient mis à partir avant que je m'en aperçoive, ce soir là, je n'ai rien fais. Ce même soir, Vekael m'attendait, elle savait ce qu'il venait de se produire, elle était au courant de la lâcheté dont j'avais fait preuve, et me le fit rappeler dès qu'elle en eut l'occasion. Une dispute éclata, je finis par manger dans mon coin, accompagné de mes remords. Ce soir-là, il s'est mis à pleuvoir toute la nuit, et sous les sons des gouttes qui frappaient les vitres, et hanté par les regrets, je n'ai pas pu trouver le sommeil. Le lendemain, sous le soleil brillant du matin, j'appris que la femme de la veille s'était suicidée. |