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 I'm Your Boogie Man

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MessageSujet: I'm Your Boogie Man   I'm Your Boogie Man ClockMar 25 Avr 2017 - 0:47

Le moteur de la Dragon Pentiac ZX-31 vrombissait comme un lion, l’air fouettait le visage de l’homme. La moto adoucissait la moindre rudesse du sol, comme si vous étiez le cul posé sur un nuage. C’était la nuit, l’air était chaud et lourd. Les rues de Satan City étaient vides, seul quelques groupes semblaient encore sortir d’obscures boîtes de nuit, l’esprit pas assez clair pour comprendre ce qui se tramait ici. A la veste en cuir de l’homme était accroché un pin's, un smiley sur fond jaune, décoloré par l'âge et émaillé par on ne sait quelles aventures. Mais même si cette pièce de métal semblait avoir perdu son éclat, il avait gagné la capacité de déranger, le sourire devenu presque surnaturel. L’homme cramponnait son cigare à ces dents, jaunis par des années de tabagisme, pendant qu’il sillonnait les ruelles mal éclairées. Il avait reçu une information, un indic lui avait donné un tuyaux juteux. Et puis, il fallait le dire, la retraite, c’était bien profondément de la merde, il se faisait profondément chier sur son rocking chair. La couleur du sang, son gout métalique, le bruit des os qui craquent, la douce souffrance des phalanges qui rencontrent une mâchoire… L’homme souriait en arrivant près d’un camion qui était déchargé par trois hommes de main particulièrement musclés. Ils se retournèrent en le voyant arriver sur son immense cheval de fer noir rugissant. Il posa pied à terre, enclencha la béquille après avoir mis la Dragon Pentiac au bord du petit chemin. Une fumée épaisse semblait envahir cette ambiance déjà nauséabonde. L’homme n’avait rien sur lui qu’une simple batte de baseball accroché à sa ceinture, les cheveux parfaitement gominés, la moustache parfaitement taillé. Un de ceux qui s’occupaient du camion se tourna vers lui, un grand sourire niais, prenant une voix idiote.

“Alors alors, t’es qui le vieux ? On a perdu son chemin ? Tu veux que je te montre la voie pour la maison de retraite ?”

L’homme souriait à son tour, montrant toute ces dents parfaitement alignés, plissant les yeux comme un prédateur analysant sa proie. Pourtant, il ne fit rien, levant les sourcils comme si il ne comprenait pas

“Mais… Les gars… Je suis Pluie ! On m’a dit de bouger ici pour décharger toute la merde de Papa Kefka, apparemment vous êtes même pas capable de vous occuper du joli joujou dans cette cette camionnette de merde”

L’homme aperçut un rictus de mécontentement sur le visage de son interlocuteur. L’information qu’il avait reçu était apparemment d’actualité. Il n’avait eu qu'à défoncer le crâne d’un agent de cette organisation de merde pour l’infiltrer. Cette ville étaient pourrie de l’intérieur, mais ce qui semblait se tramer était bien plus immonde que tout ce qu’il avait pu voir. Il fallait enquêter, il fallait qu’il aille au fond des choses, pas qu’il reste amorphe alors que sa ville partait un peu plus en lambeaux. Avant de lui faire manger ses poings, l’homme avait pu tirer quelques informations de celui qu’on appelait “Pluie”. Leur organisation portait le nom du Ruban Rouge, un groupuscule terroriste cherchant à foutre la merde au profit du Roi, laissant un bordel ambiant dans toute la ville. La Z Team était accusé, Kefka brillait quand il exécutait de faux coupables, le peuple était content. L’homme n’était pas fier d’être humain, toute cette manipulation de merde sentait le bullshit a plein nez. Mais les hommes et les femmes semblait bien heureux de fermer les yeux, préférant un beau mensonge camouflant leurs vies misérables. Pour l’instant, l’homme était Pluie, et Pluie il resterait pour la soirée. Avant de continuer, il se promit de pisser sur le gros con qui le regardait actuellement de haut. Oui, il lui pisserait dans la bouche.

Pluie n’était pas n’importe quel homme, les années de luttes et sa vie passé lui avait donné une force bien supérieure à la moyenne, il soulevait sans grand soucis les nombreuses caisses en bois pour les déposer dans l'entrepôt derrière eux. Si le lieu était sombre, quelques halogènes au plafond de l’immense pièce éclairait ce qu’il fallait pour travailler sans se prendre les pieds dans quoi que ce soit. L’homme analysait tout, regardait le moindre détails. La sueur coulait sur le fond d’un des crétins, la ceinture d’un autre serait mal son pantalon autour de son ventre enflé par une consommation de bière excessive. Sur les caisses était dessiné un taureau, ils étaient fermé de tel sorte à ce qu’on ne puisse pas les ouvrir. malgré leur fragilité apparente, il semblait que ces caisses soit renforcé de l’intérieur, scellant leur contenu avec on ne sait quelle sécurité. Rapidement, Pluie distingua quelque chose au fond de l’immense pièce, une voiture noire mat au vitres teintées et au lumières éteintes. De la fumée épaisse s'échappe d’une des portières en grasses volutes. Probablement le patron qui attendait que la cargaison soit déchargé. Pluie continuait son travail, notant chaque entrée et sorties, chaque faiblesses de ces trois camarades. Quelques instants après, quand les dix caisses furent installé devant eux les unes à côté des autres, la portière de l’énorme Mercantilus s’ouvrit, révélant celui qui s’y cachait. Un homme fin, au traits androgyne, au maquillage ridiculement exécuté, un sourire tracé sur le visage. Il exécuta un signe de main, accompagné d’un message étrange

“J’ai le boeuf…”

L’un des sous fifres avec pluie répondit par un geste similaire

“J’ai les oeufs”

Le clown, satisfait, s’approcha des caisses et par un mouvement habile sembla tapper un code sur la surface en bois, la ou il n’y avait pourtant rien. Un instant après, toutes les caisses s’ouvrirent d’un seul coup, révélant leur contenus. Dans la même seconde, quatres motos arrivèrent par la même ruelle d'où était arrivé Pluie. Sans un mot, ils récupéraient le contenus des caisses, des sortes de cellules énergétiques, et commencait à charger les véhicules. Sans prévenir, un des hommes de main pointant un pistolet sur le crâne de Pluie. Sans avoir à regarder derrière lui, il savait que l’diot congénital avait un sourire jusqu’au oreilles. Il s’attendait à ce que tout ca arrive. La batte était à portée de main. A nouveau, l’adrénaline vint frapper son corps entier. A nouveau, l’excitation d’un combat imminent faisait vibrer son esprit. Enfin ! Il n’attendait que ça, une vraie boucherie. Celui qui semblait être la “tête pensante” de toute cette opération de merde se mit à rire comme un fou. Effet théâtral parfaitement à gerber.

“Aha ! Nous savons que tu n’est pas Pluie, étranger ! Nous avons recu l’information il y a quelques minutes de cela ! Je ne sais pas pourquoi tu viens te mêler à nos petites affaires, mais tu vas malheureusemment devoir mourrir pour qu’on évite d’ébruiter ce que tu sait. Allez, Frisf, Lesari, finissez le travail, on retourne à l’usine s’occuper de…”

Pas le temps de laisser l’effet dramatique se produire. Pluie activa ses bottes à propulsion, se dégageant en sautant le plus haut possible. Au moment ou le coup de feu partait, il est bien trop haut pour être inquiété par la balle mortelle. Les hommes de mains se réveillèrent alors, cherchant du regard ou il avait pu partir, la pénombre étant bien trop intense. Le fou et les motards s’occupaient alors de charger aussi vite que possible la cargaison, cherchant à comprendre à qui ils avaient à faire. Le dernier coup d’oeil que Pluie leur porta lui fit comprendre qu’il avaient enfin compris qui il était réellement. Pourtant, le pin’s auraient du les mettre rapidement sur la voie. Pourtant, il n’avait pas non plus caché son identité plus que ca. Quand il retrouva la terre ferme, il frappa aussi fort qu’il put sur la tête d’un des trois hommes près de lui, venant éclabousser de sang et de cerveau ces deux compatriotes encore vivant. Le corps tremblant de l’homme à la tête explosé s’effondra au sol au même moment ou il frappa un deuxième, lui faisant se décrocher sa mâchoire. Le dernier, armé d’un pistolet de petit calibre, semblait encore prêt à lui tirer dessus, une nouvelle fois. D’un geste élégant, Pluie attrappa le canon et l’écrasa entre ces mains. La panique sur le regard de l’homme fut aussi savoureuse que le battement rapide de son propre coeur. L’instant d’apres, Pluie pissait allègrement dans la bouche de ce cadavre tout frais, sous les yeux incrédule du clown. Ils n'étaient pas armés, leur chef regardait la scène les yeux écarquillés, en tentant de former une phrase concrète.

“Mais… Tu était sensé être à la retraite, t’étais censé nous foutre la paix pour de bon ! Putain de merde, qu’est ce que Le Comédien viens nous faire chier maintenant !”

Blake alluma un nouveau cigare, un grand sourire sur le visage, rangeant sa batte de baseball dans sa ceinture.

“C’est pas amusant la retraite. J’ai beau avoir les meilleures chaines télés et le meilleur whisky du monde, rien de tout ca ne vaut la tête que tu fais maintenant, grosse merde. Je vais te briser tous les os moi même, un par un, puis déposer ton tas de chair devant la police. prépare toi, je vais t’enculer à sec l’ami”

Son monologue, Le Comédien l’avait terminé tout seul, les véhicules avaient démarré en trombe, cherchant à quitter au plus vite le lieu. Mais la Dragon Pentiac attendait à l’extérieur, prête à démarrer. Il courut jusque la bas, enfila son masque et enclencha le contact de la moto. De nouveau, le rugissement puissant. De nouveau, il mit les gaz pour poursuivre la bande de trisomique qui tentait de lui échapper. Si la grosse voiture avait un avantage de distance, Blake avait eu le temps de coller un mouchard au cul de ce paquebot sur roue. Il n’y avait plus qu'à suivre les miettes de pain pour défoncer le cul du petit poucet. Aussi simple que d’enfiler une capote.

La moto filait sur les routes de plus en plus éclairés, toujours aussi vides. Le rouge des feux de la Dragon s’étirait en raies lumineuses avec la vitesse, il rattrapait vite le convoi. Les vibrations mécaniques secouait son corps, l’adrénaline encore présente secouait son esprit. Il ne s’était pas senti aussi vivant depuis son retour sur Terre. Etais-ce une dernière mission ou est-ce que tout cela allait relancer sa vie de héros ? Il ne savait pas encore. La seule chose qu’il savait, c’est qu’il voulait que cette nuit dure des années. L’odeur souillé de pisse et d’essence emplissait ses narines a chaque coin de rue. Il riait, Le comédien riait. Tout ceci n’était qu’une bonne grosse blague, une farce dont il participait à nouveau
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MessageSujet: Re: I'm Your Boogie Man   I'm Your Boogie Man ClockMar 27 Juin 2017 - 0:16

La Dragon Pentiac rugissait, fendant l’air comme un faucon fondant sur sa proie. Devant lui et sa fidèle moto, l’immense voiture noire des fugitifs filait à toute vitesse pour lui échapper. Ils ne prenaient même pas la peine de tirer en arrière, ils ne prenaient même pas la peine d’essayer de se défendre. Ils étaient terrorisé, il était la pour eux. La haut, loin dans le ciel, Archimède veillait sur lui et sur leur avancée dans cette ville pourrie.Son cigare fermement accroché entre ces dents, il riait en écoutant les ondes sonores capté du mercantilus. Ils hurlaient les uns sur les autres, ne sachant pas où donner de la tête. Voyez vous, dans cette cité, il existait des hommes qui luttaient pour le bien, mais tous ces “héros” n’étaient pas aussi attentif que le comédien à la souffrance gratuite. Blake fredonnait un air lointain, son nez s’emplissant d’odeurs fantômes de chair humaine brûlé, doux souvenirs des guerres d’antan. Aujourd’hui cependant, il n’était pas aussi équipé. Il se faisait chier voila tout ! Il voulait sortir une nouvelle fois, s’amuser à nouveau à jouer avec tout ces crétins d’humains qui se croyaient plus futé que les autres. Il savourait chaque instant, chaque hurlement, chaque déglutissement effrayé. Mais dans le lot, un homme semblait ronger son frein en silence. Ou alors il s’était déjà carré une balle dans le crâne ? Il faut dire qu’on en rirait bien si c’était le cas ! Dans cette ville de bouseux, la police ne faisait jamais rien, ils avaient renoncé à lutter contre les crimes graves. Ils se branlaient dans leurs bureaux biens brillant, se défonçant le cul entre attardés débiles, notant avec soin dans les registres le dernier voleur de pain arrêté. Il tenaient leurs comptes religieusement comme un prêtre agrippe soigneusement les cheveux d’un jeune croyant. Mais pour le comédien, sa seule véritable religion se composait de sang, de vengeance aveugle et d’une gigantesque blague. Ils étaient tous des monstres, il en était un encore plus grand. Au dessus, dans le ciel sombre de la ville, des phares puissant s’allumèrent, éclairant de deux faisceau intense le van devant lui. Avec Archimèdes, il se donnait encore plus en spectacle, imitant à merveille les procédures policières pour les crimes les plus grave. Si la loi n’était plus, il allait être une parodie de loi. Il était le policier, le juge et le bourreau. En cet instant bien précis, la bande du ruban rouge pensait avoir été trahis, leur pacte avec le chef de la police enterré pour faire à nouveau régner l’ordre sur la ville. Mais la vérité, c’est qu’en ce moment même, la police elle aussi était bien trop occupé : une explosion avait soufflé l’intérieur du commissariat principal, depuis le bureau du commissaire divisionnaire. Celui ci, crucifié sur le toit du bâtiment offrait un spectacle des plus plaisant. Le cigare que Blake avait en bouche ? Il provenait bien évidemment de la réserve personnelle de ce gros tas, vous vous en doutez. Mais cette histoire était pour une autre fois. Pour l’instant, la brume, les faisceau lumineux d’Archimèdes, une berline et une moto était le décor de ce nouvel acte. Il savait par l’interception de leur communication qu’ils cherchaient à le semer puis à rentrer au QG. Qui allait il trouver la bas ? Il mourait d’impatience de le savoir bien évidemment.

Mais le “truc”, c’était qu’il n’était pas nécessaire de revenir avec la voiture, ni même les hommes qu’il avait devant lui dans un état décent. Sur le guidon de la moto, il souleva un clapet arborant un smiley noir sur fond jaune. En dessous, un bouton rouge ou il était marqué “Touch Me Baby”. Blake pressa le bouton et le bruit de la moto passa du vrombissement a un bruit plus sourd, plus puissant, plus violent. La moto se rapprocha du sol, descendant au maximum son centre de gravité alors qu’elle accélérait avec une vitesse démoniaque. Sous lui, asphalte disparaissait comme par magie. Au dessus de lui, les lampadaires éclairant la route déserte défilait si vite qu’il semblait s’être transformé en lumière stroboscopique. En moins d’une seconde, les quelques trois cent mètres qui les séparait avait été couvert et il se retrouvait à leur hauteur. Ajustant la vitesse de la moto avec celle du paquebot, il sauta sur le toit des fuyards. Sil il avait voulu, quelques balles bien placé aurait suffi pour les abbattre d’un seul coup. Mais son objectif n’était pas cela, non. Il voyait bien plus loin, il avait un objectif parfaitement défini pour ces victimes. Alors que des coups de feu semblait commencer à partir de l’intérieur vers le toit, à l’endroit ou blake se trouvait précédemment, Le comédien arracha la porte du conducteur. Les lumières d’Archimèdes s'éteignirent alors que le vaisseau disparaissait dans la nuit. D’un simple balancé, il se jeta les pieds en avant dans la voiture, écrasant le flan droit du malheureux qui avait pris la responsabilité de conduire. Malheureusement pour lui, Vivre ou conduire, il fallait choisir. Les deux pistolets tirèrent à l’unisson, visant des parties spécifiques de ces victimes. En entrant, il visait les poignant et les genoux. Quatres victimes, quatre balles par victimes, douze balles au total. Les deux armes furent à sec au moment prévu, quand les quatres hommes étaient immobilisé, pétrifié de terreur, pissant dans leur pantalon comme s'ils n’allaient plus voir le lendemain. Effectivement, ils avaient de quoi. Étant en équilibre sur les deux passagers avants, il tira une balle dans la gorge du conducteur et le jeta dehors. Il pris le volant et fit ralentir cet immense voiture. Une main sur le volant, l’autre rechargeant un de ces pistolets, il se tourna vers les trois autres passagers immobilisé par les tirs du comédien, hurlant morts de peur.

“Bon ! Maintenant, on va enfin pouvoir parler ! Vous savez, mes petites cailles, je crois que je vous trouverais presque mignons si vous ne vous étiez pas tous chié dessus ! Ah ! Quel odeur !”

Il tira dans l’abdomen du passager avant

“Voilà un deuxième trou du cul pour toi ! Ne me remercie pas, je prendrais l’argent sur vos cadavres tout à l’heure”

Les trois hommes avait cherché à se libérer de l’emprise de ce fou, mais ils avaient vite compris qu’il était encore plus risqué de tenter quoi que ce soit. Alors ils restaient tous à peu près immobiles. En réalité, ceux qui hurlaient depuis le début, c’était les deux sous fifres qu’il avait retrouvé pour s’occuper des caisses. Le clown a la con, lui, ne faisait pas un bruit, même après qu’il ait été touché au genoux et au poignets. Blake alluma la radio, une musique ridicule y passait, guillerette et pleine d’entrain. Il garda le silence, un grand sourire sur le visage. Il se gara rapidement après s’être dirigé dans une des innombrables allées désertes de Satan City. La, il arrêta le moteur et arrocha avec des menottes les deux hommes à l’arrière. Il amena par la peau du cou le premier avec lui, laissant les phares de la voiture allumé. Celui ci était en mauvais état après le coup qu’avait porté Blake dans son abdomen, il saignait abondamment. Il pris la peine de parler assez fort pour que les deux à l’intérieur l’entende parfaitement

“Bon, gamin, il est temps de me dire ou votre petite bande de consanguins se cache ! Si tu fais ce que je dit, tu aura peut être le temps de te diriger dans un des hôpitaux que ta bande de crétins contrôle dans cette ville !”

L’homme était tremblant, en sueur, le visage blanc, malade. Pourtant, il riait, il riait en contrôlant ces spasmes.

“Vous ne nous faites pa peur, vieillard ! Vous êtes le monstre dans le noir, l’épouvantail qui fait peur au corbeaux. Mais aujourd’hui, nous avons allumé la lumière, les corbeaux se sont rassemblé pour décapiter l'épouvantail ! Vous pouvez me tuer, je compte absolument rien vous dire”

Pendant que l’homme parlait, Blake le regardait, un sourire presque niais sur le visage. Il laissa un silence, puis il ria, doucement.


“Wow ! Dis donc, au collège, tu as fais philo toi ! On dirait que notre petit branleur est un poête doublé d’un chieur ! Que c’est dommage, abimer un homme qui aurait pu faire tant de choses dans ce monde !”

Puis il attrapa le visage de l’homme par les cheveux et le frappa contre le capot de la voiture, une fois, deux fois, trois fois quatre fois. L’homme gémissait, il semblait commencer à pleurer. Cinq fois, six fois, sept fois, huit fois, la tôle sur le capot se tordait de plus en plus, il sentait les os du nez se briser, les dent s’éclater sur le moteur derrière la fine plaque d’acier chromé noir. Neuf fois, dix fois, onze fois, douze fois, un bruit de déglutition s’échappa de ce qui était anciennement la bouche de l’homme. Le visage avait retrouvé des couleurs, passant d’un blanc pâle à un rouge sang.Treize fois, quinze fois, dix-sept fois, dix-neuf fois, Le comédien le regardait droit dans les orbites, un corps qui était maintenant caverneux, les yeux semblant tenir à peine en place. La fumée de la cigarette emplissait autant l’air que l’odeur métallique du sang.

“Alors tapette, je parie que tu pense qu’il te reste une dernière chance de me parler avant de mourir…”

Encore un coup, puis un autre, puis un autre, puis un autre, puis un autre. Les os se mettaient alors à craquer, comme si la boîte crânienne elle même se fissurait à l’impact. Le visage gonflait, bouffi par une peau devant violacée. On ne reconnaissait plus les yeux ou la bouche. Et le comédien frappa encore, encore, encore et encore. Il ne s’arrêtait plus, il ne pouvait plus s’arrêter. Un dernier borborygme sembla signifier un appel à l’aide, suivi d’une mare de sang. Coup après coup, ce tambour improbable semblait résonner jusque dans les entrailles pourries de cette ville. Trente fois, trente-cinq fois, trente-neuf fois. Chaque coup était comme une cloche qui sonnait dans le plus haut des sacres sur la plus haute montagne de la plus divine des comédies. Il riait, le comédien riait de façon calme et posé. La tête n’était plus une tête mais une boule de chair sanguinolente abominable. Au bout d’un long moment qui ne semblait jamais arriver, il lâcha l’homme, laissant le corps gisant sur le sol mort, encore convulsant.

Dans la voiture, le deuxième homme de main pleurait sans bouger, la bouche grande ouverte, tremblant de tout son corps. Tétanisé, il semblait faire une prière à un dieu paien, hérésie sur le sol des grands martyrs

“Je suis un dieu, je suis tout puissant. Oui oui oui, je collecterais plus d’espers. Nous en extrairons sa magie puis... Enfin... Nous feront briller la belle armée du ruban rouge…”

Le comédien arracha sa portière et le tira d’un coup sec, le faisant s’écraser sur un des murs de la petite ruelle. Il le traîna à l’emplacement même où il avait tué son défunt partenaire de mésaventure. Il lui bloqua la tête, tourné vers la petite mare de sang qui s’était formé au niveau du capot, la où plus de quarante fois un visage démoli s’était abattu. Il lui plongea la tête dans le liquide visqueux, le noyant dans un sang encore tiède. Au moment ou il sentait qu’il allait lacher prise, il lui sortit la tête, le laissant alors avaler de grandes goulées d’air, parlant aussi calmement et gentiment que possible. Blake était glacial, comme si plusieurs années de frustration s'abattait sur ces hommes en un instant

“Petit, j’avais absolument aucun espoir dans ce batard de fils de pute a mes pieds, la…”

Il donna un petit coup de pied dans le corps mort de l’autre homme de main

“Mais toi, toi ! Je sens que tu sera capable de m’en dire plus, de me donner une indication claire ! Avoues que mourir dans le même état que l’autre con ne te donnes pas forcément envie !”

Il pleurait cette fois ci de façon bruyante, presque enfantine. Blake exultait, il l’avaitr brisé en moins de temps qu’il l'espérait. Il savait qu’il pouvait tout obtenir de cet homme, qu’il était maintenant à sa merci, une simple marionnette prête à faire tout ce que lui disait son bourreau.

“Ecoutez, ecoutez ! Arrêtez tout, nous devions nous rendre à Valigarmanda Road, au dans l’usine désaffecté Whitmore Industry ! Je vous en supplie, je vous dis la vérité ! Ne…”

Et l’homme explosa en millions de petit morceau, réparti au quatre coins de la ruelle, tapissant d’une marée de sang tout ce qui était dans les alentours. Abasourdi, Blake s’écarta aussi rapidement qu’il le put, activant les propulseurs qu’il avait au pieds et s’écartant de la zone. Il rechargea rapidement ses deux pistolets et fixa aussi calmement que possible la voiture noire au phares encore allumés. Le clown sortit de la voiture, époussetant son costume, ayant retrouvé l’usage de ces mains. Il alluma une cigarette et partit dans la direction opposée de la ruelle, vers la rue principale, comme si de rien n’était. Blake tira une balle qui se loge dans le crâne de l’homme. Celui ci fut projeté au sol, écrasé par la force de l’impact, puis se releva comme si de rien n’était. Il se retourna vers le Comédien, le regard vide. Il allait dire quelque chose quand il s’arrêta, net. Il partit sans rien dire, laissant Eddie dans son carnage, seul.

Il appela rapidement Archimèdes et décolla après s’être nettoyé le visage. La Dragon Pentiac attendait déjà à son appartement. Tout le trajet du retour, il le fit en silence, pensant non pas au deux pauvres malheureux, mais au clown qui n’avait rien dit. Chez lui, il se changea et s’équipa de sa tenue de combat complète, accompagné de ces armes les plus exotiques.

La vieille usine Whitmore Industry, une marque du passé de l’histoire de Stinger industry. Elle était effectivement au 4 Valigarmanda Road. Il était temps de tracer le chemin des espers et de découvrir la vérité. Qui se cachait derrière le gang du ruban rouge ? Pourquoi Kefka fomentait tout cela ?

Et bordel de putain de trou du cul de merde, qui était de fils de pute de clown ?
Squall Leonhart
Squall Leonhart
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MessageSujet: Re: I'm Your Boogie Man   I'm Your Boogie Man ClockLun 31 Juil 2017 - 18:30

Vous êtes-vous déjà senti rejeté ? Rejeté, ignoré, mis à l’écart comme la dernière des merdes ? Rien de ce que vous avez vécu ne sera pire que ce qu’on subit les cadres de l’armée terrienne lors de la chute du roi Darkus. Têtes mises à prix, mises à pieds forcés, suicides suspects, rééducations, lynchages publiques, emprisonnements, ratonnades et tant de supplices les plus immondes les uns que les autres pour des guerriers ayant choisi de servir la Terre. Tout avait été orchestré pour rebâtir un nouvel ordre rapidement, basé sur d’autres valeurs plutôt douteuses. La corruption et la manipulation avaient remplacés ce qu’avait cherché à construire l’ancien roi, le retour du ruban rouge en était la preuve parmi tant d’autres…
Squall ancien sergent des armées qui fût capturé lors de la prise de pouvoir était parvenu à s’échapper de sa cellule après avoir subi bons nombres de sévices, il s’était échappé sur Dösatz, souillé, déshonoré et avec plus aucun espoir de servir la terre. Ses bras bioniques conçu jadis par les services secrets de la planète lui avaient été confisqués. Chose ironique, car les travaux sur lesquels s’était basé Heichi, le défunt scientifique à l’origine de la plupart des projets, venaient des plans du ruban rouge, le scientifique avait repris les recherches à leur base pour faire le bien et aujourd’hui ses armes étaient de retour vers ces enflures de mafiosos.
Le cyborg désactivé marchait d’un pas décidé, il avait choisi malgré la perte de ses mains de se faufiler incognito dans les plans de cette organisation douteuse. Encapuchonné, il rasait les murs des rues de Satan City. A la lueur de réverbères clignotants, déterminé, il s’approchait d’un des coins qu’il connaissait, c’était un des dépôts du Ruban Rouge où il s’était échappé, un ancien local militaire de l’ancienne armée, gracieusement offerte par le nouveau roi à ses « amis ».
Il arriva sur les lieux, encore embaumés par les effluves d’urine, de sang, de fumée et d’essence. Le manchot s’approcha de cadavres qui jonchaient le sol, ils étaient couverts de pisse, d’hémoglobine et de cendres de cigare et ils semblaient avoir été abattu par un être des plus sadique.

« Radical, celui qui a fait ça n’est pas venu enfiler des perles. Il sait parfaitement ce qu’il fait... »

Il venait de réfléchir à haute voix, en cherchant du regard quelque chose. Des caisses étaient ouvertes à proximité d’un camion de chargement. Le carnage semblait avoir empêché la cargaison d’arriver à bon port. Il s’en approcha pour en vérifier leur contenu et quelle ne fut pas sa surprise en découvrant plusieurs armes secrètes de l’ancien gouvernement. Apparemment il fallait bouger les stocks quelque part, mais où ? Cherchant autre chose, sans réfléchir à cette question, il tomba finalement sur ce qu’il cherchait. Ses yeux s’illuminèrent lorsqu’il retrouva ses précieux avant-bras dans cette boite énergétique qui brillait de mille feux. Comment l’ouvrir ? Il approcha son restant de bras droit et tira une boule d’énergie sur un sceau métallique d’où semblait émaner le champ de force. Celui-ci en se désintégrant laissa libre les bras de l’ancien super soldat de la Terre et presque automatiquement les avant-bras se recollèrent à leur propriétaire qui tomba à genoux, heureux de ce qu’il venait de lui arriver.
Aussitôt, il se frotta le visage, les yeux, le nez, retrouvant quasiment ses sensations tactiles grâce à cette technologie de grande précision. Il se releva en s’appuyant sur sa main droite et il se ganta avant de fouiller le reste de la cargaison. Il rangea toutes les caisses dans le camion par la même occasion, il ferait disparaitre la cargaison pour éviter qu’elle ne tombe dans les mains de ces tyrans au pouvoir.

« Mince, elle n’est pas ici… Elle a dû être stocké à part, j’aurais dû m’en douter… »

Il tapa du poing dans son autre paume en regardant les traces de démarrage au sol. Il avait réussi à récupérer tout son équipement mais pas sa précieuse Gun-Blade qui lui avait également été confisqué. Ce qui était normal puisqu’il s’agissait d’une arme légendaire. Squall s’approcha des traces en tirant un lamineur vers le camion pour le faire exploser. Rien ne devrait rester à l’ennemie.

*Mais bien sûr…*

Il regarda dans la direction opposée, il avait compris où était destiné la cargaison. Le camion embrassait l’atmosphère, il avait pour destination l’usine désaffectée de Whitmore Industry, tout était clair, ils étaient proche de Valigarmanda Road, c’était le seul endroit viable pour stocker ce genre d’armement et pour y faire d’autres expériences douteuses. En cellule, Squall avait entendu parlé de cet endroit affreux auprès d’autres détenus, c’était indescriptible. Il y avait de fortes chances pour que les lieux de stockages soient là-bas. Le Super-soldat terrien s’avança tranquillement sur la route, peut-être que sa précieuse arme y serait bien rangée ? En attendant, comment allait-il s’y rendre ? Il fallait qu’il trouve un véhicule et au plus vite.
C’est alors qu’il entendu au loin raisonner les sirènes de police, il sauta sur le toit du bâtiment à peine éclairé par les flammes, il avait son plan en tête. Arrivèrent rapidement les engins des forces armées, une douzaine d’hommes étaient au rendez-vous, entourant le commissaire qui tenait dans sa main un fume cigarette avec la gitane au bout, fumante et aux odeurs de vanille, lui donnant un côté mystérieux et excentrique. Il remonta ses lunettes rondes sur son nez en soufflant la fumée et il dit avant de remettre le fumable entre ses lèvres :

« Nettoyez-moi ce foutoir avant que les zélés de la presse-libre n’y mettent leurs nez. Je veux que ça ait l’air d’un accident. Balancez-moi les corps dans les flammes et plus vite que ça. »

Squall regardait la scène abasourdit, tout n’était que tromperie dans ce monde devenu merdique. Furtivement, grâce à ses capacités de cyborg, il se déplaça dans l’ombre sans être détecté et arriva à proximité d’une des voitures de ceux qu’on appelait policier. Il se saisit d’un morceau d’acier qui trainait par-là et il creva les quatre pneus, il fit de même sur toutes les autres voitures, sauf une qu’il allait dérober. Il prit bien soin de bousiller les radios pour leur faire perdre du temps.
C’est alors qu’il prit place dans le grand bolide et qu’il le démarra sous la stupeur des soi-disant forces de l’ordre. Prenant la peine de faire un détour vers Valigarmanda Road pour ne pas être repéré, il fonçait à toute allure vers la zone désaffectée. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas conduit ce genre de véhicule, cela lui fit monter l’adrénaline. Ses pupilles se dilatèrent, son âme bouillonnait en lui, il était prêt pour reprendre du service, le mot « résistance » raisonnait dans sa tête. Il était temps pour lui de mettre un terme à cette farce…
Squall Leonhart
Squall Leonhart
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Techniques
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MessageSujet: Re: I'm Your Boogie Man   I'm Your Boogie Man ClockMar 16 Jan 2018 - 18:28
 
 
Sous un ciel noir comme les abysses, les crissements des pneus et les vrombissements du moteur de la voiture de police volé préalablement par l’ancien Sergent de la Terre raisonnait dans Valigarmanda Road, lui et son bolide se dirigeaient vers les usines désaffectées de Whithemore Industry, prenant en chasse le présupposée auteur du détournement de la cargaison et du meurtre des hommes de mains que Squall avait vue précédemment. Il défilait à toute allure, sans crainte, sans apriori, il venait de retrouver ses bras bioniques et souhaitait aider cette personne dans sa quête car à ses yeux, ce genre de résistant était très intéressant. Dans ce monde gangrené par les mensonges, la corruption et toute sorte de mascarade, ceux qui résistent sa vue par les médias au service du pouvoir comme de dangereux terroristes, des fous, des attardés, des menteurs, des rêveurs, …
 
Pourtant avant que la Terre ne devienne une dictature où l’argent est roi, tout se passait plutôt bien, c’était certain que tout n’était pas parfait, mais rien ne laissait supposer que de tels retournement allaient avoir lieu. Ces milliardaires se sont rués sur la dépouille de cet ancien monde humaniste pour le dévorer et en chier une connerie ultra libéralistes sans nom, où l’argent sale en bon roi se lave devant des lois pondues pour lui permettre de se salir au détriment des gens. Quoi qu’il en soit ce monde n’était pas celui dans lequel Squall voulait vivre et son cœur était blessé par toute cette répression qu’il a subit lors de la chute de cet ancien monde.
 
 
Le guerrier était perdu dans ses songes, imaginant ce que pourrait être la Terre si la résistance venait à reprendre le pouvoir… Mais tout à coup, au loin alors que se dressaient déjà les grillages électriques et les fils barbelés indiquant la délimitation de l’usine avec la route, les hélices de l’hélicoptère de combat se firent entendre, sortant momentanément de ses pensées le guerrier cyborg. Il serra fort son volant avec ses mains gantés et écarquilla ses yeux lorsqu’une salve de missile arriva juste devant lui. Il n’eu même pas le temps de penser *merde* que déjà le choc fu grandiose, tout parti en fumé dans une explosion et un crépitement bref.
L’ancien Sergent eu le réflexe cependant de braquer le volant pour faire un tonneau et il s’entoura de son bouclier pour minimiser les dégâts de l’explosion. Il fut soufflé par l’explosion dans un fossé, il était sain et sauf, sa technique était plus efficace qu’il ne pensait, finalement il n’avait pas perdu l’habitude.
Profitant de la fumée, furtivement et rapidement, il se retrouva à courir vers l’engin volant, il sauta en tirant un lamineur qui traversa l’air pour mettre hors d’usage la machine. Apparemment, si lui avait deviné où allait l’individu, d’autres aussi l’avait très rapidement su. Des tirs de fusils d’assaut raisonnèrent dans la cour de l’usine, canardant l’horizon où Squall se trouvait. Calme et serein, toujours, il avançait à pas de loups vers l’entrée en profitant des dégâts orchestrés et de la fumée. L’hélicoptère s’était effondré dans un mur, laissant entrevoir une ouverture, ses pales avaient découpés pas mal d’hommes présents sur le terrain. Qui étaient-il ? Squall était montés sur le toit de l’usine détruite par l’appareil. Il se concentra et avec sa vue de cyborg, il scruta les alentours, il n’y avait pas beaucoup d’hommes sur place et ils étaient regroupés ensemble, ce serait facile pour lui de lancer la déflagration pour les exterminer.
Une importante explosion retentis et tous succombèrent. Tranquille, il put se concentrer sur l’endroit où se trouvait le mystérieux résistant, apparemment à en juger par l’attroupement des véhicules et la moto encastrée dans le mur, il devait se trouver dans le bâtiment situé au centre de l’usine, il était bien plus petit en raison du fait qu’il était souterrain et il avait aussi le plus grand nombre d’étages. *C’est l’endroit parfait pour cacher des armes et pour un dernier affrontement. *, pensa Squall qui s’y précipita. Apparemment, tout était désert, la voie était libre et à en juger par les cadavres encore fumant qui jonchaient le sol par terre, c’était bien vrai. En pénétrant dans le bâtiment réputé inviolable, le Sergent révoqué savait qu’il n’avait rien à craindre, mais il serait prudent, avec l’expérience il avait appris à éviter tout risque inutile, même si suivre un inconnu qui tue des gens, n’est pas forcément la chose la plus sûre qu’il ait faite.
Des corps, des traces de balles, des morceaux de chairs et des viscères recouvraient le sol, l’odeur de mort et de poudre flottait dans l’air sous le clignotement des néons halogènes. Sans faire claquer ses bottes qui raisonneraient dans les couloirs froids de l’usine, Squall suivit méticuleusement ces indices visqueux, arrivant bien rapidement devant une porte défoncée. A l’intérieur de la pièce, il faisait sombre, alors il s’approcha sans dangers car il était nyctalope grâce à ses implants. Il s’aperçut rapidement de part le bordel qui se trouvait au sol qu’un énorme trou était formé et qui donnait vers le dernier sous-sol. Une cinquantaine d’étages descendus d’un seul coup, c’était hallucinant !


Squall en inspectant les lieux se rendit compte bien vite qu’un combat d’une rare violence venait d’avoir lieu, la porte détruite de la sorte, ainsi que les tirs de balles trop aléatoires et les dossiers renversés en étaient la preuve. Mais quelle créature, quel être a-t-il bien pu traverser le sol pour creuser une galerie sur cinquante étages. En examinant le trou, Squall conclue qu’il s’agissait d’une machine ou d’une technique bien spéciale, il aperçut également un grapin, alors il descendit en rappel. La corde s’arrêta à moitié du chemin, laissant le guerrier cyborg devant la contemplation de la scène, il s’imagina le craquement de l’épaule du mec qui a dû retenir la chute d’une trentaine d’étage et la douleur du type. Une grimace se forma sur son visage, il souffrait pour lui. Apparemment, le plafond des quatre derniers étages s’était complétement affaissé. Il se laissa tomber en chute libre et il se rattrapa grâce à ses talents de cyborg, sans aucune douleur. Le claquement de ses bottes raisonna dans tous le bâtiment et très vite, les lumières s’ouvrirent alors que les applaudissements sarcastiques d’une seule personne se fit entendre. C’était un clown plutôt baraqué dont le maquillage était couvert de bleus et de sang, signe flagrant d’un combat récent et inhumain et à en juger par son air malsain, il avait tout de quelqu’un d’hostile. Scrutant les alentours rapidement, son regard se posa sur une masse noire dans le fond de la pièce accroché au mur. *Qu’est-ce que ?...*
 
 « Tiens, tiens, tiens… Es-tu venu pour récupérer ton copain ? Il m’a donné du fil à retordre, mais je suis tout disposé à passer à la suite. Hahahahaha ! »
 
Il craqua ses poings en s’approchant alors que sa voix raisonnait dans toute la pièce. « Mais tu es le Sergent Léonhart, non ? C’est rigolo, il est suspendu à ta gunblade ! Hahahahahahahahaha ! »
 
Son rire machiavélique aurait put faire trembler les plus téméraires, mais Squall devait garder la tête froide et ses esprits, à en croire par ses fichiers, la personne littéralement accrochée au mur était encore en vie, ses points vitaux étaient touchés, mais il pourrait s’en sortir. Qui était-ce ? Léon n’en savait rien, il n’avait qu’une hâte maintenant, lui venir en aide. Dans la seconde qui suivit, Squall répliqua en avançant sa jambe droite :
 
« C’est drôle, je n’étais venu que pour une chose Jackson… On dirait bien que je vais faire une pierre deux coups…  Faits tes prières. »
 
Le rire du clown de nouveau fit trembler les murs, ce qui fit tomber quelques débris sur le sol et Squall bondit sur lui telle une bête féroce pour lui envoyer une série de coup de pieds. Mieux valait être prudent et ne pas dégager trop de puissance, ou alors ils seraient tous enterrés ici vivant !
Sur le torse du clown, un logo que Squall connaissait trop bien était gravés sur une espèce de pins, c’était un nœud papillon rouge avec deux « R » inscrits dessus. Il faisait partie du ruban rouge.
 
« Ahaha ! Tu regarde le logo, ouais ça y est, je suis de la maison maintenant, tu veux y entrer ? Envoie-moi un cv et une lettre de motivation ! »             
 
Comment ce faisait-il qu’ils se connaissaient ? En réalité ce Jackson avait tenté plusieurs fois l’entrée au concours militaire de la terre, celui des officiers, mais il s’était toujours fait recaller. Il était, on peut le dire une sorte de rival de Squall qui lui brillait dans ses études et professionnellement, lui n’était qu’un lâche, un bon à rien, un piètre rival en somme. Aujourd’hui, son niveau était bien différent de celui qu’il avait jadis et l’androïde le savait bien, la puissance de ses coups, sa vitesse et ses mouvements n’étaient plus les mêmes, il avait même l’avantage. C’était à croire qu’il l’avait étudié avec perfection et qu’il prévoyait toutes ses attaques à l’avance, un peu comme un hardcore gamer apprends chaque piège, chaque pixel avec minutie dans son jeu pour le finir rapidement afin que tout ne devienne que reflexe.
Les échanges de coups étaient violents, mais chacun recevait ou esquivait sa part de beigne dans la gueule et le fait que Squall soit obligé de se brider pour éviter de finir ensevelie ne jouait pas en sa faveur. C’est alors que Jackson attrapa Squall par la cheville et l’explosa au sol dans un fracas horrible, on comprenait alors comment est-ce qu’il avait fait pour faire passer l’inconnue d’étage en étage, il l’avait simplement planté au sol et s’était propulsé avec une attaque pour l’enfoncer d’étage en étage. Le résistant avait réussi à lui faire lâcher prise et s’était accroché à l’aide d’un grapin.
Le guerrier cyborg sentait la douleur malgré lui parcourir son corps. C’était violent, il n’avait pas ressenti ça depuis un bail, depuis qu’il avait été torturé par Jackson justement :
 
« Hahaha ! Je pense que tout ça te rappel de vieux souvenir, non ? »
 
Squall qui avait le souffle coupé était devenu tout rouge, il ne réfléchie pu et simplement, tira un lamineur en plein dans le visage déjà bien cabossé de Jackson, ce qui lui fit perdre prise. Léon se redressa en essayant de respirer, mais déjà son adversaire lui envoya un coup de poing en plein visage, ce qui le fit partir en arrière et retomber sur le dos. Le clown défiguré qui n’avait maintenant plus qu’un œil suite à la réception de l’attaque se jeta sur lui et commença à lui marteler le visage de coup de poing, mais Squall attrapa finalement l’un des poings de l’assaillant et lui sera très fort grâce à sa force cybernétique. La rage monta en lui, il se soigna avec sa technique de réparation et envoya un coup de poing dans l’autre partie du visage du clown qui se mit à rire et plaqua sa main sur le visage de Squall. Là son énergie se vida de son corps, il poussa un gémissement, pareil à un vieux chien blessé que l’on bat par méchanceté. C’est alors qu’un coup de feu retenti au loin, s’en suivit un fracas, comme un effondrement. Jackson n’y prêta pas attention, il n’avait pas entendu pour son plus grand malheur, c’était le Comédien qui avait tiré du gunblade dans le mur en se réveillant et qui l’avait fait s’effondrer, lui permettant de se libérer. Un second tir se fit entendre et une autre explosion eut lieu, c’était le crâne de Jackson qui venait d’exploser.
 
« Je… Je t’avais bien dit que j’te ferais la peau… »
 
Cette voix s’était élevée pour mieux s’écrouler, en effet, Eddie Blake, dit le comédien venait après avait tiré au gunblade en pleine tête du clown, balancé sa réplique avant de s’écrouler au sol à son tour sans vie. Squall se releva difficilement en poussant le cadavre de Jackson et accouru vers le corps inerte du comédien, ce dernier avait un immense trou dans la poitrine, trou qui avait emporté son badge et qui lui avait fait perdre tout son sang en quelques secondes. Il avait mis toutes ses dernières forces dans cet ultime tir et avait fait mouche. Un sourire de satisfaction était affiché sur son visage tuméfié dont le masque était partiellement déchiré, sa moustache était recouverte de son sang qui coulait abondement le long de sa bouche, il avait une brûlure de cigare, probablement le sien, en plein milieu du front, signe que son adversaire l’avait torturé avant de le planter au mur comme un bout de papier.
Squall ramassa l’arme qui était la sienne et la rangea, puis il souleva le corps sans vie du Comédien qu’il connaissait de part les journaux et les médias et ils s’envolèrent vers la sortie, derrière lui une déflagration eut lieu et le sol se referma sur leur passage. Plus rien ne serait jamais plus comme avant, il faudrait faire sans ce héros désormais, un nouveau monde s’offrait à lui, celui de la résistance, cet homme s’était sacrifié pour le sauver, certes, avant tout pour se venger, mais il l’avait sauvé, c’est pourquoi il alla l’enterrer dans un autre endroit, au pied d’un arbre centenaire pensant que ce serait là le plus bel endroit pour un héros tel que lui dont il ne connaissait les frasques que par les médias. Squall se recueilli quelques instants sous la pluie qui semblait laver tout le monde de ce deuil… Salut l’ami !   
 
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