Age : 24 Date d'inscription : 26/10/2016 Nombre de messages : 66Bon ou mauvais ? : "Le pire mal, celui qui ne sait pas qu'il fait le mal" Zénies : 1080
Techniques Techniques illimitées : Whitesnake / DISC : MEMORY / DISC : POWER Techniques 3/combat : Digestive Mist Techniques 1/combat : Mind Control
Sujet: Like a hobo I was born to walk alone... Mar 27 Déc 2016 - 14:53
21 Mai, Satan City:
La grande ville de Satan City. La criminalité y est assez forte, mais le taux de justicier également. Rares sont les crimes impunis. La population est importante, et l'on est proche du plein emploi. On y trouve de tout : Cafés, magasins, stades... Les Big Green Threads sont la marque de vêtements à la mode, en ce moment, gérée par des Nameks ayant le pouvoir de faire apparaître des vêtements à partir de rien. En plus d'être extrêmement productifs, ils n'ont pas besoin de tissus et autres manufactures. L'Hetap est la boisson la plus vendue. Donnant les même sensations que de l'alcool fort, il n'y en a cependant presque pas à l'intérieur. Les canettes sont faciles à ouvrir et dégagent un petit parfum agréable quand on enlève le goulot. Rafraîchissantes, les boissons de cette marque sont rapidement devenues populaires, en particulier durant un printemps aussi chaud. La température était généralement de 25°C, ce mois-ci, mais aujourd'hui était plus frais. On pouvait se balader en veste sans avoir chaud, et les rayons du soleil, couplé au vent, pouvaient en détendre plus d'un. C'était une belle journée qui tombait sur Satan City. Les gens partaient au boulot sans souci, les gamins jouaient sur le chemin de l'école, suivis des adolescents qui fumaient, inconscient quant à l'addiction dont ils souffriraient plus tard. Pas besoin de prendre la voiture, les bâtiments étaient construits pour chacun, près des lieux publiques et de travail. Le taux de souffrants à certaines maladies est descendu de 2% durant le mois dernier. Les cafards, rats, et autres animaux incommodants ont presque disparues. Chacun est payé comme il se doit, également, et, sans compter les criminels, nous sommes proches du plein emploi. Tel était Satan City, ville nommée après le héros de la Terre, vainqueur de Cell et de Majin Buu. Oui, on était bien à Satan City.
Dans l'un des quartiers nord se situait l'église la plus importante de la ville, gérée par un nouveau prêtre. Il était arrivé on ne sait comment, mais chaque confession nettoyait le vis du pécheur désolé venant demander pardon devant le Tout Puissant. Le catholicisme commençait à gagner du monde dans la ville, si bien que la majorité serait atteinte d'ici le prochain mois. On ne savait pas trop comment ce prêtre s'y prenait pour convertir autant de gens, mais les nouveaux adeptes baptisés l'adoraient. La paroisse gagnait de l'argent, mais le prêtre n'en avait que faire. Il gagnait autant qu'un être de classe moyenne, et vivait comme vous et moi, dans un appartement, et pas reclus du monde. Il accueillait une dizaine de gens en plus à chaque messe, et bientôt, l'église serait surchargée. Il faudrait la rénover un peu, l'agrandir tout du moins. Mais en attendant les travaux, il serait convenu que les rituels seraient diffusé en dehors du bâtiment religieux par une grande télévision digne de celle d'un stade de foot. Quand on manque de temps, on utilise la technologie...
Enrico Pucci avait fait parler de lui. Il était déjà connu dans son univers d'origine, où chaque église catholique de renom se le disputait, même après son choix de servir dans une prison. Il accueillait des pèlerins chaque jour dans son bâtiment, et ce malgré le manque d'objet sain. Au départ une église modeste, elle s'était agrandie peu à peu, rapidement. Le prêtre était devenu un personnage important, respecté. On ne s'attardait pas trop sur son attitude un peu plus "décontractée" par rapport au prêtre exemplaire, comme le fait qu'il ne vivait pas dans un monastère, par exemple. Il était toujours présent pour les confessions, et aider régulièrement à l'entretien du bâtiment. On l'aimait bien.
Il n'y avait visiblement pas d'autres manieurs de Stand dans cette univers, ou tout du moins dans cette ville, ce qui faisait qu'il pouvait faire apparaître Whitesnake sans qu'il se fasse voir par les autres. Les disques rendaient en effet les demandes du prêtre aux autres croyants... impossibles à ne pas exaucer. S'il ne convertissait pas les gens de force, il leur donnait la nécessité intérieure d'aller à la messe tous les dimanches, de confesser leurs péchés, de prier tout les soirs. Quand Pucci était sûr qu'ils étaient désormais sur le droit chemin, il enlevait les disques, et les gens continuaient de leur plein grès les actions qu'ils entreprenaient avant, sous les "ordres" du prêtre. Ainsi, il était sûr de ramener le plus de gens dans la lumière de Dieu. Oui... Ainsi ils ne seraient pas envoyés en enfer du à leur ignorance.
Mais Pucci avait autre chose en tête. L'os. La première fois, il avait fait appel à Sports Max, dont le Stand pouvait faire "revivre" les gens. L'os de DIO avait réagis "étrangement", gagnant une sorte de vie de lui-même. De là, il avait commencé à sautiller, pour se diriger dans un coin de la prison où Pucci travaillait dans sa vie antérieure, avant de se développer pour donner naissance au『Green Baby』. De là, Pucci avait pu continuer son plan, et...
Tel était le fil de pensée du prêtre, qui marchait dans la rue, allant à l'église. Nous n'étions pas un Dimanche, mais sa présence restait nécessaire dans le lieu saint qu'il animait chaque jour. Tel était le début de chaque journée. Et ce, jusqu'à ce qu'il trouve ce dont il avait besoin.
Dernière édition par Enrico Pucci le Dim 5 Fév 2017 - 12:11, édité 1 fois
Enrico Pussi
Age : 24 Date d'inscription : 26/10/2016 Nombre de messages : 66Bon ou mauvais ? : "Le pire mal, celui qui ne sait pas qu'il fait le mal" Zénies : 1080
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Sujet: Re: Like a hobo I was born to walk alone... Dim 22 Jan 2017 - 14:48
"Mon Père, je tiens à faire une confession."
Enrico Pucci était en train d'aider, comme à son habitude, aux tâches ménagères. À l'aide d'un balais, il faisait le ménage. S'il n'avait pas l'expérience d'un professionnel en matière de nettoyage, son zèle pour l'état de son église aidait grandement à sa popularité au près des fidèles de Dieu. On aimait bien Pucci. Il était un homme bon, n'ayant que le salut pour ses confrères humains en tête. Il aidait tout le monde, et animait le bâtiment religieux de sorte à ce que le Catholicisme gagne une grande partie de la populace. L'aspect vieux de la maison de Dieu était contrasté par la mise en place d'appareils de technologie contemporaine destinés à aider le prêtre lors de ses messes le temps qu'elle soit rénovée afin d'accueillir plus de monde. D'autres églises allaient être construites, mais on ne pouvait avoir d'autres prêtres avec le même charisme qu'Enrico Pucci. Certains pensaient à construire des télévisions dans les autres bâtiments religieux, qui diffuseraient la messe en direct. D'autres voulaient faire former des disciples par le manieur de Stand. Lui n'avait rien à dire à ce sujet. Il aidait le plus de gens possibles à trouver la voix de Dieu, le salut Divin. Il les menaient sur la voie du Paradis. Mais une ville n'était pas l'Humanité, et il espérait pouvoir toucher le plus de monde possible le temps qu'il mette son plan à exécution. Des gens meurent tous les jours, sans rien connaitre du Tout-Puissant. Pauvres âmes damnées par l'ignorance. Il fallait y remédier au plus vite.
Le fil de pensée du prêtre, ainsi que la tâche ménagère qu'il entreprenait furent interrompus par une demande. Un homme, vieux, se dressait derrière lui. Pucci se redressa, et le fixa. Il ne lui restait que peu de cheveux, qui faisaient un contour de tête. Son nez était petit et rond. Ses lèvres fripées cachaient une ribambelle de dent encore intactes. Il avait des rides un peu partout sur le visage, et des cernes sous ses yeux bleus. Il portait un costume avec nœud-papillon. Ses vêtements étaient d'un vert sombre. Une petite barbe pointue ainsi qu'une deux traits de poils séparés au dessus de ses lèvres décoraient son visage. Il était de petite taille et ses cheveux étaient blancs. Ses sourcils sévères étaient relevés d'un air entre amical et suppliant. Il portait un sac sur son épaule droite.
"Anonyme, s'il-vous-plait."
Pucci fixa l'homme un petit instant. Il n'avait pas besoin de savoir son nom pour l'aider dans le droit chemin. L'omniscience de Dieu était totale, et il connaissait tout les individus.
"Bien sûr. Veuillez me rejoindre dans le confessionnal, je vous prie."
Dit Pucci en s'éloignant. L'entrée destinée aux religieux n'était pas la même que celle destinée aux citoyens normaux. Il prit un autre chemin, et arrivé à destination, ouvrit la porte. Il s'assit, et entendit l'autre porte du confessionnal s'ouvrir.
"Mon fils commet des actions horribles. Des crimes. En tant que père, pourtant, je ne me sens pas de l'arrêter. Je veux le protéger. C'est un problème mental qu'il a depuis qu'il est adolescent. Mon pauvre petit garçon tente malgré ses problèmes de vivre une vie paisible. J'aimerais pouvoir lui garantir le salut. Il est incurable de ses pulsions. Et tenter de l'envoyer dans un hôpital me briserait le cœur. Que dois-je faire ?"
"... Pensez-vous pouvoir prier pour lui ?"
"Je prie pour sa sûreté tout les soirs. Mais je ne sais pas si c'est assez..."
Un petit instant de silence. Le vieil homme sanglote un peu.
"S-serait-il possible de faire un don à l'église ?"
"Je ne sais si ce sera assez. Je tenterais de combler ce qui manquera. Que comptez-vous offrir ?"
"Une vieille flèche en Or. Je me la suis fait offrir par une vieille dame lors d'un voyage en Egypte. Mais elle ne m'est plus d'utilité. Je tiens à vous la donner."
Une flèche en Or ? D'une vieille dame en Egypte ? Se pourrait-il que..?
"Elle possède le pouvoir de réveiller un potentiel caché chez les gens. Je ne sais si vous comprenez. Mais si vous l'acceptez, vous le verrez."
Pas de doutes ! Si ses dires sont vrais, c'est une des flèches. L'une des même flèches qu'une assistante de DIO possédait. Une des mêmes flèches qui avait éveillé son Stand ! Mais comment ce vieil homme avait-il pu gagner une flèche d'Enya ?
"L'église accepte volontiers votre présent. Si vos dires sont vrais, nul doute que votre fils sera pardonné."
Ils sortirent du confessionnal, et se regroupèrent dans le hall du bâtiment. Le vieil homme vint donner un objet long enroulé dans un papier plastique à Pucci, qu'il avait sorti de son sac. La flèche.
"Si elle s'agite, c'est que le potentiel d'un être peut être révélé. Après, il faut un contact avec la flèche, dans la gorge, généralement. Bien que cela paraisse violent, l'être choisi par la flèche survivra. C'est comme ça qu'elle marche."
Mais Pucci savait déjà comment elle marchait. Il l'avait déjà vu. Il l'avait déjà utilisé. Il avait déjà fait usage d'une flèche comme celle-ci. Il regarda le ciel un court instant. Dieu lui avait-il fait présent de cette flèche pour sa mission ?
"L'église vous remercie de votre don. Votre fils sera pardon-..?"
L'homme avait disparu. Aucun bruit de pas. Cependant Pucci avait l'impression d'avoir entendu un "au revoir", sans que ses oreilles ait capté quelconque bruit.
Enrico Pussi
Age : 24 Date d'inscription : 26/10/2016 Nombre de messages : 66Bon ou mauvais ? : "Le pire mal, celui qui ne sait pas qu'il fait le mal" Zénies : 1080
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Sujet: Re: Like a hobo I was born to walk alone... Dim 5 Fév 2017 - 12:11
『The Invisible Man』 Un homme voulant disparaître de la société, se sentant détesté par tous les autres. Il avait peur de son patron, peur de ses parents, peur des gens qui passent dans la rue. Il se séparait toujours des autres, caché derrière tout ce qu'il pouvait utiliser pour ne pas avoir à entrer en contact avec les autres. Il s'habillait avec un long manteau, et portait un large Fedora pour que l'on ne voit pas son visage. Mais ces vêtements qu'il pensait commun et que l'on ne pouvait pas suspecter, il était généralement le seul à les avoir dans la rue. Maigre comme un clou, et avare de cigarette, il aurait adoré être riche, pour ne pas avoir à sortir. La flèche l'a choisi. Il fut percé dans le cœur, et son disque fut récupéré. Quels pouvoirs avaient son Stand ? Il ne pouvait être vu s'il était observé à travers un objet, ceci comprenant les fenêtres, les rideaux, les lunettes, et ses propres vêtements. Un Stand discret, parfait pour récupérer des objets importants, et ne pas se faire repérer. Le Stand lui-même ne possédait pas d'apparence, hormis pour une paire de lunettes au verre bleu sombre dont l'utilisateur ne pouvait se défaire, hormis pour dormir.
"Physique" du Stand:
『Slim Shady』 Un être en perpétuel contact avec autrui, traînant toujours avec une bande de voyous. Ils sont tous une même famille, et contrôlent un petit quartier de la ville. Leur chef, un grand gaillard, extroverti et bavard, détestait le manque d'organisation de son groupe lors des sorties du gang. C'était pourquoi le leur était la risée des autres. Lors des bagarres, il n'arrivaient jamais ensemble, et personne n'était là pour aider un coéquipier. Le chef du groupe portait des vêtements en cuir digne des "racailles" des années quatre-vingt-dix, et se désolait du manque d'organisation de son équipe. Il aurait aimé pouvoir avoir de quoi mieux "gouverner" sur ses camarades. La flèche l'a choisi. Il fut touché dans la gorge, et son disque fut récupéré. Le Stand permettait à son utilisateur ainsi qu'à d'autres manieurs de Stand traverser une ombre pour pouvoir arriver à une autre, adoptant une forme inhumaine lors de ce processus, invisible aux yeux des non-manieurs. Les ombres servant de "porte" adoptaient une forme humanoïde, arborant un large sourire presque humain.
"Physique" du Stand:
『MotorHead』 Une femme avide de sensation fortes, et obsédée par le désir de faire progresser la place sociale de la gente féminine dans la société. Cascadeuse et adepte de la motocyclette, elle entreprenait de dépasser les records du monde de son domaine établis par des hommes sans succès. Toujours elle tentait, toujours elle ratait, et son âme en souffrait. Habillée en civil, elle pleurait les dimanches après-midi au parc du nord de Satan-City, après un entraînement intensif de la veille. La flèche l'a choisie. Elle fut touchée dans l'arrière de la tête, et son disque fut récupéré. Le Stand permettait à son utilisateur de multiplier la vitesse d'un objet en mouvement jusqu'à une certaine limite, sans pour autant augmenter les réflexes de l'utilisateur. Le Stand lui-même ressemblant à un mélange entre un Oni et un motocyclette.
"Physique" du Stand:
. . .
Tels étaient les trois Stands que Pucci venait de récupérer aujourd'hui. Trois parmi tant d'autres. Les disques étaient caché dans une colonne avec un trou creux dans la cave de l'église. Combien en avait-il amassé depuis le début de la semaine ? Vingt-cinq ? Oui, c'est cela, vingt-cinq. Mais pas un seul capable de donner la vie. La flèche se tournait vers ceux qui avaient le potentiel de développer un Stand, et Pucci, usant de Whitesnake, les faisait prendre contact, avant de récupérer leurs disques. Mais pas un seul ne pourrait donner naissance au『Green Baby』. Pas un seul ne serait pleinement utile au prêtre.
Pucci réfléchissait, regardant la rue depuis son appartement. Il faisait tard, l'église n'avait plus besoin de lui. Il regardait les gens passer. Des gens tout à fait normaux, vaquant à leurs occupations, vivant leurs vies. DIO existait-il dans ce monde ? Si le prêtre était mort, pour au final venir sur ce Monde différent du sien, alors cela devrait être le cas de son ami. Pourtant, ils ne s'étaient pas encore rencontré, malgré le fait que les manieurs de Stand sont destinés à se rapprocher. Arrivera-t-il à mettre leur rêve au point ? Réussira-t-il à permettre aux humains d'atteindre le 『Paradis』? Et ce, malgré les obstacles qu'il rencontrera sur sa route ? Pucci se remit à penser à sa rencontre sur Namek. Meruem, et Akuma. Le poursuivaient-ils ? Avaient-ils pour objectif de se mettre dans son chemin ? Aveuglés par la satisfaction immédiate, par leur ego, par leurs désirs de l'instant, ils tenteraient de le combattre, de lui nuire, pour protéger des gens chers à leurs cœurs, au lieu de l'aider à provoquer le bonheur de tous. Un monde où l'Humanité vivrait dans le bonheur, préparée à son destin. Un monde parfait.
Pucci soupira. Il se leva, et se dirigea vers la porte. Il partit faire une promenade pour se changer les idées.
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