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 [Solo] Le grand Départ

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MessageSujet: [Solo] Le grand Départ   [Solo] Le grand Départ ClockLun 20 Mar 2017 - 23:23

Chacune de ces aventures commençait et terminait toujours de la même manière. Transformé en oiseau, il parcourait de vastes distance depuis les air. Cette planète lui avait tant donné, à travers de multiples entraînements et découvertes personnelles. Rankonnen, le continent perdu, était la bas, visible au loin depuis le ciel de Métamol. Sous le bosquet du firmament, il ressentait la présence du gardien de Métamol. Il était assoupi, donnant à la nature des environs un souffle particulier. Si il dormait, Rankonnen dormait. Mais ici, ce n'était qu'un immense, désert, une étendue de sable qui semblait s'étaler jusqu'à l'horizon. Pas un nuage venait gâcher le paysage, les bourrasques de vent à cette hauteur était douces et chaudes. Raneas naviguait entre les courants d'air chaud et froids. Il passait au dessus des nouveaux dômes se Stinger Industry, du dôme plus vieux de l'ancien dirigeant de la planète, Fugma. Plus il avançait, plus se profilait à l'horizon un immense volcan. Il savait qu'au pied de cette montagne se trouvait des hommes et des femmes qui maîtrisent le ki jusqu'à en faire un art. Le vent dans les plumes, Raneas avait les yeux clos. Il repensait à tout ce qui était arrivé les jours avant. En fait, il repensait à tout ce qui avait pu lui arriver jusqu'ici, dans cette galaxie si différente de celles qu’il avait connu. Ils avaient retrouvé Baelfire, sa planète d’accueil, mais est ce qu’ils pourraient un jour revoir les terres perdues qui l’avait accueilli auparavant ? De nombreux Baeleriens, en particulier des Moojuus, avait trouvé domicile dans ce grand ordre galactique. Les planètes de cette galaxie, celles d’alpha Primm, avait formé un consortium qui quadrillait une grande partie de la galaxie. Les serives automatisés de navettes faisait le chemin entre tout ces points distincts dans cette immensité. Si Baelfire était sur ce plan, éloigné à plusieurs galaxies de distance, pourquoi pas la planète qui l’avait accueilli après la destruction de sa terre natale ? Tant de choses était étrange, tant de chose semblait s’être passé dans le laps de temps ou il était sur Srim, la planète perdu de ses rêves. Reverrait il un jour un des champions de cette planète ? Il l'espérait de tout coeur, peut être autant que de revoir des polyformistes. Mais il savait la chose impossible, l’une comme l’autre. Sa race avait disparu dans le grand cataclysme qui avait balayé sa planète, le laissant à jamais perdu dans ce monde qui n’était pas le sien. Mais justement, la était son erreur. Le polyformiste rouvrit les yeux et piqua vers le sol pour prendre de la vitesse. Si il n’était pas un des leur, il pouvait cependant se meller a eux, apprendre leur coutumes, découvrir leur mode de vie. Raneas en avait assez de l’autarcie, il voulait vivre des aventures aussi palpitantes que celles que semblait vivre les vrais héros. Le comédien, Ajito, Narumi, Shinrei… Ils étaient tous des héros, des forces de la nature. Il était temps de faire partie de ce monde. Il déploya de nouveau ces ailes, aussi proche des dunes de sable qu’il était possible. L’air filait encore plus vite sur la tête du corbeau, son bec fendant l’horizon comme un brise glace défie les océans gelés. Il n’était plus nécéssaire de se cacher ou de laisser son nom secret. Il était Raneas, le bouclier de Baelfire, le grand gardien des forêts de la Terre, roi déchu des polyformistes, et si il voulait mériter ces titres, il devait comme Ajito faire ces preuves. S'il maîtrisait la puissance de la nature, cette Terre ne servait pas qu’un seul dieu, non.

La nuit tombait vite sur ce monde, le soleil semblait rapidement disparaître derrière l’immense volcan qui semblait encore en éruption. A ces pieds, une mer verte semblait grouiller de vie malgré la chaleur. Des arbres immenses poussaient entre mer et lave, les feuilles en feu et les racines dans l’eau. Cette vision était si étrange, deux mondes se percutant sur la nature de la façon la plus vive possible. Pourtant, l’arbre était la, recevait ces deux énergies, en faisait sienne leur puissance. La métaphore de sa propre existence était si étonnante qu’il souria, pensant à cette situation comme un parallèle de ce qu’il devait être. Les rayons du soleil perçait désormais en rais de lumière, illuminant l’immense montagne d’une façon presque divine. Derrière le polyformiste, le ciel se parait de violet et de bleu, pendant que devant lui la prédominance était doré. La terre prenait les couleurs que les cieux lui offrait, teintant le sable et les arbres d’une couleur ocre et bleu, renforçant encore plus la dualité des couleurs avec la lave coulant au pied de la montagne, illuminant d’un rouge profond. En s’approchant de sa destination, Raneas sentait la chaleur étouffante l’envahir, comme si il allait droit dans une fournaise. Mais la nuit, frappant rapidement de son voile, vint rafraichir cette puissante chaleur, rendant supportable la température. Il s’éleva parmi les montagnes, repris rapidement de l’altitude. la bas, l’air était certes plus rare, mais la température était encore plus basse, contrant ainsi les terribles coulées de lave. C’était ainsi que le peuple qu’il venait voir vivait, luttant entre la chaleur puissante du jour et de la lave ainsi que la fraîcheur intense dès hauteur et de la nuit. Quand la nuit s’emparra totalement des alentours, il put voir des braseros allumés au loin, des lumières dans des chaumières sombres mais haute. Il se guida avec les lumières, cherchant à atteindre ce qui ressemblait à une place taillé dans la roche. Il faisait trop sombre pour que Raneas puisse détailler précisément ce qu’il voyait, mais il se rendait compte que les espaces extérieurs étaient nombreux malgré la dangerosité de la situation : la proximité avec la lave risquait de tout recouvrir, comment faisait il pour ne pas être inquiété par cela.

En atterrissant sur la plus grande plateforme, il changea de forme, prenant un aspect humain. Il laissa sa capuche sur ses épaules, son visage découvert. Il y avait un homme qui l’attendait, une ombre dans la nuit, une canne à la main, se traînant difficilement dans la lumière des lunes de la planète. Sa voix était ancienne, rocailleuse et grésillante.

“Jeune homme, vous semblez troubler le repos de notre modeste village. Que souhaitez vous ? Nous ne possédons aucun objet de valeur et n’avons aucunement l’intention de vous nuire”

Dans la lumière des braseros, Raneas aperçut les deux traits sous les yeux, marque distinctive des métamols. L’homme semblait si calme, il écoutait ce que Raneas avait à dire

“Je ne suis pas ici pour vous voler, vieil homme. Je viens d’un monde lointain, si lointain qu’il m’est impossible de vous préciser à quel point. Cependant, j’ai entendu parler du pouvoir que cette galaxie recèle, le ki. Si je veux pouvoir battre mes ennemis, je dois être capable d’écouter cette source de puissance, de la modeler à mon image. Je souhaite donc…”

Le vieil homme était allé si vite que je n'avais pas pu me rendre compte, il était derrière moi, la canne gisait au sol. Il m'assène un violent coup à la nuque, me projetant à l’autre bout de la place. Je heurta violemment la pierre, mon crâne saignait abondamment. Sa silhouette se découpait dans la nuit, sa cape couvrant son visage, le vent agitant les extrémités de ces habits.


“Vous souhaitez en connaître plus sur notre art ? Montrez-moi que je peux vous enseigner quoi que ce soit”

Raneas se transforma alors immédiatement en Ours et fonça immédiatement au contact du vieil homme. Il n’avait pas de temps à perdre, il fallait qu’il le batte pour continuer son périple, ce n’était qu’une étape parmi tant d’autres. En courant en avant, il asséna plusieurs coups de pattes circulaires en direction de son ennemi. La violence des coups était terrible mais leur lenteur était bien trop visible. Alors qu’il finissait son premier balayage de la patte droite, le vieil homme frappa avec une vitesse et une précision terrible, directement sur l’épaule, broyant à la stupéfaction complète les os du polyformiste. Le coup n’avait pas été puissant, juste extrêmement précis et extrêmement rapide. Au deuxième balayage, il lui arriva le même coup, la deuxième épaule réduite en miette par une seule technique. L’homme ne semblait même pas avoir bougé.


“Vous êtes lent, bien trop lent. J’aurais pu vous tuer en un coup, en vous broyant le crâne d’un seul doigt. Vous êtes une immense forteresse, mais vous n’êtes pas protégé contre les attaques ciblés”

Au moment ou Raneas sembla activer son soin pour régénérer ces os, son ennemi lui avait déjà fondu dessus à nouveau. A ce moment précis, il voulait activer sa protection, mais il n’eu pas le temps. Le souffle coupé, le vieil homme lui asséna un violent coup de pied dans le dos de l’ours, lui brisant la colonne vertébrale. A ce moment précis, le soin et la protection s'activaient, soignant ses blessures et le protégeant inextremis d’un coup porté à sa cage thoracique. Le temp de la surprise était passé, le polyformiste était prêt. Il compris qu’il ne pourrait rien faire contre son ennemi si il restait sous la forme de l’ours. Il repris forme humaine et para immédiatement un coup qu’il devait recevoir à la tête, avec ces deux bras. D’un seul mouvement, il propulsa son bras pour frapper au plexus solaire son ennemi, le repoussant plus loin. Il j'atteignis et son ennemi glissa plus loin.

“Un être capable de se transformer à volonté, hein ? Voilà qui est intéressant.”

De nouveau, le vieil homme se propulsa vers lui, armant son poing et se téléportant dans son dos pour frapper au moment opportun. Raneas n’avait pas vu le coup venir. Son ennemi enchaîna les téléportation a de multiples angles différents, l’atteignant en de multiples points aussi précis que mortel. Il fut criblé de coups, de toute part, partout. Dans un accès de rage, il se transforma immédiatement en ours et balaya la surface tout autour de lui, aussi rapidement que le permettait le souffle de métamol. Il savait que son adversaire avait peu d’options possibles pour fuir. Il se transforma alors à nouveau en humain et propulsa son corps entier avec son poing en avant la ou son ennemi devait se trouver. Il j'atteignis, en plein visage, avec une violence qui était digne de sa réputation. Son ennemi fusa dans la direction opposé, venant s’écraser sur un des bords de la place dans un tremblement intense. La roche n’avait cependant pas cédé, pas plus que son ennemi. Pendant un temps, il avait cru qu’il avait gagné, qu’il avait réussi à dépasser ce vielliard. Mais au moment même où il lâcha sa garde, une immense aura rouge émana alors de celui qu’il avait en face, une aura si puissante qu’elle fit frémir Raneas. Alors, avec une vitesse si grande qu’il ne vit presque rien, son ennemi se retrouva au corps à corps, transperçant son corps, saisissant son coeur battant. La capuche de son ennemi était tombé, ce n’était pas un vieil homme mais une vieille femme, les cheveux long tombant délicatement sur ses épaules. Son corps subissait de multiples émoragies, il savait qu’il était mort au moindre mouvement. Mais il avait une porte de sortie. Il se dégagea rapidement, laissant alors son coeur dans la main de son adversaire. Immédiatement après, il utilisa une double vague de soin pour régénérer aussi vite que possible ce qu’il avait perdu. Sans son coeur, son corps s’engourdissait quasi immédiatement. Il fut recréé dans la seconde, comme s'il n’avait perdu que quelques battements. Elle chargeait à nouveau, cherchant encore a transpercer sa chair. mais il n’avait plus de patience pour ce jeu de puissance. Il se transforma immédiatement en ours, activant la protection qu’il pouvait avoir, stoppant un temps suffisant les techniques. C’est la qu’il libéra à nouveau la puissance de l’ours gardien. Combien de temps cela faisait qu’il ne l’avait pas utilisé, il ne s’en souvenait pas. Pourtant, il était la, prenant une place encore plus grande sur la terrasse de cette immense montagne. Quand elle tenta de le frapper a nouveau, il l'attrapa en vol, avec une vitesse précipité par la colère, la peur et l’adrénaline. Il précipita la petite Métamol contre le sol avec une violence sans pareil, écrasant alors sans relâche le corps contre le sol. La puissance de chaque coup de patte faisait trembler tout les environs, comme si un tremblement de terre allait tous les engloutir. Raneas ne comprenait pas comment cela se faisait que le sol ne les engloutissait pas, ces coups étaient pourtant capable de briser des montagnes en deux. Quel était cette pierre qui formait les maisons et les terrasses de ce village. Quand il écrasa une dernière fois le corps de la femme sous ces coups de patte immense, il resta la patte ainsi, la bloquant sous son joug. Mais quand il crut que tout était terminé, une nouvelle fois, son ennemi lui réserva une surprise, la dernière cette fois ci. L’éclat immense rouge qu’il avait pu voir auparavant s’intensifia encore, brillant de façon si forte qu’elle éblouissait Raneas

“Kaioken x1000 !”

Et l’instant d’après, le polyformiste ne compris plus ce qui se passa. Sa patte était transpercé par un immense trou, une de ces épaules arraché, le visage entièrement brisé. Son ennemi s’était vraisemblablement libéré. Le choc avait été tel qu’une fatigue immense s'empara du corps de Raneas. Que se passait t il ? Allait il mourir ainsi, tué par un vieillard dans un village perdu ? Tel était le destin du dernier des polyformistes?

“Vous m’avez impressionné, jeune homme. Nous commenceront votre entraînement demain matin.”

Il ne pouvait presque plus parler ni maintenir cette forme. Raneas fit comme à chaque fois que sa vie était en danger, cherchant a économiser au plus son énergie, il se transforma en corbeau. La nuit couvrait de son manteau le noir des plumes et le sang qui coulait abondament.

“Entrainement ?”

Le noir s’empara juste après cela de l’univers du polyformiste. La douleur le lançait dans tout son corps, il avait été terrassé par un pouvoir dépassant largement le sien? Comment avait il pu être aussi aveugle ? Cette femme possédait une énergie si puissante. Qui était elle pour avoir brisé la défense du bouclier de Métamol ? Il ne pouvait plus penser. Son esprit sombra dans une nuit sans rêve
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MessageSujet: Re: [Solo] Le grand Départ   [Solo] Le grand Départ ClockJeu 23 Mar 2017 - 23:28

Le réveil fut beaucoup plus simple que prévu. Il pensait se réveiller avec une souffrance indescriptible, handicapé à vie, incapable de se battre à nouveau. Et pourtant, il ouvrait les yeux comme si rien ne s’était passé la veille. Il se rappelait de tout, le duel en début de soirée, la vieille femme qui avait soudainement sérieusement augmenté en puissance. Quel était ce pouvoir ? Comment se faisait il qu’il était en parfait état ? Quel heure était il ? Il se leva entièrement nu, dans une chambre en pierre sombre, des fenêtres faisait entrer une lumière douce dans la pièce. Il faisait frais, il y avait de l’activité derrière la porte. Il s'assit sur le bord du lit, cherchant ses vêtements. Le duel de la soirée précédente avait été si étonnant, si direct. Il pensait se retrouver face à un vieux maître qui le mettrait au défi avec des jeux de patience. Mais elle, elle avait directement chargé, sans se poser de question. La simple pensée de sa patte transpercé lui fit tourner la tête, comme si le contrecoup frappait comme une douleur fantôme. Il s’habilla promptement, juste avant qu’une vieille femme entra dans la pièce. Il l’a reconnaissait, elle était celle qui l’avait accueilli sur cette montagne, qui lui avait fait mordre la poussière. Elle avait sa canne mais plus de cape. Malgré son grand âge et les rides qui traversait son front, elle semblait en parfaite santé. Maintenant, il le sentait, une puissance débordante. Même si elle savait cacher son ki, il ressentait son énergie, sa puissance à travers la nature. Elle était une étoile dans le cosmos des énergie de par son pouvoir.

“Tu t’es donc éveillé, Raneas Swir’en Ra”

Etonné, le polyformiste la regarda droit dans les yeux

“Vous lisez aussi dans les pensées?”

“Non, vous revenez simplement d’un long voyage avec Stinger Industry, qui s’est posé par hasard il y a pas plus d’une semaine sur cette même planète. Il me suffit de lire le journal, je n’ai pas besoin de super pouvoir pour faire cela” avait elle répondu, un sourire aussi doux que narquois

Evidemment, pourquoi aurait elle eu besoin d’utiliser une quelconque magie pour connaitre son nom. Il était un ami du prophète, un membre du Shadow Squadron et il revenait du Coeur de Fer. Au contraire, cela aurait paru étonnant qu’il ne fut pas reconnu ici. Mais cela avait peu d’importance. Il n’était pas la en campagne pour faire des bains de foules. Et puis, ces personnes ne lui devait rien. Elles étaient attachés à Stinger, Ajito ou même cette Moojuu qui s’était occupé de construire les Dômes, mais pas lui. Il n’était qu’un nom parmi tant d’autres pour eux, une ombre de plus qui parcourait ces dunes de sable en quête de vérité et d’aventures. Il repensait à Ajito, il se demandait ou il pouvait être en cet instant précis.

“Comment se fait il que je soit en si bon état après hier soir ? Je veux dire, mon corps a des capacités régénératrices, mais je dois l'activer et je n’avais plus aucune force. Qu'est ce que vous m’avez fait ?”

La femme me fit un signe de la suivre. Nous quittions la chambre pour se retrouver quelques instant dans un salon immense, ou des enfants métamols jouaient ensemble à un jeu de plateau étrange. Il ne restèrent pas longtemps, sortant de cette maison taillé à même la pierre. Ils se retrouvèrent sur l’immense place qui avait été le théâtre de leur combat. Elle était animé, de nombreuses échoppes proposaient des nombreux produits étrangers à Raneas. Le lieu semblait bien plus grand qu’hier soir : ouvert sur un de ces bords, laissant entrer la lumière, la place se prolongeait sous terre, le sol étant pavé pour former une immense fresque représentant un immense dragon d’émeraude. Qui était cette divinité ? Pourquoi prenait il une place si importante dans la vie de ces gens ? Plus il avançait dans cette journée, plus il avait des questions qui le torturait.

“Je t’ai tout simplement donné un senzu jeune homme. Ils ont la capacité de remettre sur pied des hommes et des femmes bien plus blessés que toi. De nombreux scientifiques et commerciaux ont tenté de synthétiser ce produit, mais ils n’ont jamais réussi.”

Le polyformiste se rappelait, des années de cela. Lui et Ajito avaient cherché a escaladé une immense tour ou se trouvait en haut un homme chat nommé Karine. Il se rappelait d’ailleurs, qu'à ce moment la, Ajito avait aussi perdu un bras, comme quoi le destin se répétait sans cesse. A l’époque, l’orgueil de Raneas ne lui avait pas fait comprendre la puissance de ces haricots. Maintenant qu’il avait eu l’occasion d’en utiliser un, il voyait l’étendue de leur puissance. Il devait s’en procurer, c’est ce qu’il ferait après avoir conclu son cheminement vers une plus grande puissance. Il devait apprendre bien plus, il devait développer des pouvoirs qui provenaient d’un univers différent du sien. Pour cela, il devait rester ici pour maîtriser de nouveau pouvoirs, de nouveaux horizons de possibilités. Il devait y arriver, il devait développer de nouvelles capacités, améliorer ces compétences de polyformiste avec le pouvoir du ki. Sous sa forme humaine, Raneas déambulait parmis les étals, découvrant tous les produits qui étaient cultivés ici, dans un univers qui pouvait paraître hostile à tout observateur extérieur. Pourtant, les fruits étaient juteux et sucrés, les légumes croquant et plein de goût. Il n’avait qu’une hâte, les goûter préparés par les habitants de la montagne.

“Je sais pourquoi tu es ici : tu cherche a découvrir la fusion, un pouvoir depuis longtemps détenu par mon peuple. J’en ai assez fait avec des idiots dans ton genre, alors qu’est ce qui pourrait me convaincre de t’enseigner cet art ?”

Raneas réfléchis un moment, cherchant une réponse appropriée. Il décida de simplement jouer la carte de l'honnêteté

“Comme je l’ai dit le soir de notre rencontre, je cherche à découvrir la puissance du ki. Je suis convaincu que mes pouvoirs pourraient être décuplé, voire encore plus par ce pouvoir. Ce que vous avez fait hier soir, voilà ce que je recherche, voilà le genre de technique que je souhaitrais apprendre. Je sais que je n’ai pas les origines ni l’affinité nécessaire pour maîtriser pleinement cette énergie, mais je sais que je peux faire mienne son pouvoir. J’ai vu ce que vous valiez, je souhaiterais apprendre à vos côté, vous prouver que je suis capable de bien plus que ce que vous avez pu voir hier.”

La vieille dame se gratta le menton, elle semblait réfléchir intensément. Elle ne répondit pas tout de suite, resta silencieuse. Je ne lui posait pas plus de question, je ne faisait que la suivre. Je voulait savoir comment cette communauté vivait, comment pouvait s'organiser les hommes et les femmes au sein d'une montagne. Ils semblaient être doté d'une technologie proche du haut moyen âge, entièrement véhiculé et aidé par des chevaux imposants. En se baladant dans les profondeurs de la montagne, le polyformiste découvrit une nouvelle ouverture, bien plus grande que la précédente, en forme de cheminée. La, une végétation dense semblait s’être emparé des lieux, aidé par une fraîcheur et une humidité inhérente à l'immense grotte. Le soleil apparaît suffisamment de lumière pour que les plantes poussent abondamment. Une grande partie de l'espace était réservé à des cultures et de grands pâturages.avec l'immense cheminée donnant sur l'extérieur, les sons se répercutent sur tous les murs, donnant un effet de cathédrale des plus saisissant. Les oiseaux semblaient chanter une ode divine à la nature. Raneas ne peut s'empêcher de s'émerveiller, ce lieu était un havre de paix si beau. Ils marchèrent une heure de plus. Plus loin encore, plus profondément dans la montagne, l'air devint plus chaud, l'humidité fit place à la sécheresse. De loin, il put apercevoir une lumière rouge intense dans une grotte immense, d'un noir aussi sombre que la nuit. Plus ils s'approchaient, plus la chaleur devenait étouffante. Ils approchaient du cœur magmatique du volcan,coincé dans une semi activité. Quand celui ci entrait en éruption, Raneas voyait à l'entrée un immense sas, probablement capable d'empêcher le magma de se répandre dans toute la colonie. En attendant, la porte était ouverte, donnant directement sur un espace immense et brûlant.

“Tu souhaite donc apprendre à entendre le ki ? Le faire tiens ? Très bien. Mais demain soir, tu sera reparti. J'ai n'ai pas le temps de t'apprendre à te servir de ce pouvoir comme les sayen peuvent le faire. Cela te prendrais des années, des dizaines d'années pour arriver à faire ce qu'ils font en quelques jours. Non, je vais te donner un avant goût de ce pouvoir puis ce sera à toi de faire tes preuves. Commence par t'asseoir ici. Tu va rester méditer la, sans te transformer en quoi que ce soit. Ressent la chaleur, je reste derrière toi”

Ils étaient dans le cœur magmatique, à quelques dizaines de mètres de la lave en fusion. La chaleur était atroce, le corps de Raneas envoyait des signaux de toute part que la chaleur était bien trop intense. Mais il s'assit la, cherchant à contrôler sa respiration. Mais chaque inhalation d'air chaud brûlait ces poumons, la moindre goûté de sueur s'évaporait immédiatement. Il ressentait le cœur grondant du volcan, plus intensément que jamais. Mais cette puissance démesuré semblait maléfique, grotesque. Il bouillonait intérieurement, la rage montait petit à petit : son corps et son esprit était agressé et il n'avait aucune connexion avec la Terre mère. Il essayait de se contrôler, de garder son calme. Il inspirait lentement, expirait lentement. Mais au moment où il semblait avoir trouvé un rythme qui pourrait lui donner le repos, un coup de point vint l'atteindre en pleine cage thoracique. Le souffle coupé, tout ces repères était disparu. La colère qu'il avait fait taire explosait maintenant

“Bats toi avec moi”

“Avec plaisir“

Raneas fondait sur elle, sous forme humaine, avec une rage au ventre plus intense que jamais. Ses coups étaient bien plus rapide que ceux de hier soir. Il était prêt à cet affrontement et la colère l'aidait encore davantage. Chaque coup faisait mouche avec une violence inégalée. La vieille femmes les encaissaient l'un après l'autre sans broncher. Si Raneas la faisait reculer et esquivant ces coups, il sentait sa rage diminuer à chacune de ces frappes. Pendant plusieurs minutes, il tenait le combat, avait l’avantages sur chacun des échanges, sans jamais pourtant remporter la victoire. Elle était haletante, il devait rapidement en finir. Il s'élança après elle, fondant tout entier sur elle d’un seul saut, aussi rapide qu'une balle. Mais elle savait qu'il allait tenter le tout pour le tout, qu'il allait fondre sur elle pour conclure rapidement. D'un seul mouvement, encore plus rapide, elle l'atteint au plexus solaire, déchirant une grande partie des organes présent sur le chemin. Le polyformiste ne peut hurler, il ne pouvait que cacher du sang. La chaleur et la rage l’avait aveuglé, brisé toute logique dans son esprit. La vieille femme, par contre, sa voix portait toute la déception qu’elle pouvait ressentir

“Utiliser sa rage, voilà le moteur de tout ceux qui utilisent leur ki, je n'en attendait pas moins de toi. Mais au contraire de tout ces jeunes idiots pleins d'amertume ou de colère, il faut contrôler, maîtriser cette force, ou tu sera dépourvu de toute défense au moment crucial. Mon corps n'est même pas réellement fatigué, mon esprit est toujours aussi prêt à combattre. Si tu ne peux même pas battre une vieille femme comme moi, comment veut tu faire face au plus grands dangers de cette galaxie ? Comment peux tu prétendre à la puissance réelle ? C’est une énergie qui se consomme lentement, qu’on préserve jusqu’au bout de ces forces. Tu as tout gaspillé, tout utilisé comme un vulgaire animal en chasse. Dompte ton esprit animal petit”

Elle sortit de sa bourse un autre senzu qu’elle lui tendis. Entre deux crachat de sang, il le croqua et l’avala. Son corps récupéra toute ces fonctions motrice et de combat sans même qu'il ait à utiliser le souffle de vie.

“Maintenant, on recommence. Retourne méditer”

Pendant toute la journée et toute la nuits, ils enchaînent sur des sessions de combats entrecoupé d’une méditation guerrière, récoltant de plus en plus de rage dans le coeur de la montagne. Raneas ressentait toujours l’énergie de la nature, mais il s’en éloignait pour le moment. Il savait que ce pouvoir était le sien, qu’il pourrait se tourner vers lui à n’importe quel moment. Mais il ne devait pas s’aider de cette béquille, il devait arriver à maîtriser cette force par lui même. A chaque nouvelle phase de combat, le polyformiste s’améliorait, gardant sa colère comme une nouvelle forme d’énergie. Leurs dance était de plus en plus précise, ils se connaissaient de mieux en mieux. Il domptait sa rage pour l’alimenter de chaque coup qu’il recevait, cherchant parfois à s’économiser pour amasser encore plus plus tard. Il comprenait la nuance de cet art, la force de ce combat. Mais quand il cherchait a comprendre comment lier ce pouvoir au sien, il ne trouvait aucune issue, et généralement se retrouvait au sol, jeté par la vieille femme. Il devrait faire le pont entre l’énergie de la terre et cette énergie bien plus personnelle. La rage et la détermination, tel était les armes des vrais guerriers de cette galaxie. Il n’avait été qu’un paria en fuite et un homme sans nom. Il devait se faire connaître, devenir bien plus visible auprès du monde entier. A chaque phase, il gagnait en force, en rage, en maîtrise de soi. Puis il décida de lier ces techniques avec ce qu’il avait pu apprendre ici. La vitesse et la puissance donné par le pouvoir des polyformistes lui permit immédiatement prendre l’avantage. La vieille femme souria, comprenant qu’elle serait dépassé si elle ne faisait rien. Son aura rougeoyante revint a nouveau, transformant la couleur de ces yeux en un rouge rubis.

“Cette forme, le Kaioken, me permet de dépasser la puissance même de mon corps. Si je ne peux pas la tenir indéfiniment, je suis capable de beaucoup de chose. Je n’ai jamais perdu un seul duel, jamais laissé tomber un seul combat. Je maîtrise cette technique jusqu’à la perfection. Essaye de me toucher, avec ce que tu as appris et tes pouvoirs. Voyons ce que tout cela vaut contre ma puissance”

Le combat s’accéléra d’un seul coup, passant d’une vitesse humainement observable en quelque chose d’impossible à suivre. Il ne pouvait pas lutter contre une puissance si forte. Mais il était le bouclier de Baelfire, le gardien des forêts de la Terre. Alors il encaissa les coups, parfois sous la forme de l’ours, parfois sous une forme humaine. Il exerçait suffisamment de pression pour que son ennemi n’ai pas le loisir de se reposer ou de changer de forme. Il lui fallait rester sous cette forme pour résister au coups de Raneas et lui encaissait le moindre impact. Le visage de la vieille Métamole se tordit de rage et de chaîne. elle avait compris qu’elle était dans la même impasse que celle dans laquelle elle avait jeté son élève quelques heures plus tôt. D’un seule mouvement, elle multipla sa puissance encore plus intensément, pour laisser parler sa rage véritable. D’un seul coup, elle envoya au tapis Raneas au loin, le faisant voler à l’autre bout de la grotte. Sonné, il savait qu’il avait gagné, il l’avait forcé à sortir sa plus forte technique, et il avait survécu. Il avait dû la première fois sortir sa technique ultime, il l’avait encore en réserve à cet instant précis.

Quand elle vint le rejoindre et l’aider a se relever, elle avait un grand sourire au visage

“C’est le petit matin, Raneas Swir’en Ra. Allez vous coucher, nous verrons demain pour vous apprendre la fusion.”

A son tour, il souria. Rien que d’y penser, il frissonnait à l’idée de retrouver la fraîcheur de sa chambre, creusé dans la montagne
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MessageSujet: Re: [Solo] Le grand Départ   [Solo] Le grand Départ ClockMar 18 Avr 2017 - 1:25

Comme il avait pu le penser, la montagne elle même protégeait ce peuple. La matière sombre et froide qui composait la plus grande partie de cette grotte était en fait les résidus du volcan, donnant une roche aussi lourde que indestructible. Au prix d’immenses efforts, ce peuple avait réussi à se construire le foyer le plus résistant que cette planète pouvait offrir. Cette pierre avait très probablement une valeur sans précédent, il ne serait pas étonnant que Stinger l’ai utilisé pour la conception de ces vaisseaux Ou alors le métal fondu dans leurs usines était encore plus solide ? Raneas s’éveilla dans cette chambre fraîche, le corps encore endolori par les combats de la veille. Le soleil éclairait indirectement la pièce, nimbé d’une lumière douce et pourtant si vive. Il regardait en détail les meubles bruts, sculpté dans un bois sombre. La porte semblait être tiré d’un autre âge, un loquet en fer forgé maintenant l’intimité de cet espace. Le lit qui accueillait son corps en cet instant était un chef d’oeuvre de confort et d’esthétique. Loin de tout les canons de la mode, cette pièce était intemporel, avec des matériaux impressionnant et un savoir faire aussi visible qu’une pleine lune en pleine nuit. Le temps s’écoulait différemment ici, comme si l'espace autour d'eux était plongé dans une bulle loin de tout les problèmes galactique. Les métamols étaient renfermé sur eux même pour cette même raison. Dans l'espace et au delà, tout allait bien trop vite, la réalité perdait tout son sens. Ici, la vie était palpable, le calme faisait tomber les masques, les faux semblants n'existaient plus. Dans la petite chambre en pierre, Raneas respirait doucement, profitant des sons de la vie environnante. Aujourd'hui était un grand jour, il allait enfin entendre la puissance du ki. S’il voulait être capable un jour de tenir tête aux hommes de cette galaxie, il allait devoir rattraper le retard qu'il avait accumulé en se terrant comme un paria. La route était longue, mais elle commençait la, sur la Belle de Vert, auprès de ce peuple.

Le polyformiste se dressa sur ses jambes encore douloureuses des exercices de la veille. Il pensait devoir passer des mois ici, trois jours auront finalement suffi. Il savait qu'il était encore trop tôt pour qu'elle vienne le chercher, elle qui était son maître pour quelques jours. Il passa par la petite fenêtre et se transforma en corbeau. La chaleur n'était pas encore pesante, les ombres de la nuit s'étendaient encore au loin. Il pris de la hauteur, s'éloignant toujours plus du sol. En montant, il se dirigeait de plus en plus vers le centre du volcan. Les courant chauds étaient si doux à cette altitude, il suffisait de se laisser porter et planer en cercle pour monter. Le pression était basse, l'air raréfié. Il n'avait pas besoin de beaucoup d'air, il pouvait survivre la haut. La vue était magnifique, la douceur de cette scène lui faisait repenser à Ajito. Il espérait qu'il arrivait à ces fins… Ils devaient se retrouver bientôt, quand ils auraient gagné tout les deux en expérience. Si il le voulait, il pouvait se concentrer un instant pour ressentir Sima à travers la Nature. Il était là, sur la planète. Qui sait ce qui l'avait amené à rester ici. Il était le prophète de cette planète, il était logique qu'il reste. Le vaisseau de Stinger Industry, la flèche d'argent, semblait moins haut dans le ciel que précédemment. Raneas se mit alors à redescendre en direction de la montagne. Cette escapade avait duré assez longtemps, il était temps de continuer cet entraînement. Quand il arriva par la fenêtre, la vieille dame l’attendait patiemment au seul de la pièce, portant un plateau ou un café brûlant fumait en d’épaisses volutes. Le polyformiste s’en saisit et remercia la femme. Il but en silence, se baladant sur les bords de la falaise. Au loin, les rivières de lave semblait prendre la direction du bas de la montagne. Au ciel, des oiseaux de proie volaient la ou il avait été quelques minutes auparavant. La sensation de hauteur, la chaleur de ce lieu, la beauté du paysage… Tant de choses pouvait pousser ces animaux à rester près de ce lieu pourtant si vide en vie animale. Hormis les créatures métamols dans la grotte, seul de petits rongeurs semblaient résister à la température.  

“Tu es prêt pour la dernière phase de ton entraînement, polyformiste ?”

Il se retourna vers celle qui l’entrainait. Elle regardait aussi l’horizon, buvant elle même un café. Sa voix était calme, posé.

“Nous n’avons pas beaucoup de temps, je suis appellé a combattre au grand tournoi de Dosatz. Je suis venu ici pour apprendre a me battre avec la puissance de la fusion, mais je souhaiterais aussi apprendre le kaioken. En fait, je souhaite surtout apprendre le kaioken”

Elle se retourna vers lui, tout en riant

“Tu sais, ce n’est pas une technique que n’importe qui peut t’apprendre, surtout pas moi. Cette technique, elle appartient à Kaioh, un dieu que tu ne pourra que retrouver dans la mort. Si tu veut apprendre cela, il te faudra succomber”

Raneas encaissa le choc. Il avait entendu parler de cette histoire, mais elle lui semblait à dormir debout. La mort n’était pas quelque chose de définitif ? Il était possible de revenir d’outre tombe, de se relever après que l’impensable puisse arriver ? Le comédien lui avait une fois raconté la chose, mais il pensait que rien de cela n’avait été réel. Dans ce monde, tant de chose ne tournait pas de la façon dont il pouvait l'imaginer. Si son peuple avait vécu ici, combien aurait pu revenir d’entre les morts ? Se pouvait il que la mort soit quelque chose qui ne soit pas définitif ? Il ne put s'empêcher d'imaginer que celle qu’il aimait et sa propre fille pouvait être quelque part, loin de la vie mais loin de l’éternel oubli. Et si il pouvait aller la chercher dans le royaume des morts ? Et si son périple lui permettait de ramener celle qui avait illuminé ces jours ? Et leur enfant, fruit de l’union d’une Moojuu et d’un Polyformiste, existerait il parmi ce monde incroyable. Il devait atteindre le royaume des morts, non pas simplement pour accéder a une plus grande source de pouvoir. Non, il devait aussi aller les chercher, eux, les fils et les filles de Baelfire. Comment cela avait il pu lui passer au dessus de la tête ?

Et si cela était impossible ? Et si la résurrection était réservé a une élite de héros avec un destin encore inaccompli ? Stinger avait été bel et bien mort, sans retour parmi le monde des vivants, malgré une richesse et des exploits dépassant l’entendement pour certains mortels de cette galaxie. Mais Evalia n’était pas n’importe qui, elle était une des plus grande Moojuu que Raneas avait eu à connaître un jour, une femme qui avait su mettre de côté toute les tensions qu’elle avait pu avoir durant toute sa jeunesse. Elle, comme le clan des guépard avait été pourchassé par des polyformistes hors la lois appelé “le culte des septs”, des monstres ayant pour maître un homme-loup qui avait le pouvoir de transformer ceux qu’il mordait en damnation de l’enfer, des loups décharnés et sans âme. Elle avait pu échapper à une de leurs attaques plus jeune, et avait juré de se venger. Mais longtemps après, le feu s’était éteint, en partie grâce à Raneas. Non, Evalia n’était pas quelqu’un qu’on oubliait si facilement. Elle était si importante à Baelfire, si importante pour Raneas. Il la ramènerait, cela était sur. Même si il devait condamner son âme a une éternité de tourment, il la ramènerait de la mort, il briserait la volonté des dieux si il le fallait ! Il remonterait le cours de la vie pour la ressortir de l’enfer ou elle à été coincé, il lui permettrait de se reveler, de revenir a ces cotés. Dans les yeux du corbeau, une vigueur nouvelle s’empara de lui, une volonté indéfectible dictant ce qu’il ferait pour la suite de son histoire. Il devait être plus fort, il devait prouver sa valeur et celle de celle qu’il aimait devant la vie et la mort, il devait briser l’éternelle disparition pour faire apparaître celle qui lui redonnerait la vigueur qu’il avait à jamais perdu. Il était en colère, prêt à aller plus loin dans son enseignement. Il était prêt à apprendre la fusion, dès maintenant.

Dans l’immense grotte donnant sur le coeur du volcan, Raneas méditait. La colère, la passion, la détermination brûlait en lui tel une flamme qui avait repris vie. Cette simple phrase, dite de façon aussi banale avait révélé quelque chose en lui. La vieille femme lui avait redonné bien plus qu’un élan de motivation. Elle lui avait redonné l’espoir. Il suivait les mouvements que la femme faisait. Elle les décomposait, lentement, faisant des poses entre chaque enchaînement. Ensemble, il formait l’incantation physique de la fusion, la forme pure de la combinaison des corps. Mais l’esprit avait à faire une gymnastique particulière. La chaleur et la pression sous la montagne contractant son corps sous des forces incommensurables. Mais son esprit était ouvert, tourné vers la nature comme vers la voie du ki. Si il ne maîtrisait pas les techniques des saiyens, il pouvait entendre leur énergie, leur force. Leurs coeurs battaient au final à un rythme similaire au sien, lié non pas par la nature mais par l’énergie de ceux qui résident dans la galaxie entière. Cette force pouvait se montrer dévastatrice, peut être même plus puissante que la nature qui avait créé ces hommes et ces femmes.Dans l’esprit du polyformiste, toute les pièces du gigantesque dessin de la vie prenait un tout autre sens. Tant d’énergies cohabitaient dans cette galaxie, tant de choses qui formaient ensemble un tout. Chacune de ces forces avaient sa mythologie, ses dieux bien séparés. Mais existait il un maître dirigeant tout cela ? Un homme qui avait le pouvoir de créer et de détruire les univers ? De construire et de déconstruire la réalité elle même ? Cela paraissait fort peu probable, un homme (ou une femme) de cette envergure aurait tant de pouvoir qu’il serait impossible que personne convoite sa place. Non, le grand tout s’était probablement formé seul. Dans cette montagne, avec cette vieille femme, sous cette chaleur pesante, sous cet entraînement court mais intense, Raneas voyait deux de ces nombreuses énergies, brillant comme jamais à travers son esprit. Le ki et la nature, deux formes puisant leur force dans ce qui était vivant. Deux forces du bien, deux forces qui pourraient être corrompues, qui était déjà corrompues par certains.

Les mouvements exécuté étaient de plus en plus précis, son esprit de plus en plus enclin a continuer le rituel. A un moment, la vieille dame le regarda, l’air déterminé.

“Il est temps, homme d’une autre planète, il est temps pour toi de découvrir la fusion”

Son coeur battait la chamade, son esprit était tourné vers ce qui allait se passer dans quelques minutes. Il était prêt. Il exécuta chaque mouvement avec une attention encore plus grande. Les voies de la nature lui chantait un mantra si puissant, le ki semblait envahir la pièce autour de lui. Quand, à la fin de la chorégraphie, ces doigts touchaient ceux de la vieille dame, il sentit son corps partir, dans une autre dimension, dans un monde qui n’était plus celui sur lequel il était. Il n’était plus Raneas, il était une créature résultant de la fusion avec cette vieille femme. Ils étaient désormais qu’une seule et même personne, deux esprits partageant un corps commun. La force de la nature et celle du ki, lié par une seule et même enveloppe. Il n’était plus lui même, elle non plus. Il ressentait toute ces pensées, voyait toute sa vie, toute son histoire. Sans qu’il s’y attende, contrôlant ce corps en même temps qu’elle le contrôlait, il fit un bond gigantesque, sortant de l’immense cheminée, par le haut. En hauteur, il n’était plus un oiseau ni un homme, il était un être au plumes blanches, a la stature humanoïde, au bec d’or brillant comme jamais, au longues ailes d'albâtre. Alors que ce corps semblait porté par elle, jusque la, Raneas décida d’utiliser la partie qu’elle avait apporté a cette forme semi divine. Il activa le kaioken, révélant une aura rouge si puissante qu’elle semblait embraser le ciel autour d’eux. Il battit des ailes, propulsant cette enveloppe lumineuse a une hauteur inimaginable, dépassant en quelques secondes les nuages, brisant la vitesse du son quasi immédiatement. En moins d’une seconde, ils voyaient la courbure de la terre. En une dizaine de secondes, il était dans un lieu dénué d’air pour respirer. Pourtant, ils semblaient absolument en pleine forme. Ni la température extrème ni le vide ne semblait les déranger. La haut, tout était silence, tout était parfait, tout était divin. Alors, le griffon blanc à l’aura rouge sang joignit ses mains, dans un mouvement que Raneas n’avait jamais connu mais qu’il maîtrisait en cet instant, les faisant passer à l’arrière de son buste puis le faisant à nouveau passer à l’avant de son corps. De ces mains s'échappaient un rayon jaune, brillant plus fort que le soleil et divisant l’espace d’une lumière éblouissante. Dans son esprit, elle lui expliqua tout, mais il le savait déjà. Un peu étonné, un peu grisé, il venaient tous deux d'exécuter un kaméhaméha. Il se sentait bête, il riait comme un enfant. Le griffon battit alors à nouveau des ailes, propulsant ce corps vers la terre, entrant dans l’atmosphère encore plus vite qu’il n’y était entré, son corps embrasé comme une météorite. Mais des branches d’or semblait émerger de son être, pour le protéger de l’entrée dans l’atmosphère. Ils planèrent tout deux plus haut que les nuages, comme pour profiter de cet instant si fort, si unique. Une petite heure après, ils se reposent tous deux sur la grande terrasse du village, leurs corps se divisant, leurs esprits rejoignants leurs anciens corps. Dans le silence, le soleil se couchait et Raneas avait appris la fusion. Dans ce silence si doux, il embrassa la vieille femme en face de lui, un baiser doux, comme un remerciement qu’il n'oublierait jamais tout deux. Ils avaient partagé un corps, comme deux amants partagent leur lit. Elle souriait, l’air perdu, un peu triste

“Ce soir, vous allez partir Raneas et nous nous reverrons jamais. Je vous ai appris la fusion, partez retrouver celle que vous aimez”

“Je ne vous ai jamais demandé votre nom. Comment vous appelez vous ?”

Elle le fixait intensément, comme si un enfant posait une question idiote. Il me demandait d’un coup s’il la connaissait, mais rien dans ces traits ne lui disait quoi que ce soit.

“Cela n’a aucune importance, Raneas. Souvenez vous de moi comme la vieille femme que vous avez fait voler plus haut encore que le ciel lui même.”

Le polyformiste la quitta, profitant de ces derniers moments pour faire un dernier tour dans cette grotte où il avait passé quelques jours. Il retourna dans les grottes, près des enclos à animaux, sur la grand'place ou des lanternes étaient allumés dans la nuit, près de la seule auberge de ce lieu, ou une sorte d'accordéon semblait jouer un air joyeux et mélancolique à la fois. Il récupéra ses affaires dans cette chambre qu’il avait tant apprécié, il repassa le médaillon des polyformistes au cou. Il décolla pour la base de lancement. Il était temps de faire face a son destin, il était temps de vivre une nouvelle aventure, sur Dosatz
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