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 Aïe aïe aïe !...

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Kiseï
Kiseï
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Masculin Age : 31
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MessageSujet: Aïe aïe aïe !...   Aïe aïe aïe !... ClockDim 26 Oct 2014 - 14:28
Kisei ouvrit péniblement les yeux, on y voyait presque rien. Il comprit rapidement qu'il flottait dans l'eau, pourtant les yeux ne lui piquaient pas. D'ailleurs, tout ce qu'il pouvait sentir dans sa léthargie c'était l'appareillage qui lui transperçait la gorge et maintenait son système respiratoire en fonctionnement.

Il était donc dans une capsule de régéneration, il avait bien fait de souscrire à cette assurance rapatriement en s’enrôlant dans l'armée de Freezer.

Le soldat avait l'impression de se réveiller de la pire des cuites, combien de temps avait pu passer ? Au travers du liquide de la capsule, il saisit l'image du panneau d'affichage qui flottait au milieu du laboratoire. Il y lu la date.

*Oh bwoi...*
Kiseï
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MessageSujet: Re: Aïe aïe aïe !...   Aïe aïe aïe !... ClockDim 2 Nov 2014 - 17:32


Donc, sept années s'étaient écoulées ? Cette pensée résonnait comme une vaste blague dans l'esprit du soldat, mais il n'était pas vraiment d'humeur à rire.
Les espoirs de trouver les dragon balls et de rebondir après la fin du règne de Freezer s'étaient envolés. Ses compagnons avaient probablement disparus dans l’entre-déchirement de l'armée. Et s'ils avaient survécu, Kisei doutait que leur loyauté eût subsisté après toutes ces années.

Le jeune soldat -Un instant... quel âge avait-il au final ? 41 !? La plupart de ses oncles n'avaient pas survécus à leur 50ème hiver !- le vénérable vétéran vétuste donc, tentait du mieux qu'il pouvait d'examiner le laboratoire au travers de la capsule de régénération. Le voyant indiquant qu'il fallait changer le filtre de la fontaine à eau était allumé, la moitié des ampoules du labo avaient grillés et des insectes morts qui avaient eut le temps de faire de ce lieu leur empire jonchaient le sol et les bureaux. L'intuition de l'Ondotami était donc juste, l'armée de Freezer s'était effondrée et la base était déserte depuis un moment.

Il semblait aussi que les tiroirs avaient été retournés et certaines machines éventrées. Des pillards étaient-ils passés par là ? Dans ce cas Kisei les remerciait sincèrement de ne pas l'avoir débranché... Un individu fit irruption dans la pièce, interrompant les pensées du vétéran. Si l'armée avait quitté les lieux, sa présence n'avait alors rien de rassurant. Kisei lança des regards dans tous les coins de la pièce, à la recherche d'une arme ou d'une échappatoire. Il tenta de remuer, mais seul son bras droit accepta de trembler timidement. Il était sorti de son coma depuis trop peu de temps pour espérer se défendre.

Au premier mouvement du vieil Ondotami l'intrus tressaillit et se figea. Il portait une épaisse combinaison ternie alors qu'une cagoule, une écharpe ainsi que d'imposantes lunettes de combat recouvraient chaque centimètre carré de son visage.

Kisei s'était résigné, son seul espoir était de tenter rassembler un peu d'énergie pour envoyer un hurlement énergétique s'il voulait se défendre mais il n'avait de toutes façons aucun moyen de s'enfuir ensuite. Alors que l'étranger restait figé, l'Ondotami tentait de déchiffrer sa pose, son accoutrement dissimulant entièrement son expression. Au bout de ce qui sembla être une éternité, l'homme encagoulé s'avança et de ses longues mains gantées appuya sur le bouton qui servait à ouvrir la capsule. Alors que le liquide commençait à s'évacuer de la machine par les tuyaux prévus à cet effet, l’individu prit la parole :

-Je m'appelle Alo, propriétaire de ces lieux, enchanté. Il s'esclaffa brièvement en prononçant ce dernier mot. Au travers de son écharpe perçait une voix juvénile. Excusez ma surprise en vous apercevant, vous auriez fait la même tête si vos carottes s'étaient mises à bouger dans leur assiette !

*..?*

-Excusez ma maladresse, je n'entendais pas par là que vous étiez mon prochain repas ! Simplement rapport à votre état végétatif, vous comprenez ? ... D'ailleurs dans le même registre, vous êtes le seul spécimen encore en vie de ce petit potager, les autres n'ont pas survécus à la dernière gelée quand le système de chauffage a lâché.


Alors que la capsule s'ouvrait, Kisei se pencha pour regarder sur les côté. Les autres capsules affichaient effectivement le laconique message "Terminé. Effectuez la vidange." Il ne comprenait pas bien si l'homme qu'il avait en face de lui était un véritable psychopathe ou un authentique handicapé social.

-Vous êtes sacrément solide ! Moi même si je n'avais pas trouvé une combinaison ici, cette maudite planète glacée aurait eu raison de ma vigueur. Et donc vous êtes ?

L'Ondotami émit un croassement, un tuyau lui encombrait toujours la trachée.

-Ah oui bien sûr, vous ne risquez pas de me répondre. Attendez une seconde, je vais vous ôter ça.

Ok, son interlocuteur était donc juste un attardé, rien à craindre à priori. L'homme s’approcha ainsi de Kisei pour retirer le tube qui le reliait à l’appareillage, sans avoir l'air de se soucier du fait que son système respiratoire n'était peut-être pas autonome.

Alors qu'il prenait sa première bouffée d'air, le vétéran sentit une douleur atroce dans le thorax quand son diaphragme et ses muscles intercostaux durent reprendre leur boulot seuls. Toujours attaché par la taille et les côtes au fond de la capsule, il s'exprima d'une voix rauque :

-Je suis Kisei, un guerrier Ondotami. Je suis moi même né sur une planète gelée, c'est probablement pour ça que je suis le seul encore envie ici si vous vous posez la question. Vous vous dites "propriétaire de ces lieux", comment avez vous atterrit ici ?


-Eh bien je ne vois le nom de personne écrit sur les portes ou sur les machines, et personne n'est venu réclamer la propriété de l'endroit. Je me suis dit néanmoins que la personne qui vous a laissé là vous et vos compagnons serait heureuse de vous retrouver à peu près intact ainsi que l'ensemble des machines si elle revenait. Il faudra d'ailleurs m’excuser pour le désordre, j'ai du fouiller pour chercher de quoi me couvrir et manger, et aussi de quoi réparer les machines les plus critiques. Je ne suis pas vraiment technicien d'ailleurs, mais il y a tant de choses intéressantes à examiner ici : l'ordinateur là bas contient même un jeu de cartes  - parmi d'autre programmes bien plus rasoirs- et...


-Je crois que j'ai compris, c'est bon... Mais ce qui m'intéresse bien plus, c'est en premier lieu ce qui vous a fait venir. Vous n'êtes visiblement pas de l'armée.

-Détrompez-vous, enfin c'est une longue histoire. Je vais essayer de faire court cette fois-ci : J'étais en voyage sur la planète Terre -un endroit intrigant, vraiment- quand j'ai vu qu'une expédition se mettait en place pour envahir cette planète. Mes vacances commençaient à manquer cruellement d'action, et d'après ce que j'avais compris c'était du tout cuit : les Terriens ne s'attendaient à rencontrer presque aucune résistance. Je me suis donc mis en tête d'infiltrer l'armée, pour profiter du voyage et assister aux combats.

*Ce type est complétement fou.. ou complètement con ?*

-A vrai dire c'était une très mauvaise idée. D’abord, la guerre, la camaraderie militaire, c'est très surfait. Je me suis ennuyé pendant le plus clair du voyage. Et puis la réussite de l'opération était loin d'être pliée d'avance. Alors qu'on commençait à occuper la base, notre escouade a été attaquée par une bande de types du genre vraiment pas marrants. Eux-mêmes étaient intéressés par l'endroit et ils ont roulé sur l'armée Terrienne. J'ai du me cacher au sous-sol de cette base, j'ai fait s’effondrer quelques couloirs derrière moi et jusqu'à maintenant personne n'est venu m'ennuyer. Mais je dois bien avouer qu'après plusieurs mois c'est moi qui commence à m'ennuyer, et les stocks de vivre ne seront pas éternels. Ça vous tente qu'on mette les voiles ?


Kisei -qui ne savait d'ailleurs pas s'il était toujours capable de marcher- devait donc s'enfuir d'une planète Freezer grouillant de démons, assisté par un taré qui prenait la guerre pour du tourisme et qui avait joué au docteur pendant plusieurs mois en attendant que les bad guys repartent...

*Easy...*
 
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