Achats de l'Homme à la main rouge

Quelques jours se sont passés depuis l’assassinat de Kalt Kleener. Une grosse proie si facilement disposée que c’est presque désolant. Enfin, ce n’est pas comme si Benjamin n’a pas trouvé son compte dans le conflit d’une poignée de secondes. Le plus grand mage de l’univers tué par un être principalement mécanique en utilisant ses propres magies est d’une ironie que seuls les ignares ne peuvent pas apprécier. Le tueur n’en est pas un, mais il ne va pas se focaliser sur cela pour bien longtemps. L’oligarque de Dösatz est maintenant un fragment du passé et Mr. Fields va de l’avant.

Suite à un affrontement avec un épéiste pour son propre compte, il réalise qu’il a besoin d’un arsenal pour pouvoir imiter ses adversaires armés jusqu’aux dents. Même si ce n’est pas souvent leurs seuls attributs dignes d'intérêt pour la majorité, il est triste de ne pas exploiter à fond leurs propres techniques contre eux. La direction la plus simple était Kanasa. Une planète partiellement oubliée par la majorité des personnes importantes de ce monde. Que ce soit la sombre réputation du dirigeant de la planète, Majin Vegeta et de son Alliance Maléfique, ou le manque drastique de pièges à touristes, le tueur va quand même s’y rendre pour l’attrait principal de la planète : leur armurerie ! Cité comme l’une des meilleures de la galaxie, ça serait un gâchis de ne pas l’exploiter pour des armes plus traditionnelles comme les blasters ordinaires de l’armée de Freezer ou les armes balistiques médiocres de la planète Terre.

Maintenant sur place, la personne ayant rendu populaire le mythe des Red Hands se dirige vers le marché d’outils mortelles pour sa quête de perfection et l’accomplissement de ses missions auprès de ses employeurs. Il admire chaque produit disponible à l’achat. Grâce à son analyse poussée, il peut conclure que la publicité ne ment pas entièrement : Il s’agit bel et bien d’armes d’une excellente facture. Certains guerriers ont en leur possession des épées encore plus dévastatrices que ceux à la vente ici même, mais le cyborg ne s’inquiète pas. C’est bien beau d’avoir une arme quasiment impeccable, il faut savoir l’utiliser avec efficacité. Une épée moins bien forgé peut vaincre celle d’un dieu si le manieur est au niveau.

Après quelques secondes pour tout inspecter grâce à son détecteur, il se décide sur deux armes de choix : un katana à la lame rouge au tranchant absurde et à la résistance qui ferait pâlir de jalousie n’importe quel samurai de la planète bleue et rivalise avec les meilleures épées de celle-ci. Le deuxième arme est un blaster avec une puissance de feu et une cadence de tir modulable pour une meilleure adaptabilité au combat en cours. Ces deux produits qui vont causer la mort de tant de personnes ont l’attention de Benjamin. Il les attrape, fait quelques mouvements rapide avec le katana avant de lâcher un rire satisfait. Une fois au comptoir, il paye la modique somme de 560 zénies pour ses deux jouets dont il va avoir énormément d’amusement à utiliser face à ses adversaires.

La transaction passée sans un mot, l’homme à la carrure fine sort avec ses armes avant de les rendre invisibles une fois à l’abri de regards indiscrets. Il n’est pas nécessaire que ses cibles le savent armer avant l’heure.