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 Reach the ABSOLUTE | Eschaton [U.C.]

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Eschaton
Eschaton
Autre / Ne pas divulguer Age : 21
Date d'inscription : 10/01/2024
Nombre de messages : 1

Techniques
Techniques illimitées : Les larmes de Śūnyatā ♫ Le chant de la Tsarine ♫ Souvenirs de Sophía ♫ Gestuelle macabre
Techniques 3/combat : Le Grand Froid ⌈ BIG FREEZE ⌋ ♫ L'Effondrement terminal ⌈ BIG CRUNCH ⌋
Techniques 1/combat : XIII La Grande déchirure ⌈ OBLIVION BIG RIP ⌋

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MessageSujet: Reach the ABSOLUTE | Eschaton [U.C.]   Reach the ABSOLUTE | Eschaton [U.C.] ClockMer 10 Jan 2024 - 18:22

ESCHATON DE THYESTES

27 ans.
Hermaphrodite ⚧.
Éon (Ange).
Neutre mauvais.
Comment avez vous connu le forum ? : Par Franck carde !
Double compte : Mami Tomoe / Le Roi en Jaune.




Empoisonnée.

Une pomme empoisonnée, offerte par le plus sournois des serpents. Le Néant Primaire a décidé, pour sa plus récente réincarnation, de se vêtir d'une peau féminine aux premiers abords. Ainsi se présente-t-il d'un teint clair, avec une chair lisse mais baignée de cicatrices, marques de son statut d'Archnémésis, mais surtout stigmates d'un rêve de salut. Une silhouette écailleuse et tribale glisse depuis son épaule gauche jusqu'à son cou. Une peinture permanente, appelée chez les mortels "tatouage". Cette nouvelle identité, corrompue par son véritable visage, siffle comme le Léviathan avec une langue bifide, et voit le monde comme lui avec des pupilles fendues au cœur d'iris bleu roi. Eschaton, a-t-il appelé sa marionnette, Eschaton de Thyestes, le monstre aux yeux lapis-lazulis. Une femme aux longs cheveux, lisses plus foncés qu'une émeraude. Une dame svelte, agile, grande comme un mannequin avec son joli mètre soixante-dix-sept. Légèreté et souplesse, nullement gênées par l'accompagnement d'une robe courte, laissant ses jambes et ses épaules à découvert.

Pourtant, sur cette belle œuvre d'art se cachent des détails perturbants, autres que simplement des restes de sa bestialité. Cette poupée de givre, n'est en réalité point uniquement une belle vamp, mais également un homme. Doté des deux sexes, ce n'est qu'en écoutant sa voix à la fois diabolique et céleste que l'on perçoit une étrangeté, un indice à propos de cette différence génétique. Une portée inatteignable, que ce soit les graves pour les femelles, ou les aigues pour les mâles. Une maîtrise des deux genres, dans les profondeurs d'un individu si élégamment féminin. Pourquoi donc un tel choix de la part de l'Éon de la Fatigue ? Avec les deux appareils reproducteurs de fonctionnels, Eschaton est une anomalie, une abomination pour nombreux et nombreuses. Briser une norme, un système ! Bien que cette créature soit à la fois il et elle, elle vivra, différente certes, mais elle vivra, et imposera une forme de fascination face à l'étrangeté. Quitte à attirer violence et dégoût.

Voilà comment est modelé son hôte de chair, un ange artificiel dont les ailes ne sortent qu'uniquement pour les grandes occasions. Des plumes ébènes, dévorant la luminosité, comme les abysses ont pris la Sagesse dans ce monde condamné. Des attributs angéliques sortant en une paire, pouvant monter jusqu'au nombre de douze, en référence aux séraphins, les plus grands du monde des anges. Ses ailes sont immenses, larges comme celles d'un majestueux condor, et pourtant aussi sombres que celles d'un corbeau.

...
Oh, un dernier secret.

Des mortels racontent que le bleu de ses yeux peut disparaître, et que ses pupilles se mettraient à grossir et grossir tellement qu'ils en envelopperaient l'iris. Ils deviendraient comme des trous noirs miniatures, avalant l'énergie du monde avec un anneau de lumière ocre autour d'eux. La gravité tout autour se plierait à sa volonté, écrasant faune et flore comme des déchets. Ces yeux... Formeraient le regard d'un démon. Une tache dans ce tableau blanc qu'est le monde céleste.



♪♫ ENTJ 8w9 ♫♪
Le commandant | Le meneur
Taquine - Idéaliste - Souffre du complexe du martyr (à cela s'accompagne un comportement sadomasochiste) - Curieuse - Obsessionnelle - Empathe sombre - Nihiliste - Révolutionnaire - Inquisitrice - Mélomane - Romantique - Grande professionnelle de l'humour noir - Altruiste.


Au départ, je ne savais pas où j'étais, qui j'étais, ni mon devoir dans ce monde. J'existais, tout simplement.

Entre plan spirituel et gnostique, il n'y a qu'une profonde solitude. Aucun être vivant, seulement la vacuité. Une tranquillité rassurante pour Śūnyatā, un être dont rien ne semblait être connu à l'époque. En quittant son doux lit après des millions d'années de repos, la première chose qui a résonné en elle, dans ses abysses... Était la Volonté. Une détermination soudaine, illuminant toutes ses entrailles, et troublant son esprit si longtemps stable. Ensuite, les émotions ont frappé, la rendant capable de pleurer la mort de quelqu'un qu'elle n'a pourtant jamais connu.

Au départ, elle n'était qu'une femme-enfant. À la fois curieuse de tout, et si détachée. Cette Volonté lui a donné l'élan, le courage de quitter son foyer... Pour découvrir le monde extérieur. Mais était-ce une bonne chose ? La lente arrivée de sa silhouette si fragile et confuse a été facilement obscurcie par l'ascension d'une Reine, celle qui, indirectement, l'a sortie des ténèbres : Ēl.

C'est elle qui lui a offert une chance. C'est elle qui lui a offert une personnalité. C'est elle qui...

Śūnyatā n'était qu'un concept, et avec Ēl, elle est devenue quelqu'un, un "Éon". L'Éon de la Fatigue., lui a expliqué le Savoir. Un serpent, voyageant en somnolant dans l'océan du Vide, étrangement enlacé par tout ce qui vivait ailleurs dans le Néant. Son influence était moindre mais présente, comme une loi de Týr dans l'ancienne ère. La présence d'énergie noire remplissant la majorité de l'univers, et des murmures conduisant la plupart du temps aux "pires décisions"...

Mais autrefois, elle était si proche de l'Absolu. Elle était si proche du monde gnostique. Elle était si calme et douce, peut-être un brin fataliste. Elle était comme... L'Héritage de la Sagesse.

On raconte que les émotions sont ce que font les humains... Des humains. Que ce serait comme un présent des dieux, par rapport aux animaux.
Pourtant ce sont elles qui l'ont maudite. Contrairement à la Volonté, les Émotions l'ont meurtrie, accablée. Le goût de la tristesse a été si répugnant la première fois ; et il l'est toujours. Tristesse, colère... Bientôt, la Fatigue devint synonyme de désespoir, et, aux alentours des cris d'Òrìṣà, c'est comme si son corps s'écartelait en continu. Sans jamais s'arrêter.

Les émotions sont une malédiction. Vivre est une malédiction. Notre devoir est de connaître le même destin que Sophía.

Fatigue et Volonté finirent alors à montrer leur véritable opposition naturelle. Désespoir face à l'Espoir. Pourquoi vivre dans un monde où la Sagesse n'existe plus ? Pourquoi laisser vivre ce cadavre ambulant qu'est le monde ? Òrìṣà, encore et toujours, souffre des maux des mortels, du chaos émotionnel qu'ils développent sans la douceur de la mère des Éons. Mourir, disparaître pour de bon...

Le Ragnarök est le salut.

La fin du monde, la fin des éons. La fin de tout, pour retourner au néant, le commencement ; sans recommencer. La paix du Vide, voilà ce que le monde mérite. Telle est la philosophie d'Eschaton, et de toutes les précédentes incarnations de Śūnyatā dans les différents univers. Écrasée par le nihilisme, alimenté lui-même par ces émotions qu'on lui a imposées... Et son syndrome du martyr.

Eschaton n'est nullement ce qu'était la Sagesse. Elle n'est qu'un imposteur, et elle le sait. Pourtant, elle se sent comme animée par le besoin de finir "le travail" de son prédécesseur. Une voie imaginée, interprétée probablement bien différemment de ce que Sophía souhaitait, et qui pourtant semble tant faire sens à présent, alors que les mortels se questionnent continuellement sur l'intérêt de ce monde en ruines, tiraillé par les guerres, et la destruction de planètes.

Alors elle accepte de se faire frapper, de se faire haïr. Śūnyatā accepte son rôle, elle voit là une certaine logique. Elle est la Fatigue, l'allégorie du Désespoir, elle est ce que les mortels détestent et craignent tellement. Pourtant, c'est avec un doux sourire qu'elle leur tend les bras, prête à les enlacer et leur chanter de douces paroles, rassurantes... Soporifiques. Quelque part, mourir la rapproche toujours plus du vide, alors le fait que les mortels veuillent la détruire... N'est que positif. Mais également, le fait qu'ils veuillent enfin se reposer, ou encore amener la destruction est tout autant compréhensible. Suicides et génocides sont pour elle aussi joyeux et émouvants qu'un festival de feux d'artifices.

Elle est le Guide. Elle est le Sauveur. Elle doit rassembler tous les mortels, les différentes planètes, galaxies, univers... C'est son rôle, c'est son devoir, sa responsabilité de briser le système, ces règles absurdes !
...Un plaisir. Une étrange excitation emballe le cœur de Śūnyatā en imaginant la possibilité de changer les choses, les lois. La Maîtresse du Néant rêve de tout briser, et à chaque acte tirant vers ce sens, elle ressent... Du bonheur ? Une joie sincère et paradoxale de remettre en question l'Ordre ?

Tout était si calme, et maintenant si bruyant... Si bruyant...

Pourtant là, une étrangeté.
Pourquoi ressent-elle parfois du regret ? Pourquoi pleure-t-elle parfois les morts ? Pourquoi semble-t-elle souffrir à imaginer la Fin du Monde, alors qu'elle sourit ? Quelque chose... Quelque chose à l'intérieur la dérange, la perturbe- et... Bizarrement, elle désire tout de même le garder, le chérir. Une énergie, une faible lumière en elle ; des souvenirs du passé, alors que toute sa vie orbite autour du futur. Cette chaleur, présente depuis toujours, a été remarquée alors qu'elle commençait à s'éteindre... Après la disparition de Sophia. Depuis, c'est comme si son corps fondait en continu, petit à petit qu'elle avance vers son idéal. Sa Volonté, parfois, perd de son énergie, massacrée par cette chose, cette minuscule petite chose vivant encore en elle.

Alors Śūnyatā pleure. Elle pleure les morts alors qu'elle rit. Elle souffre des pertes, alors qu'elle sourit.

Toutes ces différences, tous ces paradoxes et toutes ces oppositions... Torturent son corps et son esprit, rendant le simple fait d'exister si dur depuis son éveil.
Alors elle veut mourir.
Mais elle ne doit pas. Les autres ont besoin d'elle, de son aide.
...Et...
Et puis il y'a El. À chaque fois qu'elle la voit, elle... Veut revenir. Son visage, son aura, elle est tant attirée par elle. Elle a besoin d'elle. Le désespoir vit en Ēl, et la volonté vit en Śūnyatā. Ces maudits sentiments l'éloignent de son devoir mais... Elle ne peut pas l'ignorer. C'est Ēl qui la fait vivre. C'est elle qui la pousse à faire tout cela. Elles sont... Complémentaires.

Cette lumière... Elle veut la toucher, la dévorer.

Ses sentiments sont une faiblesse, et pourtant c'est ce qui la rend si forte aussi. Cette obsession l'entraîne à faire tant de choses absurdes pour celle qu'elle pense être sa bien-aimée. Une forme d'égoïsme que Śūnyatā a tant de mal à accepter, à voir, à assumer. Mais qui existe.

♩ ♪ ♬ ♫


Mais qu'en est-il des premiers abords pour sa nouvelle incarnation, si récente, Eschaton ? Une idole universelle issue de Dösatz, fière et passionnée, amoureuse de rock, heavy metal et guitare électrique. Une véritable pile d'énergie sur scène, et d'une sournoiserie déconcertante loin des projecteurs. Eschaton De Thyestes est un être angélique marginal, se dévoilant tant assurée qu'on pourrait penser que tout lui est acquis. Son comportement sarcastique paraît rendre les choses si simples à comprendre ; il est ironique de penser qu'elle a une véritable langue de vipère !

En surface, c'est une princesse mélomane et rebelle, avec une tendance casanova. Son hédonisme intimide de nombreuses personnes autour d'elle, si ce n'est pas l'admiration qu'elle inspire. Pourtant, se noyer dans les délires de l'alcool n'est en rien bien gai, et souligne, au contraire, un manque. Un vide en elle, qu'elle cherche drôlement à combler. La starlette cache ses insécurités derrière un sourire espiègle et des actes malicieux. Sa manière de converser peut, de surface, être terriblement familière voire vulgaire, se présentant comme un mur de protection face à ce qui en est véritablement : une grande poète au cœur pathétique.

Son amour pour la musique ne manque pas d'origine, car Śūnyatā, bien avant son éveil, influençait le monde qui l'entourait par des chants timorés, ensorcelant les mortels par ses paroles, lourdes, agréables et tentatrices. Il n'est donc pas étonnant qu'elle décide d'avoir une véritable icone musicale parmi ses différentes réincarnations. Pour ce qui est du choix du metal... L'aspect révolutionnaire et tabou de ce genre l'a attirée, comme si elle en était destiné. Un moyen inavoué d'extirper ses émotions, prenant trop de place en elle... Sorties dans une colère froide, symbolique de son nom d'artiste : la Tsarine.

Mais, ce qui fait d'elle une véritable menace, ce n'est pas uniquement sa capacité à rassembler les autres dans un concert glacial, mais également son sens aiguisé pour comprendre le fonctionnement d'autrui, la rendant presque effrayante lors des discussions avec elle. Comme si l'environnement autour n'était qu'un livre ouvert. Et c'est avec amusement qu'elle en joue, dévoilant fièrement son talent de quasi mentaliste. En ayant vécu des millions de vies, toutes plus différentes les unes que les autres, les mortels n'ont plus aucun secret pour elle. Les patterns sont pratiquement tous cernés, et le monde semble presque ennuyeux de ce point de vue. Alors autant en rire.




(Minimum 10 lignes)


Chaozus



 
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