Les Six Inspirations !

Les inspirations du Baron suivent un schéma aisément reconnaissable. Cinq d’entre eux sont des méchants et quatre de ces mêmes méchants sont si exagérés qu’ils en deviennent assez ridicules. Surtout, il est très important de noter qu’ils sont tous content d’être là et  généralement respectueux de leurs ennemis et de manière générale des personnages importants qui les entourent. Un autre sujet qu’ils partagent est l’instauration d’un climat comique cachant un être qui peut se montrer très dangereux.

Hans Landa - Inglorious Basterds : La première inspiration de Babel. L’idée d’un méchant ridicule et bien heureux qui devient une menace en un changement de mimique faciale. Son infini respect de ses adversaires et sa volonté de ne faire que suivre le train d’intérêt qui lui plait sont des bases qui furent transformées petit à petit en sa sympathie pour les personnages qu’il apprécie.

Lalo Salamanca - Better Call Saul : De Lalo Salamanca, Babel a gagné son enthousiasme accru ainsi que sa positivité vis-à-vis des gens qu’il respecte. Lalo est un psychopathe dont la tranquillité face à la violence et son efficacité au sein du cartel ne l’empêchent pas d’authentiquement se lier d’amitié avec ceux qu’il apprécie. En soit, tout le monde apprécie un méchant qui aime ses compagnons, et c’est grâce à Lalo que j’ai appuyé davantage sur l’excentrique empathie de Babel.

Rubick - DOTA 2 : Rubick est un personnage de MOBA, ce qui veut dire que qu’importe le potentiel dans son lore et sa personnalité, rien ne sera exploité après sa sortie sur le champ de bataille. L’un de ses aspects intéressants, par exemple, est son ADHD constant le poussant à découvrir le monde pour en percer les secrets jusqu’à ce qu’il finisse par les oublier par ennui ou simplement par étourdissement. Non seulement ça, mais également sa capacité à copier les techniques adverses qui est une technique grossièrement plagiée dans la nouvelle fiche du Baron. Il possède également l’une des deux voix que j’imagine pour Babel quand je fais ses dialogues.

Isshin Ashina - Sekiro : Shadows Die Twice : Isshin n’est pas forcément une grande inspiration en terme de personnalité, surtout en terme de combat. En effet, les tranches qu’il fait et son statut de boss final sont une grande inspiration visuelle pour le système de combat de Babel en dehors de ses truquages diaboliques. Faire un combat de boss est l’objectif de chaque affrontement du Baron, avec ses failles comme ses forces, et l’idée d’un adversaire qui se bat sous un orage qu’il maîtrise m’est fortement trippante.

Senateur Armstrong - Metal Gear Rising : Revengeance : Mon boss final favori de tous les temps. Un autre antagoniste qui respecte ses ennemis et tente même de les convaincre et le catalyseur des méchants crédibles malgré leur ridicule. Non seulement il incarne à peu près toute l’énergie que j’essaie de faire passer à Babel, mais également ses idéaux anarchistes qui peuvent s’apparenter au chaos que cherche l’archidémon permettant aux êtres les plus mémorables et méritants de se faire remarquer, quoi que pour des fins différentes du bon sénateur. C’est également de lui que l’idée de rendre le Baron barraqué provient.

Aku - Samurai Jack : La deuxième voix que j’imagine pour Babel et l’incarnation du côté ridicule que peut avoir un être diabolique et éternel. L’idée d’une incarnation du mal qui fait sa gymnastique matinale au réveil après avoir remis ses sourcils de feu sur la tête et ricanant diaboliquement en commandant une pizza avant de tuer un homme de sang froid avec un laser désintégrant est un autre aspect que j’adore tenter d’implanter chez le Baron. C’est également mon gadjo quand je réfléchis aux possibles inspirations de démon japonais que je pourrais apporter au Babel

Je pense que ça convient très bien à Marcos de se retrouver avec quatre dépressifs et deux mecs giga vénères comme inspirations. Un perso si mentalement troublé par des années de traumatismes et pourtant, comme la plupart des vrais malades mentaux IRLs, il tente de ne pas être défini par la maladie qui reste une part bien trop importante de sa vie. Pour un perso qui se donne tant de rôles différents, qui tente d’être plus qu’un cas mental sur une liste d’hosto, c’est tout naturel qu’il ait autant de variation dans ses inspirations.

Jimmy “Saul Goodman” McGill - Better Call Saul / Breaking Bad : Jimmy McGill est possiblement mon protagoniste préféré toute oeuvre confondue. L’idée d’un arnaqueur au coeur d’or qui tente de se remettre dans le droit chemin mais se fait barrer la route par des préjugés causés par les actes de son passé est honnêtement tragique. Cette ambiance, son impulsivité, son charisme maladroit et son complexe d’infériorité subtil sont des vecteurs que je retrouve beaucoup dans Marcos, tout comme ses difficultés à faire le choix entre ce qu’il aime faire et ce que sa conscience lui dit de faire. Ça, et son incapacité à faire part des problèmes qui l’habitent à ses proches. Le personnage apparaît dans Breaking Bad mais son arc de Better Call Saul est celui qui inspire majoritairement Marcos.

General Grievous - Star Wars : Clone Wars : Hey, c’est la version de Grievous qui n’est pas nulle ! Ce Grievous est la raison pour laquelle Marcos a quatre bras, la raison pour laquelle il est gigantesque et la raison pour laquelle il se bat avec quatre gigantesques masses et n’hésite pas à écraser ses ennemis à l’aide de ses pieds. Il ne tient quasiment rien en terme de personnalité de cette machine à tuer en dehors possiblement de sa volonté forte, car c’est surtout une inspiration pour son physique et pour son style de combat… Il me faudrait juste un dessinateur qui aime faire des monstres…

Joe - You Were Never Really Here : J’aime beaucoup ce film et son maniement du stress post-traumatique. Joe n’est pas malade parce qu’il le dit à voix haute, mais parce que le film nous donne des petits flashs d’informations de mémoire douloureuse sans en faire des flashbacks de cinq minutes comme dans des animés. En dehors de sa vision tragiquement calme et réaliste des pulsions suicidaires, il m’inspire surtout à tenter de donner des indices subtils à la bonne mallette pleine de traumas du gros Mothman avec des bribes d’informations que le lecteur additionnera de lui-même et de manier un minimum respectueusement ses traumatismes.

Brad Armstrong - LISA :Si Jimmy est un bon vecteur pour les phases maniaques du Mothman, Brad Armstrong est un bon représentant de l’ambiance que Marcos instaure durant ses phases dépressives. Entre autre, le vide émotionnel qu’il ressent et la simple acceptation que tout ce qui lui arrive de mal est mérité et que c’est comme ça. Tout ce qui s’emmagasine silencieusement avant de craquer, lui faisant encaisser blessures et humiliations alors qu’il cherche désespérément à se racheter de quelque chose.

Doom Slayer - DOOM : Le Doom Slayer n’est pas vraiment un personnage en soi. Sa personnalité consiste surtout à être vénère. L’ambiance qu’il installe, cependant, est une source parfaite d’inspiration pour les éclats les plus violents de Marcos et sa capacité à encaisser tout sans broncher alors qu’il ne survit qu’avec toute l’adrénaline dans son corps et rien de plus. Quand le Mothman s’énerve, ce sont des crises qui le rendent aussi puissant que juvénile, qui l’infantilisent et pourtant le rendre dangereux, et utiliser DOOM comme vecteur est parfait pour simuler ce mélange de badass et débile qu’est un jeune homme en colère.

Peter B. Parker - Spider-man : Into the Spider-verse : Peter B est un autre personnage ayant vécu trop de choses, fatigué de vivre et désireux d’un moment de pause. Cependant, il est surtout utile vis-à-vis de l’aspect social de Marcos. Non seulement il est un mentor aussi compréhensif et patient qu’il est fatigué, mais il incarne parfaitement les incapacités sociales du Mothman à comprendre des choses basiques comme le fait que l’on puisse tenir à lui, des problèmes qu’il ne dira jamais à voix haute, bien sûr, mais qui finissent par s’avérer plus  vrais qu’il le désire. Plus, il est drôle.

Done. Mon perso le plus exécrable et pourtant probablement la plus grande victime de toutes. Sans surprise, ses inspirations sont majoritairement des persos avec des lourds bagages émotionnels qui s’en débarrassent avec des quêtes de satisfaction qui ne peuvent que les mener à leur perte, des idéaux fautifs et une dissociation majeure entre leurs grands potentiels et l’égo qui ruine ce même potentiel. Beaucoup de science-fiction s’y trouve, sans grande surprise. Des esthétiques que j’aime beaucoup.

Prince Zuko - Avatar : The Last Airbender : Hey, regardez, c’est le poster boy lui-même des arcs de rédemption. Croyez-moi, j’attends que les circonstances apportent à Done un arc de rédemption aussi. Plus sérieusement, la poursuite de Zuko d’approbation et de validation de la part de son père est en soit la ligne majeure de l’arc de Done actuellement. Tout comme Zuko, j’espère voir notre cyborg préférée atteindre un but où elle parvient à entrer dans le camp des gentils, mais pour l’instant, tout comme le prince du feu, c’est une imbécile arrogante qui cherche la réussite à tout prix.

Walter “Heisenberg” White - Breaking Bad : Le summum du complexe d’infériorité et des égos démesurés lui-même. La plupart des dialogues les plus tâchés d’égo de la part de Done sont imaginés dans ma tête avec la voix de Walter. Non seulement ça, mais également la grande peur et trouillardise qui habite régulièrement l’unité HEM est inspirée de cette même peur qui force Walter à s’acculer avant de vraiment faire un truc utile. De même, le délire de grande intelligence ruiné par une fierté mal placée. Heisenberg dans ses nombreux moments ridicules et ses quelques moments classes est une grande source d’écriture de haine pour Done.

Raiden - Metal Gear Solid : C’est un peu facile de mettre Raiden là, j’aurais pu aussi mettre chacun des Snakes. C’est de manière générale le gameplay des Metal Gears (Solid et Rising) qui inspire les tactiques de Done, l’association du sérieux militaire et du ridicule de la science-fiction et des pouvoirs étranges qui habitent l’univers de Metal Gear. Elle partage avec Raiden un passé d’enfant soldat puis de guerrier cybernétiquement modifié et un goût pour la violence, mais c’est majoritairement en tant que vecteur du gameplay et de l’ambiance que Raiden est présent.

Walter “Rorschach” Kovacs - Watchmen : Watchmen est ma BD favorite (manga et comics inclus, comme s’il y avait beaucoup de concurrence), et cela aurait été incrédible s’il n’y avait pas une référence à Watchmen quelque part dans l’un de mes personnages. Mais c’est plus pour la narration que Rorschach est une inspiration. Le manque d’utilisation des déterminants ou des groupes nominaux, par exemple, ainsi que les grognements réguliers qu’elle fait en réfléchissant à quoi que ce soit. Aussi le fait de finir à voir son masque comme son visage et avoir des idéaux très très tranchés sur lesquels elle est incapable de faire marche arrière.

Officer K - Blade Runner 2049 : Parce qu’il fallait une référence à Blade Runner. Ce qui est important avec Done, c’est que contrairement à ce qu’elle se dit, elle n’est si spéciale que ça. C’est très clairement quelque chose qu’elle partage avec K. Ça et le fait qu’elle ne soit qu’un modèle produit en masse pour être vendable et qu’elle doive faire la paix avec tout cet aspect d’elle-même. Ça plus toute l’ambiance synthé des Blade Runner qui tourne très bien avec la cyborg.

Tali'Zorah nar Rayya - Mass Effect : En soit, Done n’est pas tant inspiré que ça par Tali en terme de personnalité mais surtout dans l’association des talents de hacking ainsi que son impossibilité à sortir de sa combinaison pour accomplir des actions basiques telles que respirer ou manger. En soit, il y a une possibilité que Tali puisse inspirer les aspects les plus infantilement ridicules de Done, comme sa passion pour les documentaires animaliers et son appréciation pour les jeux qui font passer le temps. L’espèce d’esthétique moyen-orientale que les quariens possèdent peut devenir plus tard une inspiration pour des redesigns de notre imbécile borderline favorite.

(Featuring un Work In Progress de l’agréable FluffiestSoul, qui reste inachevé à cause de son addiction latente à Risk of Rain 2)

Camille est un perso qui n’a pas eu beaucoup d’occasions de se démarquer, à cause de la mauvaise habitude de ses partenaires à finir AFK. C’est dommage parce que c’est finalement elle qui finit par être l’un des personnages les plus intéressants à écrire, ayant une perception de la magie centrée sur l’idée d’imposer au monde des phénomènes impossible selon la science et la raison, l’exploration de la limite entre la folie et l’acceptation du surnaturel et son esprit aussi asocial qu’il est intelligent. Cela n’étonnera donc personne quand la moitié des personnages de cette liste seront où des êtres d’horreur ou des savants.

Gus Fring - Breaking Bad / Better Call Saul : Oh ! Un autre perso de Breaking Bad. Ça faisait longtemps. Encore une fois, c’est dans les dialogues et la réflexion de Gus que j’ai puisé mes premières sources de discussion pour Camille, ainsi que son incroyable capacité à maîtriser ses émotions. Ses objectifs mystérieux s’alignent avec ceux de Camille tout comme sa capacité à passer d’un bienveillant manager de fast food à un membre froid du cartel. Cette dichotomie entre la bienveillance et le pragmatisme est un aspect de Camille à ne pas du tout surestimer. Il représente aussi le jeu des couleurs de Breaking Bad qui sera exploré dans le lore de Camille au fur et à mesure.

Le Narrateur - Cultist Simulator : Ce personnage n’a pas de nom en dehors de celui que vous lui donnez, car c’est le personnage joueur de l’un de mes jeux indés favoris : Cultist Simulator. La majeure partie du jeu des couleurs de Camille et de la recherche du sublimement monstrueux sous le banal protecteur est l’inspiration clé de l’occulomancienne. En soit, mon style d’écriture avec Camille est une tentative de reproduire en français et en plus exagéré l’intéressant et fantasque dialogue de ce jeu qui m’a redonné foi en l’eldritch. Breaking Bad et Cultist Simulator sont les deux oeuvres principales ayant inspiré Camille et cela s’incarne dans les dialogues et la narration de notre arcanologue favorite.

Balthasar Gelt - Warhammer Fantasy : Balthasar Gelt est un personnage qui se rapproche beaucoup de Camille. Le concept de magie dans Warhammer est comparable à celui d’une drogue qui finit par vous contrôler si vous finissez par en abuser trop, un aspect qui, couplé à l'harnachement de la folie des arcanes de Camille, fait un mélange digne des scientifiques tentant de maîtriser le nucléaire sans détruire la planète. Balthasar Gelt en lui-même est une bonne source de pragmatisme pour Camille et un vecteur pour sa volonté de pousser ses recherches avant toute chose et utilisant la gentillesse, la loyauté et l’honneur comme des outils pour pouvoir continuer à étudier les arcanes.

Paracelsus - Darkest Dungeon : Quand on parle de scientifique débridé, la Plague Doctor de Darkest Dungeon est très intéressante. L’ambiance de Darkest Dungeon dans sa façon d’aborder le lovecraftien m’est tout aussi appréciable, surtout dans le fait que de misérables humains tiennent tête malgré la peur et la douleur à des créatures éternelles et aux pouvoirs dépassant l’entendement du compréhensible, une chose que notre petite scientifique faiblarde fait du moins qu’elle puisse. L’idée d’un docteur de la peste était un possible design pour Camille qui malheureusement ne marchait pas trop avec l’univers qui l’entourait. Cependant, la volonté de faire pousser la science même sur le champ de bataille et de tester ses expériences sur ses ennemis.

Toph Beifong - Avatar : The Last Airbender : Toph est surtout là comme inspiration majeure de la cécité de Camille et de sa façon de la gérer. C’est également la raison pour laquelle elle est incroyablement douée dans son domaine d’étude. Un perso avec un handicap, transformant ce même handicap en un puissant avantage pour accentuer sa maîtrise de quelque chose convient autant à Toph qu’à Camille, qui au lieu de se baser sur sa perception des vibrations pour voir utilise l’occulomancie pour cartographier en permanence le monde qui l’entoure.

Le Medic - Team Fortress 2 : Et un chercheur excentrique ! Team Fortress 2 n’a pas d'ambiance particulière à apporter à Camille, et c’est surtout en soit l’idée d’avoir un personnage support qui reste malgré tout le plus grand danger pour une équipe adverse. Non seulement ça, mais le Medic a fait un truc que j’aimerais faire avec la jeune aveugle : se montrer plus intelligente que le diable en personne. Déjouer des êtres un million de fois plus puissants qu’elle avec des préparations et une bonne intelligence est l’un des objectifs clé de mon écriture avec Camille. Reste à voir s’y j’arrive à lui faire justice…

Contrairement aux autres personnages, Shemesh n’a pas vraiment de passé tragique ou même tout simplement particulier. C’est une jeune gosse de riche qui a encore tout à apprendre et les inspirations qui sont présentées le montrent très bien. C’est un personnage héroïque encore au tout début de son histoire. Reste à voir ce que le forum lui réserve.

Mark “Invincible” Grayson - Invincible : Mark est un personnage qui s’en prend plein la gueule. C’est un perso qui subit défaite et victoire pyrrhique, encore et encore, et qui pourtant continue à se relever, qu’importe les ecchymoses et les dents perdus. C’est également un jeune imbécile qui essaie de gérer ses problèmes personnels tout en essayant d’utiliser ses pouvoirs pour faire le bien à grande échelle et tentant de jongler sa vie avec. Honnêtement, l’un des meilleurs personnages principaux “jeunes” que j’ai pu voir depuis un long moment, et une très grande inspiration pour Shemesh quand elle finira elle aussi par s’en prendre plein la gueule.

Jesse Pinkman - Breaking Bad : Parlant de personnages qui s’en prennent plein la gueule, Jesse correspond très bien à la description de Mark, mais à un niveau bien plus amoindri du fait du réalisme criminel de Breaking Bad. Jesse est un jeune con qui aime jouer aux jeux vidéos et apprécie les gosses et garde son humanité à travers tout ce qui lui arrive. En plus de ça, il porte avec lui un certain sarcasme qui, sans être intensément développé avec Shemesh pour l’instant, est une bonne source de futures conneries à faire au fil du temps. Il n’est pas stupide, il n’est simplement pas très investi. Mais il apprend, petit à petit. Une fois Shemesh exposée au danger, c’est ce qu’elle fera.

Josuke Higashikata - Diamond is Unbreakable : Hey ! Mais c’est mon Jojo favoris ! Josuke est une excellente source de roublardise sans véritable désir de méchanceté et surtout du manque complet de neurones qu’une jeune personne avec beaucoup trop libre risque d’avoir. Ils aiment tous les deux l’argent et ils aiment tous les deux le matérialisme et ils sont tous les deux impulsifs à des niveaux assez particuliers. La bonne ambiance de Josuke et de Diamond is Unbreakable est clé pour établir celle que Shemesh apporte dans un RP. Du moins, pour l’instant. Et les barrages de coups de poing, aussi !

Po Ping - Kung Fu Panda : Kung Fu Panda est probablement la meilleure trilogie du cinéma. Tu me diras, il y a pas beaucoup de trilogies de renom. En soi le véritable aspect de Po que je puise dans Shemesh est son aspect d’énorme fanboy par rapport au monde qui l’entoure et la possibilité d’en faire partie après une vie sans se démarquer véritablement. En dehors de ça, il est très comparable à Mark et Jesse, quoi qu’il tanke beaucoup plus émotionnellement qu’eux.

Lilo Pelekai - Lilo et Stitch : Le meilleur classique d’animation Disney ! Contrairement aux autres personnages “jeunes”, c’est plus pour le côté introverti de Shemesh que Lilo est présente, présentant sa capacité à se lier d’amitié mais servant aussi d’inspiration pour son background de “fille bizarre” qui sans être tragique fut quand même une source de harcèlement à l’école. C’est aussi une grande drama queen qui est parfaite pour les moments les plus émotifs et comiques de Shemesh où ses délires prennent le dessus.

Adenoid Hynkel / Le Barbier - Le Dictateur : J’ai déjà joué une autre Shemesh avant la Shemesh actuelle, et elles ont toutes deux le même nom et la même apparence. Cet aspect est directement inspiré du délire du Dictateur où Charlie Chaplin joue deux personnages quasiment identiques en dehors de leurs alignements, le Barbier finissant par remplacer Hynkel à la tête de son régime par simple quiproquo et devant ensuite gérer tout ce qui vient avec. En gros, toutes les atrocités que l’ancienne Shemesh aurait pu commettre, la nouvelle en prendra les conséquences, aussi comiques que tragiques.

Zev, le tout dernier perso à être sorti et le plus terrifiant de mes personnages. La moitié de ses inspirations appuient sur son manque considérable d’empathie et l’autre sur sa capacité à rivaliser avec les demi-dieux de l’univers en étant rien d’autre qu’un simple humain fatigué des conneries qui l’entourent. Jusque là, il n’a pas encore pu faire ses preuves, mais cela ne saurait tarder.

Nolan “Omni-Man” Grayson - Invincible : Au départ, Zev était censé être un personnage seul. Ce n’est qu’en proposant à Boneco de recycler un vieux concept de perso que j’ai fini par faire de Zev un daron, et l’inspiration de cette même daronnerie ainsi que de sa moustache incroyable reste Omni-Man. Le contraste entre sa cruauté lors des missions qu’on lui donne et son amour pour ses gosses est un élément clé de Zev, et c’est d’Omni-Man qu’il le tient. Il me faudrait juste convaincre la Time Patrol de pouvoir tous les tuer pour un plot twist de premier épisode…

Patrick Bateman - American Psycho : La quintessence de tous les psychopathes du cinéma. Ils furent nombreux à donner un peu d’eux-même à mon sadique personnel, mais Patrick Bateman reste son inspiration principale. Incapable de ressentir autre chose de la jalousie et du dégoût, détestant le monde qui l’entoure et pourtant malheureux par le vide constant qu’il ressent en permanence, en permanence en train de chercher à plaire à un système qu’il ne comprend pas en cherchant une beauté matérialiste. De plus, il est directement l’origine de l’ambiguïté narrative entre ses mensonges et la vérité qu’il manie plus ou moins bien, quelque chose qu’il est difficile de mettre en place dans une fanfiction multijoueur mais un défi que je relève !

Micah Bell III - Red Dead Redemption II : J’aime beaucoup Red Dead Redemption II, quand bien même son pacing se casse la gueule sur les quatre derniers chapitres (épilogue inclue). Cependant, un aspect qui reste majoritairement bien fait reste l’ignoble Micah Bell, dont la philosophie nihiliste qu’il exprime au coin du feu à ses compagnons est directement celle qui inspira la vision de Zev. Micah fait ce qu’il veut quand il n’est pas poursuivi. Il n’en a rien à foutre. S’il venait à être tué, c’est comme ça. S’il venait à se faire respecter, c’est comme ça. Il vit pour ses plaisirs jusqu’à ce qu’il en meurt, et ce sera comme ça. Ce je m'en foutisme de toute conséquence est parfaite pour Zev qui adapte difficilement sa philosophie à son appréciation de sa fille.

Slade - Teen Titans : C’est probablement pas la première fois que vous voyez Slade dans les inspirations d’un de mes persos. J’aime beaucoup Slade. L’antagoniste principal de Teen Titans est également son personnage le plus faible, ne se servant que de sa parole et de quelques technologies pour obtenir ce qu’il cherche face à des adversaires qui normalement seraient capable de l’atomiser. De plus, sa voix monotone reste super cool à écouter. Quand bien même je vois de plus en plus les fautes de Teen Titans au fur et à mesure que je vieillis, je reste énormément fan de Slade et il reste un parfait exemple de sadisme qui peut inspirer Zev.

Mike Ehrmantraut - Breaking Bad / Better Call Saul : Pour un peu plus de bonté, principalement vis-à-vis de sa compassion quant à sa famille, Mike Ehrmantraut. Un autre vieux fatigué du manque de professionnalisme qui l’entoure, accomplissant ses missions de façon simple et efficace. Et pourtant, quand il rentre chez lui, il devient un gentil papi qui n’a d’objectif que de passer du bon temps avec les gens qu’il aime et de les éduquer correctement. L’une des rares inspirations humaines de Zev, une incarnation de ses meilleurs jours. Promis, je m’arrête de faire des références à Breaking Bad.

Tywin Lannister - Game Of Thrones : Hey, c’est le personnage dont la mort amène également la mort de la série ! Heureusement pour Tempo, Tywin n’est pas une inspiration pour Zev quand il s’agit de gérer sa famille. C’est surtout un autre exemple d’un méchant froid et privilégiant le pragmatisme avant tout tout en maniant une aura d’autorité et de peur afin d’obtenir ce qu’il veut. En dehors de ça, la présence d’un vieux méchant n’étant pas impressionné par ses supérieurs est une parfaite idée de comment Zev voit les siens.

Il est rigolo

C'est un gros con, et puis il est rigolo

Un nabot énervé qui se croit au dessus de tout le monde, je le trouve rigolo

La plupart des rôles de Louis de Funès illustre un type ridicule, souvent riche, qui grogne et qui se plaint du comportement des autres. C'est rigolo

Le top du top du salopard, c'est le genre d'attitude que je veux pour Snowen. Il est rigolo

Exactement le genre de situation dans lesquelles Snowen avait l'habitude de se retrouver avant son exil

Je sais, le film 'robot des glaces' ou 'le plus fort de l'univers' n'était pas le meilleur. Mais il l'est dans mon kokoro. Sur RPGDBZ, Rellum est la carcasse de secours si jamais le docteur Willow ne parvenait pas à s'insérer (no pun) dans Son Goku. Hélas game over pour le scientifique et la machine s'est inventé une conscience basé sur la volonté de son créateur : let's science rule. Même si cette mentalité n'est devenu qu'un simple trait de personnalité, il est bien ancré.

Ah Kiritsugu, dieu que ce gars est classe. Issu de la franchise Fate Zero (le meilleur fate pour ma part), cet homme est un chasseur de mage ce qui colle énormément au côté 'mépris de la magie' de Rellum. Mais c'est surtout la psychée de Kiritsugu qui m'est intéressant, un loup solitaire qui peine a admettre qu'il a besoin de compagnie et qui, pour sauver des vies, mise simplement sur la solution qui fait le moins de victimes. Cette facon de sauver des vies est extrènement triste car elle va à l'encontre du principe de sentiment et d'égoïsme ... des sentiments que Rellum commence à éprouver voir regretter.

Primo, Mass Effect est génial. L'homme trouble porte bien son nom car difficilement lisible. Mais c'est au final un suprémassiste pro-humain (tiens tiens tiens du racisme, mais quel personnage sur le forum est comme ça?) qui n'hésite devant aucune méthode, aussi cruelle soit-elle, pour faire valoir son idéologie. Même s'acoquiner avec des crevette mécanique de l'espace qu'il peut décider de surpasser.

Bon IRL je joue adeptus méchanicus, Ork et alpha légion. Et peu importe ce que dit la communauté, bon sang que les t'au sont cool. Des sortent d'homme poisson qui utilisent activement leur technologie animé-style pour unir l'univers sous la bannière unique du 'bien commun'. Cette volonté de réunir toutes les espèces acceptable sous une volonté unique est très similaire aux objectifs de Rellum.

NINGEN!
ZAMASS!
Blague a part, j'adore le personnage qui est mon numéro deux de la license dragonball (derrière Cell). Pareillement à d'autre noté plus haut, Zamasu est un bonhomme qui souhaite changer le monde à sa guise et selon sa justice. En soit Rellum n'est pas très orienté justice, mais c'est juste le principe qui m'a motivé à la base de créé mon personnage. Plus précisément, avec un pote on avait discuté et on avait conclu que Zamasu avait probablement raison de dire que l'univers est gagréné sous la juridiction divine.

Un scientifique qui n'hésite pas à sur-améliorer son corps en usant de technologie et de bio-science pour devenir meilleur, c'est Viktor. Détruire, puis améliorer comme il le dit si bien. Une facon de procédé qu'utilise à outrage notre bon savant mécanique. (Et oui j'ai adoré Arcanes).

Et on commence sur mon compte principal avec mon Héra !
Zannin est un de mes persos les plus libres de tons, c'est basiquement avec lui que je me lâche, et pour cela, j'ai pioché mes idées à droite à gauche pour chercher l'archétype du mec brutal tout en m'efforçant de lui garder un aspect plus humain afin de le rendre plus crédible. Avec lui, il n'y a réellement qu'une règle que je suis, et c'est le trope du Rule of Cool !

Aziz Shavershian, aka Zyzz - In our hearts brah : Du lourd dès le début, puisqu'il s'agit-là du monstre sacré de tous les fitbros ! Zannin trouve sa débordante confiance en lui et son narcissisme même en Zyzz lui-même. Mais au fond d'eux, ils ne veulent pas rester seuls avec leur idéaux, et préfèrent ainsi prêcher ce qu'ils pensent être le meilleur pour tout le monde, ce qui a marché pour eux-mêmes pour prendre leur vie en main : l'excellence physique. Toutefois, ils ne se donnent pas à l'ascétisme, leur philosophie de vie étant plus ou moins pareille dans le sens où ce sont des hommes qui ne renient pas leurs désirs, quelqu'ils soient, du moins tant qu'ils s'en donnent les moyens. Enfin, c'est quelqu'un qui est mort en croquant la vie à pleine dent, et c'est typiquement le genre de fin que voudrait faire à mon poulain lorsque son heure arrivera.

Yujiro Hanma, aka l'Ogre - Baki : Tout le monde l'attendait, et il est bien là ! L'Ogre est bel et bien l'une des inspirations majeures de Zannin, ne serait-ce que pour son apparence physique que j'affectionne particulièrement ! Un homme arborant le visage de fauve, tout aussi féroce et avide de défis. J'ai dit que la confiance de Zannin en lui-même venait de Zyzz, mais que dire de celle de Yujiro ? Il est le guerrier parfait de son œuvre, et de ce fait, son caractère lui-même transpire la force : une aura entoure ce perso à chacune de ses apparitions et c'est quelque chose qui m'avait beaucoup marqué et que je tente de retranscrire de façon plus subtile avec mon Tisseur, tout en jouant sur un aspect plus spirituel de sa personnalité en m'inspirant des moments de sagesse et de savoir-vivre abruptes de l'Ogre. Néanmoins, si Zannin lui ressemble sur ces points-là, ils sont bien différents sur de nombreux autres, en particulier la psychopathie rampante de Yujiro et son goût prononcé pour le sang, là où bien que Zannin a déjà tué par le passé, il y rechigne bien souvent. Le combat est son passe-temps et on ne prend pas une vie pour s'amuser.

Zaraki Kenpachi, Capitaine de la Onzième Division - Bleach : Premier archétype du blood knight que j'ai trouvé au cours de mon enfance, Kenpachi a énormément influencé mon idée de la brutasse nuancée, et le plus souvent, je m'inspire du détachement que Kenpachi montre dans son œuvre lorsqu'il ne se bat pas, voir de sa confusion pure et simple lorsqu'il est confronté à des situations qu'il ne s'explique pas. Kenny et Zannin sont tous deux des mecs peu futés nés dans un charnier, sans personne pour les éduquer jusqu'à tard dans leur vie, et cela laisse irrémédiablement des séquelles sur le plan social.

Kanoh Agito, aka le Croc de Metsudo - Kengan : L'utilisateur original du Formless ! Bien que j'ai fait en sorte de m'accaparer le concept du Formless et de l'adapter au monde de DBZ, Agito est celui qui l'a montré lui-même dans Kengan Ashura, un de mes mangas préférés. Agito évolue dans le monde des combats underground, un milieu dans lequel Zannin a longtemps trempé, et avant ça, le Croc avait été recueilli par un mentor retors qui n'a pas hésité à mettre à l'épreuve ses aspirants en les enfermant sous terre pour les faire se battre à mort et ainsi renforcer leur tolérance à la violence, une épreuve qui laisse froid dans le dos et que j'ai allègrement volé pour en faire un passage obligatoire de l'enseignement du Formless auquel le Héra s'est soumis ! Mais ce n'est pas tout, puisqu'Agito comme Zannin vivent tous deux dans une bulle. Chacun ne connais que le combat, et la maladresse sociale caractéristique d'Agito peut se refléter en Zannin de la même façon que pour Kenpachi, bien qu'il soit à la fois plus sérieux et plus sympathique. Si Agito a un physique des plus inquiétants, c'est tout de même quelqu'un qui a du cœur, une morale et aussi et surtout, c'est un personnage qui sait se remettre en question, un trait que j'essaye de faire transparaître chez Zannin pour nuancer son assurance ; il sait qu'il n'est pas parfait et doit encore travailler et évoluer.

Kyra - Usogui : Un autre archétype du blood knight, et peu connu par dessus le marché. Sa vie tourne aussi autours du combat, mais au-delà de ça, il y a un homme qui se bat avant tout pour rester fidèle aux principes qu'il supportait lorsqu'il était enfant. Le rapport à l'enfance qu'à Kyara dans son œuvre originale m'a particulièrement inspiré pour celle de Zannin, à savoir celle d'un gosse des rues qui s'amusait tout simplement à repousser ses limites en tapant toujours plus haut, devenant un poisson trop gros pour sa mare, qu'il quitta pour un étang plus large dans lequel il continue d'évoluer jusqu'à ce qu'il trouve un poisson plus gros encore pour le dévorer. C'est un homme au caractère bien trempé, flippant à bien des égards et qui peut même se montrer agressif envers les autres simplement pour tester leur force de volonté et ainsi juger de leur intérêt. C'est un mercenaire professionnel, mais il oublie très vite ses motivations pécunières lorsqu'il est confronté à quelque chose de passionnant, qu'il s'agisse de se battre ou d'autres choses, et peut décider sur un coup de tête de tout plaquer et refaire sa vie car il avait envie de bousculer les codes. C'est cet anticonformisme qui prend ses responsabilités que j'apprécie dans ce personnage, et c'est pour cela que j'ai fait de Zannin un être mêlant frivolité et fidélité à soi-même.

Anciant Ogre - Tekken : Alors pour Ancient Ogre c'est très simple : le design. Si les expressions et la tronche de Zannin sont tirées de Yujiro, l'aspect général du perso trouve sa source dans celui de ce boss dont je trouve le chara design à la fois très réussi et très simple de géant vert rouquin et bodybuildé paré d'or. Une inspiration qui ne va pour le coup pas si loin que cela, puisque le bougre n'est rien d'autre qu'un monstre muet et extra-terrestre.

Vient ensuite mon dernier OC en date, Kailan le Gardien de Végéta. Contrairement à Zannin que j'écris à la cool sans trop me prendre la tête, Kailan est un perso plus recherché, sérieux et tragique. Zannin incarne l'insolence d'une jeunesse pleine d'ambition, là où Kailan est un homme âgé dont la désillusion est totale. Il n'a pas d'aspiration personnelle si ce n'est une paix intérieure que le destin lui refuse. Foncièrement bon, il fait passer l'intérêt des autres devant les siens, mais de ce fait, il juge mal la moralité de ses propres actions, et il ne se rend bien souvent même pas compte de sa propre responsabilité dans les situations désastreuses dans lesquelles il se trouve.

Thaal Sinestro - DC Comics : L'un de mes antagonistes de comics préféré, Sinestro est à la base un archéologue avide de connaissance qui par hasard est devenu le protecteur de son système tout entier par la seule force de sa volonté dans les rangs du Green Lantern Corps, un rôle qu'il jouait à merveille puisqu'il en était l'un des plus éminents guerriers. Mais avec ce grand pouvoir est venu la réalisation que des tabous pouvaient désormais être brisés pour ce qu'il pensait être le bien de son peuple, et bien qu'il ait lancé une véritable dictature sur son monde natal, il a toujours cru faire ce qui devait être fait, ce qui lui a valu son bannissement, bannissement qui ne suffit pas à le stopper. C'est cet aspect de gardien déchu que je souhaite donner à Kailan, car s'il est moral, il n'en est pas moins un renégat qui renie son rôle divin, et qui sait quels écarts il serait capable de faire au nom d'un Univers plus juste ?

Jericho Swain, Grand Général de Noxus - League of Legends :  Une chose est sûre, Swain a énormément influencé l'aspect général que je souhaitais donner au Gardien Saiyan, de sa coupe de cheveux à sa canne en passant par son ample cape surmonté d'imposantes épaulières. Il est lui aussi un dictateur capable du pire pour les intérêts des siens, et qui ne croit pas que la naissance d'un homme définit son avenir, une idée que partage Kailan. Ses traits d'esprits sont souvent cyniques et son verbe est tranchant, mais il est convaincu de faire ce qui est juste au même titre que Sinestro, et ne recule devant rien pour ses idéaux, quitte à prévoir sa propre mort.

Toki - Hokuto no Ken : Enfin un pur gentil ! Toki est qu'on se le dise le Jésus de sa franchise. C'est un homme qui transforme l'art martial le plus meurtrier pour en faire un véritable remède contre les pires maux, qui ne garde pas de rancœur et surtout qui vit pour autrui. Profondément bénévole, Toki est un espoir pour les autres, et c'est pourquoi je m'inspire de lui en pour faire de Kailan un vrai gardien dans l'âme. Il aime aller vers les autres et son empathie est grande, le poussant toujours à défendre l'opprimé, et le second fils du Hokuto représente l'archétype parfait du bon samaritain.

Magnus le Rouge, Primarque des Thousand Sons - Warhammer 40 000 : Magnus le borgne était l'un des plus intelligents et bienveillant de ses vingt frères, un rat de bibliothèque en puissance comme mon éclopé et sans doute l'un des personnages les plus injustement spolié dans sa licence. Sorcier aux pouvoirs mirobolants, il était hélas l'objet d'une machination plus grosse que lui-même. Le Dieu du Destin lui-même avait fait de lui sa marionnette, lui prit un œil et le mena sans qu'il ne s'en rende compte sur le chemin de la damnation. Il poussa même au passage ses anciens alliés à prendre d'assaut son monde et le mettre à sac de fond en combe avant de . Le Cyclope est un personnage brisé, il n'est plus qu'une coquille vide pleine de ressentiment pour les torts qu'on lui a causé. Il est un possible futur pour Kailan, qui lui aussi a beaucoup perdu lors de coups du sorts qu'il juge lui-même injuste. Les dieux ne sont pas de son côté et l'ont désigné comme bouc émissaire. Victime de la Causalité, Magnus est cet aspect amère que le vieux Saiyan possède, et jusqu'au bout, il maudira les dieux responsables de son malheur et de celui des autres.

Baby, Roi des Tsuffuls - Dragon Ball GT : Pour Baby, l'inspiration est simple, et c'est (en dehors de l'armure pour le design) le rapport aux Tsuffuls et à leur massacre perpétré par les Guerriers de l'Espace. Même si Kailan est de l'autre côté de la barrière, son ressentiment pour sa propre race et sa compassion pour le sort des Tsuffuls est palpable. Bien sûr, ce n'est pas un génocidaire pour autant, et c'est bien pour cela que l'inspiration s'arrête là ; Baby est un être froid et mauvais, et si ce qu'il fait est à ses yeux justifiables, ses actes n'ont pas d'autres bénéficiaires que sa petite personne.

Gul'dan, Seigneur du Conseil des Ombres - Warcraft : Les Ténèbres Incarnées partagent à la fois beaucoup et très peu de choses avec Kailan. La principale source d'inspiration pour la backstory de mon Saiyan vient en réalité de la sienne : Gul'dan était un paria au sein de son clan orc, dont la culture est assez semblable à celle des Saiyans dans la mesure où ce sont des conquérants et des guerriers-nés, et aux mœurs assez discutables en règle générale, suivant la loi du plus fort le plus souvent. Infirme et malingre de naissance, il ne peut même pas marcher sans son bâton, et était régulièrement brutalisé par les siens. Le vieux chaman qui servait de guide spirituel du clan était le seul à le prendre en pitié, et lorsque le chef décida de le bannir des terres ancestrales, il fut le seul à lui donner un semblant d'espoir en lui indiquant le chemin d'un lieu sacré où les éléments lui viendraient en aide. Mais même au prix d'un voyage éprouvant où son handicap menaçait de le tuer, lorsqu'il rejoignit les grands esprits élémentaires qu'honorent les orcs, même eux le repoussèrent, le laissant seul au monde et plein de haine. Seule une voix opportuniste vînt à lui pour exploiter son esprit fragile et torturé, lui offrant un pouvoir indicible et une mission, celle de trahir sa race toute entière qui n'avait jamais inspiré que son mépris, et l'asservir au nom de forces démoniaques. Il est ce que Kailan aurait pu devenir s'il n'était pas trouvé sur un mentor bienveillant, mais à la place un être vicieux. De même, cette apparition pourrait s'apparenter avec celle du Godslayer qui s'est présenté au vieil homme lorsqu'il avait perdu foi envers le genre divin. Mais fort heureusement, il n'est pas malveillant lui-même et Kailan de son côté n'est pas du genre à agir par pur ressentiment.