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 Secret Santa RPGDBZ 2018

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Fugma
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MessageSujet: Secret Santa RPGDBZ 2018   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockLun 24 Déc 2018 - 19:21
Voici les rps suite au Secret Santa 2018


Secret Santa RPGDBZ 2018 Fugma10

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Pythar
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MessageSujet: Re: Secret Santa RPGDBZ 2018   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockMar 25 Déc 2018 - 0:21
J'ai eu la superbe chance de tomber sur Mamie et par conséquent Kefka, un de mes personnages favoris du forum ! C'est donc avec grand espoir que je poste avec ce personnage qui m'inspire tant !

J'espère que ça plaira à la concernée et que ce cadeau sera à la hauteur des attentes  pirat

------------------------------------------------------------


La nuit était couverte sur la métropole mondiale qu’était Dosatz, victime de nombreuses insurrections criminelles, la cité s’est dotée d’un vaste système de sécurité afin de limiter les intrusions dans les bâtiments, les trafics de stupéfiants et les meurtres. Là raison de cette montée des délits ? L’apparition de leaders, de chefs, du côté des forfaitaires, ces derniers étaient parvenus à unifier plusieurs bandes voyous et a professionnalisé la pègre en ville : Informations, armes, argents, certains groupes étaient suffisamment préparés pour ne plus craindre les forces de l’ordre. Mais parfois, c’était juste par un génie malicieux sans pareil, loin d’une pure envie de profit financier, notre protagoniste du jour réalisait plutôt par le biais de ses actions des messages à offrir à la population. Car, la notion de bien et de mal est subjective, personne ne peut se revendiquer être le « gentil », ni le « méchant », chacun lutte à sa manière dans un but précis : Améliorer l’esprit des Hommes.

La cible parfaite pour transmettre un message était certainement le centre de télévision de la capitale, un ensemble de studios d’où transmettaient plusieurs chaînes de l’univers entier, le plan s’amorçait lentement en conséquence. Evidemment, notre homme du jour n’était pas idiot, il n’allait pas foncer bêtement sans plan, ainsi, dans un tunnel sombre ne laissant apercevoir que sa grande silhouette dans les ténèbres, portant sans doute un vêtement ample. Mais ce vil personnage n’était pas seul, 4 autres personnages ouvraient la marche, eux, on les reconnaissait tout de suite, masques en métal grossier, gilets pare-balle, AN-94 dans les mains, pantalon militaire, ils avaient tout du parfait braqueur de banque. Le petit groupe avançait donc dans les égouts, tout était calme, pourtant, au-dessus, les différents animateurs faisaient leur show, vivaient leur vie, tout allait bientôt s’arrêter, le passage par les profondeurs donnait un accès facile au bâtiment par la voie de maintenance du réseau.


« Voilà la porte. »


Déclarait le premier terroriste de la file en désignant du canon de son fusil une ville porte en métal. C’est alors qu’il trottina jusqu’à l’objectif, tentant de tirer la poignée sans succès, verrouillée. La voix dans les ténèbres se fit alors entendre, son teint transpirait d’une confiance et d’une malice sans pareille, sur un ton assez bas.

« Alors il est peut-être temps de nous faire remarquer ! »

C’est alors qu’en sortant de l’ombre, le ménestrel de l’agitation à venir fut découvert, un large manteau aux couleurs vives et tissus divers, un regard aussi arrogant qu’impitoyable, une tignasse blonde au vent et un maquillage grotesque : Il n’y avait plus aucun doute, c’était bien Kefka. L’allié de SK dégaina sans retenu de sa ceinture deux hachettes liées par une chaîne, c’était son arme favorite, le Kusarigama, de son bras droit, le fou abattit son arme d’une force démesurée sur la porte, détruisant immédiatement cette dernière dans un grand fracas.

« Maintenant allez prendre quelques otages… dépêchez-vous. »


« Oui chef ! »


Affirmait l’un d’entre eux en enjambant la porte, filant avec ses 3 alliés semer le chaos en tirant à tout va, obligeant les pauvres employés du studio à se mettre au sol sans possibilité de fuir. En quelques secondes, un studio entier était paralysé, certes il en restait d’autre, certes tout le bâtiment n’était pas cerné, mais qu’importe, ça suffisait amplement. Kefka, un large sourire aussi sadique que malaisant au visage se promenait, enjambant les quelques corps et cadavres au sol, l’atmosphère sentait bon le changement.

« Ahhhhhhhhhhhhhhhh ! Vous sentez ça ? Les gens sont moins causants quand ils ont peur ? Pas vrai ? »

Demandait tout haut le clown en tirant les cheveux d’une pauvre présentatrice en pleurs au sol, sans obtenir de réponse, relâchant alors cette dernière, l’air déçu.

« Quelle réaction de minaaable ! Je crois que je vais lancer le show maintenant, autrement on va s’endormir ici. »


En quelques secondes, plusieurs bombes avaient étés installés dans le studio, cachées sous des objets, au plafond, bref, invisible sans une recherche concrète. Il était maintenant l’heure de passer à la télévision et de livrer un message, la bouche bandée, les otages furent posés devant la caméra, les bandits armées s’occupant de lancer l’émission, c’était parti pour le JT des infos. Ainsi, les yeux du monde furent témoins de la folie de Kefka qui avait rassemblé une vingtaine de personnages allongés ou accroupis qui servaient d’otages, ils étaient tous dans le champ avec le responsable qui était bien souriant.

« SALUT LE MONDE, j’espère que je dérange vos journées sans intérêts, j’ai un message d’intérêt général à faire passer. Ne me remerciez pas ! »


Les mouvements du fou étaient désarticulés, il se déplaçait en parlant, enjambant ou écrasant les corps.

« Vous voyez ce qui arrive à ces paaaaauvres gens ? Ils n’avaient rien demandés, rien fait de mal… semble-t-il… MAIS POURQUOI ILS EN SONT LA AUJOURD’HUI ?! »

Il eu un petit instant de battement, comme si le BF attendait une réponse, futile, personne ne voulait ou pouvait lui dire la fausse vérité auquel ils croyaient tous. De son index droit, Kefka fit apparaitre une petite gerbe de flamme qu’il écrasa contre l’un des otages, lui brûlant le bandeau qui l’empêchait de parler en lui cramant partiellement le visage de manière assez grave, laissant échapper un évident et triste cri de souffrance.

« Alors ?! Il faudrait répondre. »


« Je n’en sais rien ! »

Agitant les bras comme un frénétique, Kefka repris, l’air plus colérique.

« ET BIEN C’EEEEEST CA ! Aucune conviction, aucun effort ! »

Il regardait de nouveau la caméra.

« Vous ne voulez pas finir comme eux ? Pourtant vous ne valez pas mieux, à rester pantois devant vos téléviseurs, à ne rien faire de productif de vos journées, incapable de se défendre par soit même, membre d’une société prônant la faiblesse ! »

L’agresseur donna alors un rapide coup de pied droit qui heurta le crâne du malheureux, le rendant inconscient sur le coup.

« Aller ! Embrasse le sol et ne te couvre plus de honte garçon ! »

Soudain, un bruit d’explosion assez léger et minimisé se fit entendre, un mur avait été explosé à l’autre bout de la salle, un homme entra alors dans le studio, il était seul. Ce personnage était lui aussi très grand, environ 1m90, une carrure et une musculature impressionnantes, son visage était couvert de quelques balafres, il portait une belle barbe et des cheveux attachés en arrière grisonnant. Sa tenue était celle d’un ranger américain, mais couleur carbone, aucun doute sur le fait qu’il était du côté de l’ordre, il ne disait rien et s’avançait juste au centre de la salle, les 4 hommes armées le braquèrent immédiatement. Voilà qui était une belle nouvelle pour Kefka, enfin un personnage assez courageux, enfin un être assez fier et vivant pour s’opposer à lui, il transpirait de joie.

« Voiiiiiilà ! Enfin un VRAI Homme ! Tu es sans doute le héros de l’histoire ? Pas vrai… »

Le fou s’avança de quelques pas, constatant que l’homme n’était armé que d’un simple pistolet face à 4 hommes qui le braquaient avec des fusils d’assaut modernes.

« Mais tu n’es pas un peu stupide de venir jouer le justicier ici ? Puis Batman n’a pas d’arme à feu… »

Le soldat répondit alors, aussi sérieux et froid que son visage pouvait le laisser transparaitre.

« Je suis venu t’arrêter ! Au nom des Etats Unis d’Amérique et de la démocratie ! »

L’un des bandits reconnus alors ce fameux supersoldat, s’affolant alors.

« Merde ! c’est John McKendy ! »


Kefka se rendit alors compte de qui il avait à faire.

« OHHHHH. JE VOIS, tu es un des petits chiens chiens de l’ancien gouvernement, dommage, les choses ont changées… »


Levant son bras droit, Kefka allait donner l’ordre des hostilités.

« Tu ne seras qu’un DOMMAGE COLLATERAL, HAHAHA ! »

Abaissant son bras droit, le fou donna ainsi l’ordre à ses 4 pions d’ouvrir le feu, McKendy, super rapide grâce à ses implants parvint alors à dégainer en un éclair son arme, faisant en même temps une roulade derrière un bureau, évitant ainsi des impacts mortels. Les tirs fusaient et le patriote parvint néanmoins à sortir de son couvert pour tirer quelques balles, toutes touchant leurs cibles, visant les zones non protégées des adversaires. En quelques secondes à peine, les 4 terroristes étaient au tapis, vaincus par la sainte puissance de l’armée de Terre, John se releva alors, fixant Kefka.

« Maintenant c’est ton tour. »


L’air bien moins confiant que précédemment, le Roi de la Terre devait penser vite, retrouvant le sourire en attrapant un otage, il allait faire un petit test à son invité, le pauvre homme que venait de saisir SK allait servir de bouclier.

« Très bien moooonsieur le héros, si tu veux mettre fin à mes jours, tu devras d’abord le tuer lui aussi ! HAHAHAHHAHAahhahaha…»

Déclarait le dingue dans un petit fou rire.

C’est alors que le temps fut ralenti pour le héros Américain qui visualisait avec précision chaque parcelle du corps de Kefka visible, visant avec son arme d’une grande dextérité les quelques endroits qu’il pouvait encore atteindre malgré la présence d’un homme en bouclier. Après quelques secondes d’hésitation, John ouvrit le feu, touchant alors l’épaule du preneur d’otage qui relâcha immédiatement la victime au sol pour se tenir un instant.

« Oh si tu crois que c’est fini… TU TE METS LE DOIGT DANS L’ŒIL CAPITAINE ! »

Hurlait alors Kefka en chargeant dans sa main gauche un puissant arc électrique qu’il balança sur le soldat Américain qui fut projeté à l’autre bout de la salle dans un gémissement de douleur peu contenu. Ensuite, le membre des Black Feather fit apparaître dans la salle plusieurs feu follets, ces derniers stagnaient et empêchaient au justicier d’approcher le criminel, et même de fuir, les gerbes de flamme se rapprochant lentement de lui. En clair, McKendy était piégé comme un rat et allait finir en rôti s’il ne faisait rien, triste fin après avoir escalader l’Himalaya. Heureusement, notre champion du jour se releva rapidement, dégainant de son dos un bouclier déployable constitué d’une matière Américaine et démocratique : Donc à l’épreuve des lasers de Kanasa et du feu. Ainsi, le soldat percuta les flammes de son bouclier en exécutant une charge de CRS vers Kefka qui fut pris au dépourvu et renversé au sol d’un coup d’acier trempé.

Au sol, braqué par un pistolet, la seule réaction du fou de se tourner vers la caméra encore active, prononçant ses derniers mots à l’image.

« Vous appelez ça, un « Héros » ? »

McKendy menotta alors son opposant et l’embarqua hors du bâtiment, à l’extérieur, un grand dispositif militaire et policier s’était installé, un van blindé attendait Kefka pour qu’il croupisse dans une prison spécialisée.

« Bien jouééééé monsieur McKendy, vous m’avez presque eu, mais vous pensez que c’est tout ? »


« Ferme-là. »


« Roh, vu que les mots ne marchent pas… »

Une détonation monstrueuse se fit alors entendre derrière eux, faisant trembler le sol et agitant tout le monde : le studio venait d’exploser, les bombes fonctionnaient avec un capteur de proximité lié à Kefka, s’il quittait le bâtiment avec les bombes encore activées, elles explosaient. Sans un bruit, le fou vit alors John se retourner, l’air, pour la première fois, perdu et impressionné, profitant de se moment de distraction, disparu dans la confusion.

Quand il se retourna de nouveau, à peine 5 secondes plus tard, l’élite du pétrole remarquait avoir tout perdu : Kefka et les otages, une terrible défaite pour le partisan de l’oncle Sam. Quelques instants plus tard, une voix résonna alors dans l’esprit de l’américain, les pouvoirs du bandit théâtral étaient bien pratiques.

« Alors, on est toujours un héros ? Tu n’as fait que prouver l’inefficacité de votre mode opératoire ridicule, au lieu de chercher des coupables, REGARDEZ LE BOUT DE VOTRE NEZ ! BOUGEZ ! »

La voix disparue alors, laissant régiment d’intervention dépité.


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MessageSujet: Nate? Kicé?   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockMar 25 Déc 2018 - 1:23
De mon côté, étant relativement "récent" sur le forum, je n'avais pas encore eu l'occasion de voir en action la personnage qui m'a été désigné, à savoir Nate Karu... Kara.... Enfin Nate!
J'espère que cela lui plairait!




_________________________________________________________________________________

« Nate Kuruwa… Nan c’est pas ça. Nate Kuruma… Non plus »

L’inconnu dans l’ombre regardait le petite calepin sur lequel se trouvait les données pour le jour très spécial qui approchait petit à petit. Mais son petit calepin était l’arbre qui cachait la forêt. Derrière lui se trouvait des centaines de calepins similaire tous ordonné selon un ordre bien particulier à l’inconnu. Cela faisait presque une année qu’il était sur cette liste pour que tout soit parfait et il s’approchait enfin de la fin. Mais il avait toujours autant de difficulté avec certains noms.
« Un problème ? » Une voix féminine s’inquiétait dans un coin de la pièce. L’inconnu regarda la femme qui était dans une tenu typique, jean et pull rouge. Elle s’occupait de sa propre liste.


« Encore un avec un nom farfelue.
- C’est quoi ? Ozymanralias ? Furukoinaklo ? Akinator ?
- Ah ne me parle pas de celui-là. La dernière fois que j’y suis allé, il a voulu me forcer à jouer à son jeu stupide. Et comment il a su que je songeais à moi-même hein ?! Nan, le nom du gars c’est Nate… Kurumachinchouette. »


S’approchant, la femme pris le calepin, puis tenta de lire le nom.

« Nate… Kurusawu. Cul-rue-wouah-zu je crois. De la race des… Magmas ?
- Encore un chaud moi je t’le dis. Gentil ou Vilain ?
- Je sais pas.
- Comment ça tu sais pas ? C’est pourtant écrit non ?
- Ben, ça dit "Neutre".
- Juste "Neutre" ?
- Juste "Neutre". »


L’inconnu se leva alors de son siège, réajustant son bonnet et virant la petite boule blanche au sommet de celui-ci qui lui gênait les yeux. Il se frotta la tête quelques instants avant de faire signe de continuer tout en reprenant la parole.

« D’autres trucs ?
- Bah regarde. »


La femme lui tendit le calepin et il reprit la suite.

« Alors voyons voir… Physique, Caractère…. Histoire… Ouais, faudra vraiment que je revoie avec les lutins pourquoi ils adorent leurs fiches de cette manière. On dirait le descriptif d’un personnage de jeu de rôle… Ah ben tient.
- Quoi ?
- "Illimité, Firehaméha : technique similaire au Kaméhaméha, technique des magmas la plus courante."
- Technique ? Heu… Comme une technique de massage ?
- Ouais, enfin plus le genre de massage qui te fait des trous dans le traineau et t’envoie à l’hopital. Tu te souviens lorsque l’on a tenté de livrer sur la planète F.121 ?
- En même temps, essayer d’aller livrer chez EUX c’est pas une bonne idée. Ils sont quand même dans ta liste rouge.
- Pas tous les habitants.
- Je sais, mais Tornade avait du mal à sortir dehors après cet épisode. Et au moindre feu d’artifice il tente de se planquer sous le traineau. Comète à beau insister avec Cupidon pour que vous y alliez. Mais quand même…
- … C’est pas faux.
- … C’est "Insister" que tu comprend pas ? »


Un regard las en direction de sa femme, l’inconnu reprit sans commenter.

« Bon enfin… "Sword : Nate transforme son épée de bois en vrai épée, la rendant plus puissante. " Ben tient donc, ça sonne comme de l’amour et de la joie de vivre ça. »


Dit-il sur un ton de nouveau las. Avant de reprendre.

« "Black Hole : Le magma peut créer des petits trous noirs afin de jouer avec l’espace. Ils sont toujours créé par deux, créant des raccourcis dans l’espace. "
- Tient, ça serait pas mal ça pour le traineau. Cela te ferait gagner pas mal de temps.
- Ma chère, même Whis n’est pas aussi rapide que moi, et c’est un ANGE… Enfin bref. Le reste de ces trucs sont juste bon pour blesser. Et son histoire…. Mouai, il m’a pas l’air d’être si mauvais que ça malgré ça. Bon, allez, on le met chez les gentils… Et en cadeau… Heu… Un… »


Se grattant la tête, il se creusa cette dernière pour essayer de trouver quelque chose. Mais rien ne lui vint à l’esprit. Faut dire que son boulot n’était pas facile quand la personne en question n’avait pas envoyé de lettre demandant quelque chose.


« Tu sais que t’es pas obligé non plus de donner quelque chose à tout le monde hein ? Surtout que celui-là, c’est pas un gosse.

- Je sais mais… Le gars le mérite. Franchement… Je pense pas pouvoir lui offrir un gros truc sinon les syndicats vont encore râler. Mais celui-là, un bon gâteau ferait l ‘affaire. »


Ce fut la Femme qui poussa un soupir.

« Et naturellement, JE vais devoir m’en occuper pendant que TU te refait le tour pour la 87ème fois le tour de ta liste. L’année prochaine, c’est MOI qui conduis.
- Commence par passer ton permis T. La dernière fois, t’as failli nous écraser à la capsule corps.
- Ho toi alors… »


Énerve, la femme quitta la pièce. Tandis que le vieux bonhomme eu un petit sourire en reprenant sa liste. Elle ignorait qu’il comptait en effet la faire conduire pour ce coup-ci. Mais il adorait l’énerver, et elle l’adorait également.

Lors d’une date particulière, le Magma qui fut le sujet de discussion pu trouvé mystérieusement un délicieux gâteau devant lui à son réveil, juste un simple message: "Joyeux Noël!"

Fugma
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MessageSujet: Avalon   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockMar 25 Déc 2018 - 1:41
Dans un monde où de nombreux évènements ont eu la fâcheuse conséquence de diviser les gens, d’autres heureusement les rassemble. L’une d’entre elle est connu sous le nom de Noël. Fêté par une partie de la population terrienne, elle permet aux gens de se faire des offrandes, oubliant l’espace d’un déballage, les tracas du quotidien. Ce moment permet en outre d’attirer l’attention le temps d’un cours instant. Il n’en fallait pas plus pour qu’Eliza mette en pratique cette fête sur la planète Héra, avec bien entendu ses propres conditions. Elle décida d’organiser cette festivité en profitant de son alliance avec Freezer. Bien entendu son but n’est pas de propagé du bonheur sur la planète, elle en avait que faire. Non, elle allait propager le sien, c’était déjà un beau cadeau pour les autres, non ?
 
Accompagnée de ses deux fidèles acolyte à ses côtés elle attendit patiemment sur un luxueux trône rouge. Le verre teinté de rouge de la dame sanguine tourna tout comme l’heure. La salle était décorée pour l’occasion, utilisant des serviteurs d’Héra, n’hésitant pas à donner de leur sang, pour arriver à temps à la finalisation. La fête s’annonçait belle, et la dame rouge n’attendait qu’une chose : la réception de son dû. L’organisation était des plus simples : chacun son tour allait s’avancer afin de donner un cadeau. Vous me direz que cette fête ressemble plus à un anniversaire. Mais non voyons les décorations sont sommaires, il n’y a presque pas de monuments sur sa personne, cela prouve bien que l’esprit de noël est respecté.
 
« L’heure est arrivée. »
 
Annonça calmement Albus en regardant l’horloge en forme de flèche, son partenaire lui répondit derrière :
 
« Ce n’est pas possible, il n’est pas sur la liste des participants. »
 
Les deux se regardèrent, mais Eliza coupa cour à ce blanc.
 
« Que ma fête commence ! »
 
La grande porte s’ouvrit, et une première personne, une jeune enfant fit son apparition, et donna son cadeau à Horace qui avait la dure charge de faire la transition pour les cadeaux. Il l’apporta aux pieds de la dame sanguine. Il s’occupa également d’ouvrir le cadeau, par simple question de sécurité. Elle regarda intriguée ce drôle d’objet. Le cadeau était un cigare. Ce dernier semblait très appétissant en soit, cela ne faisait aucun doute. Néanmoins très rapidement le gout devrait s’amoindrir, laissant place à l’abandon tout simple de sa consommation.
 
« Merci pour ton offrande mais tu peux dégager, ta seule vue me suffit pour m’intoxiquer. »
 
La petite s’en alla attristée, et Eliza attendit la venue d’une seconde personne. Un drôle de type, arriva avec un énorme paquet, et cela fit rapidement oublier la déconvenue d’avant. Oui bien entendu, je vous vois venir bande d’adolescent prépubères que vous êtes, je vous laisse faire vous-même la blague. Eliza se redressa sur son siège et regarda amusée Horace à déballer tant bien que mal l’emballage, luttant au passage pour ne pas tout casser. Cela ressemblait d’ailleurs à un petit exploit. Elle put voir un robot géant, un cadeau des plus … déroutants ? »
 
« Un gundam ? »
 
« Non, c’est bien mieux. C’est le modèle Caerleon, un modèle de toute beauté et avec une grosse intelligence artificielle. Il comprend grille-pain, réveil, logiciel de photomontage, cuillère de pamplemousse bio, ainsi que le top du top, un coussin à l’effigie du roi de Kanasa ! »
 
« Et on peut au moins se battre avec ? »
 
« Euhhh … il était envisagé pour à la base. »
 
« Très bien, je vais donc le garder dans la salle comme trophée contre mon gré, même si je me n’en serais presque jamais servis. Vous pouvez déguerpir, et continuer à tenter de vendre du rêve. »
 
Albus regarda la liste des invités, et resta intrigué. Il y avait quelque chose qui clochait, et il ouvrit sa gueule pour aboyer :
 
« Il y a un problème, la liste des invitées n’est pas dans le bon ordre. »
 
« C’est normal, je l’ai changée, car le sens de base ne me convenait pas. »
 
Tous les regards se dirigèrent vers le nouvel entrant, un étrange type masqué venait de faire son apparition. Ce dernier reprit directement la parole, sans laisser le temps aux autres des réagir. Les mystères sont de mise.
 
« Pas besoin de faire genre il y a du mystère je suis Tobi. Je suis déjà apparu dans un univers parallèle, mais peut-être que tu te n’en souviens pas car ce fut cours et laborieux mais surtout car on est pas censé avoir cette information. Mais bon au pire, il suffit de le réécrire pour régler ce problème. BREF. N’étant pas sur la petite liste de base, j’ai décidé de m’inviter à la fête. Que ce serait un tel évènement sans notre Tobi national ?  Bref comme ça, ça canonise notre rencontre, et puis au moins cette fois c’est la bonne plume noire qui écris. »
 
Eliza garda son silence, se savant pas quoi dire suite à ce … tas de phrases qui semblait tout bonnement incohérente. Mais bon a défaut d’être pourvu d’intelligence il pourra toujours la divertir un tant soit peu. Néanmoins elle espérait que cela n’allait pas trop durer. Oui, elle n’avait pas envie que ce drôle de type attire toute l’attention, c’était sa fête, pas la sienne.
 
« Voici, votre cadeau ! »
 
Une grosse boite rouge brune et blanche se montra face à elle. Le faucon ouvrit la boite qui était … complétement vide. Elle releva sa tête, et regarda tout simplement Tobi. Elle aimait bien rire, mais le manque de respect marquait la fin de cette mascarade.
 
« Et l’offrande ? »
 
Demanda Eliza qui s’apprêtait à humilier publiquement le petit bonhomme.
 
« Bah le cadeau c’est la boite ! Bah ça peut toujours servir non ? »
 
Le regard froid de la dame sanguine suffit comme réponse.
 
« Je ne faisais que te mettre en boite. « Insérer rire_public_audio.mp3», bon ton vrai cadeau arrive. Je vais te laisser, ce n’est pas mon nom qui a été tiré. »
 
Le terrien masqué disparu juste après sa phrase. Eliza, regarda la porte d’entrée, et en effet un étrange homme recouvert d’une veste à capuche fit son apparition, empêchant de dévoiler leur identité.
 
« Qui es-tu ?  Le successeur de cette infamie ? »
 
« Je suis ta part d’ombre, celle que tu voudrais oublier, celle que tu nies. Mais qu’importe ce que tu puisses tenter de faire, je te suivrais toujours. »
 
Il retira sa capuche laissant apparaitre sa belle chevelure rouge. Il tira une pièce, pour décider si aujourd’hui il serait méchant ou gentil, mais cette dernière tomba sur la tranche. Un démon du passé faisait surface, revenant pour trôler. Il essuya sa bouche tant bien que mal, et continua son discours :
 
« Nul n’aurait cru à mon retour, mais me voici après une bonne esteamation. Par contre je suis désolé, j’ai vomi dans la cave. »
 
Eliza regarda de haut l’énergumène, et la vitesse de son tapotement de pied augmenta au rythme de son exaspération. Voyant la colère de la dame sanguine monter, Albus se précipita de venir avec son propre cadeau. Il le tendit à Eliza, qui le regarda dépitée. Sous l’euphorie le servant avait écrasé le cadeau de ses deux mains.
 
« Si seulement un jour tu pouvais faire les trucs proprement… »
 
Mais alors que l’attention d’Eliza se portait sur son servant, Gogetassj4 arriva juste à côté d’elle, bombant son torse, mettant bien en avant son corps. Il posa ensuite sa main droite sur l’accoudoir d’Eliza, et la grande stupeur de cette dernière on pouvait voir un M afficher sur son front.
 
« Tu ne peux pas résister au charme de Majin Gogetassj4. »
 
L’enflure avait changé de technique pour en rajouter une de charme. Sans trop savoir comment le pouls de la dame sanguine s’accru. Mais alors qu’elle pensait avoir tout vu, le guerrier binaire annonça tout en augmenta sa puissance. Le M tomba à la renverse, devenant un W. Et les cheveux de Gogeta devinrent blanc et se retrouva entouré d’une épaisse aura noire, et se dernier annonça avec une voix robotique :
 
« Je suis Dark Ciber Wajin Gogetassj4 True ssj5. »
 
Face à un tel nom, Eliza ne put s’empêcher d’embrasser sauvagement ce type, dont son nom devait aussi long que son arme cachée. Rien de mieux que pour la dame sanguine qu’un afflux sanguin ? Oui des choses bien sales allaient se produire. Oui j’ai créé mon propre cheap. J’étais tombé sur ce personnage je pouvais faire bien ce que je voulais. On peut bien se poser la question : cette histoire que je vous ai compté est-elle vrai ? Après tout ce ne sont que des mots posés, qu’est-ce qui fait que l’un ou l’autre fait la véracité des faits ? Peut-être parce qu’en fait la personne que je joue est le narrateur ?
 
Quoi qu’il en soit je vous souhaite un joyeux noël, et ne croyez pas tout ce qui est écrit. Il y a des gens qui croient bien en des textes datant de plus de deux millénaires. Après, encore faut-il que vous croyez que je sois le narrateur.


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MessageSujet: Re: Secret Santa RPGDBZ 2018   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockMar 25 Déc 2018 - 3:04
La déesse Maât a fait son choix, et ma bien heureuse victime a été désignée: il s'agit de Pythar/Zamasu/Ex-Roi Vegeta. Et de ce très beau triumvirat, c'est le Roi déchu qui est tombé sous le coup de ma plume vorace. Que voulez-vous, j'aime les personnages voués à un funeste destin. La belle tragédie.





__________________________________________________________________________________________________
Viendra après les Deux Tours, et quelques détours, le Retour.





Quelle sensation étrange. Porté par les vagues, cette impression de chute éternelle dans un monstrueux abysse, formidable abîme. Sensation étrange, mais pas étrangère pour autant. J'ai déjà vu ça. J'ai déjà vécu ça. Sous mes yeux défilent dans le noir moult paysages kaléidoscopiques, qui avancent et reculent, se balancent en avant en arrière au rythme de ma respiration. A chaque clignement d'oeil, ces images idylliques s'inscrivent à l'encre indélébile dans un coin de ma tête, et font place à de nouvelles, plus agitées encore. A chaque battement de cil, mes yeux impriment des polaroïdes de chacune de ces figures bariolées. L'enregistrement photographique de la migraine qui tape, encore et encore, avec insistance, mon crâne tout entier. Et je tombe, plus profondément dans l'abysse.



Mon corps refuse de répondre. J'ai l'impression d'être conscient. Si ça n'était pas la cas, je ne pourrais évidemment pas tenir pensées. Et pourtant, mes membres refusent inlassablement de lutter, d'obéir aux impulsions que leur lance mon cerveau. Que j'essaye de serrer le poing, que j'essaye de contracter un muscle, rien n'y fait. Comme une douleur fantôme qui se répand dans tout le corps. Une impression de ne plus avoir le moindre contrôle sur son propre être, une peur panique d'être à la merci de l'univers tout entier. Et par dessus tout... Cette interminable agonie, ce rejet des membres que l'on scie et déchiquette éternellement sans que jamais le supplice ne s'estompe. Et je tombe, encore plus profondément dans l'abysse.



Je me rappelle d'où. Je l'ai déjà vécu, cette douleur, cette sensation bizarre. La dernière fois, elle n'a pas duré suffisamment longtemps pour me marquer. Mais quand je me suis réveillé, la patrie avait tant changée... Mon trône était occupé par un nouveau roi qui estime que son travail n'est pas de faire chauffer le siège royal. Mes hommes ne me reconnaissent à peine. Mes armées sont si différentes, si affaiblies. Suis-je donc voué à tout perdre, une seconde fois !? Est-ce cela, la rançon de la gloire ? Que va-t-on me prendre, cette fois-ci ?! Une famille !? Ma famille... Quand je me suis réveillé, j'avais une famille.

Je veux me battre. Je veux continuer, pour eux. Pour cet enfant. Jamais je n'aurais crû, un jour, défendre ces valeurs. Je suis heureux d'avoir pu rencontrer ce garçon. Pour ce qu'il représente, mais aussi pour ce qu'il est. Aujourd'hui, je désire du plus profond de mon âme le protéger. Je le désire. Mais tout ça, je l'ai déjà fait. Je me suis sacrifié. Je n'ai pas besoin de plus. Je ne peux plus, non plus. C'est à lui de prendre ma place désormais. Futur héros. Je n'ai plus de but. Plus de rôle. Plus de place. Tu as encore toutes ces choses, et bien plus encore. Tant de choses encore que j'aimerai savoir. Tant de temps que j'aimerai passer, à être un Papy-Gateau. Ce ne serait pas si mal, finalement, être à la fois autre chose qu'un guerrier et bien plus qu'un simple Roi oublié. Mais... Une fois la volonté de "Dieu" accomplie, je n'ai plus qu'à disparaître. Et "Dieu" n'accorde pas de clémence. Alors à quoi bon s'attacher, à quoi bon insister. A quoi bon faire encore revenir à la vie ceux qui depuis longtemps déjà font partie des morts ? Et je tombe, toujours plus profondément dans l'abysse.



L'enfant qui s'est construit un ami imaginaire par crainte de solitude et de rejet. Seul ami qui parviendra à comprendre. L'adulte qui s'est construit une croyance comme seule attache pour s'expliquer le monde. Seul repère qui l'aidera à comprendre. Pourquoi diable est-il si facile de s'attacher à l'imaginaire ? Pourquoi diable sommes-nous capable, avec tant de ferveur, de défendre de corps et d'âme ce qui n'est point, en rejetant ce qui est ? Pourquoi en sommes-nous capable... alors que pourtant, in fine... nous refusons de nous séparer même de ce qui est. Laissez-moi partir. Je ne demande pas à ce qu'on me laisse mourir. Je ne demande pas à ce que l'on loue mon nom des siècles durant, figure éternelle d'une coquille temporaire. Je ne demande pas à ce que l'on m'oublie, à ce que l'on se persuade que je n'ai jamais existé; en jouant les faux-semblant. Mais mon temps est révolu. Ma tâche, accomplie. Ma vie, complète. Je veux juste faire une pause.



Laissez-moi. Ne serait-ce que cinq petites minutes. Pas une de plus, je vous le promets. Laissez cette porte refermée. Empêchez cette satanée lumière qui m'éblouit de se diffuser dans mon abysse lénifiante. Mes yeux sont fatigués. Mon âme exténuée. J'ai besoin d'un peu de repos... Rien qu'une petite minute de plus, plus profondément dans l'abysse.
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MessageSujet: Re: Secret Santa RPGDBZ 2018   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockJeu 27 Déc 2018 - 9:34
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L’histoire que je vais vous raconter, se termine bien.


C’était une rude nuit d’hiver comme les autres, difficile de faire plus déprimant comme tableau : une masure solitaire perdue aux confins de la sylve hivernale ; Le genre d’incipit qui ferait tressaillir de plaisir les sœurs Brontë dans leur tombe, mais passons. L’abri, qui aurait presque pu être qualifié de bâtisse s’il avait été un peu plus robuste était formé d’un amas de planches rustiques qui ne tenaient en place que par un système d’étais rustaud mais ingénieux. Cette isba primitive était assiégée par le frimas ; délicat brouillard de givre évanescent qui, entraîné par les bourrasques irrégulières de la bise formait un flot paisible fantomatique qui creusait peu à peu la toiture, le froid blanc s’engouffrant dans chaque embrasure des branchages tressées dont la toiture était négligemment garnie. A l’intérieur, l’ameublement n’aurait rien eu d’extraordinaire s’il eut appartenu à un brave travailleur de la terre mais adossé contre un bloc d’acier rouillé et émoussé siégeait un homme. Un homme qui n’avait rien d’un fermier, si ce n’est l’accoutrement en haillons. Oh, nul doute qu’il faisait bien pâle figure, n’ayant que ses cheveux grisons broussailleux et son heaume démesurément élancé pour le garder du givre austère. Pourtant il ne sourcillait pas, ignorant tout simplement chaque embrun de la brume laiteuse, continuant de touiller sa marmite suspendue à une branche bien calée contre une pierre au-dessus d’un foyer blafard mais crépitant chaleureusement en réponse au blizzard hurlant. La limite de sa tunique éraflée découvrait des bras cendreux, enchaînés et meurtris par maints stigmates d’une époque lointaine. Il eut été évident que le bougre accusait d’un certain vécu, et si le temps n’avait vraisemblablement pas d’emprise sur lui, il y avait quelque chose en lui d’usé. Une chose était sûre, il n’avait jamais été aussi vieux, élimé, faible.

Dong.

Oh, ça venait de commencer. Et alors qu’une autre rafale de neige s’engouffrait Le vieillard se leva, péniblement. Cette nuit-là, le ciel était capricieux, et le mal blanc s’en donnait à cœur-joie dans son entreprise d’accabler les malheureux qui devaient lui faire face. Il le savait, le froid avait décidé de jouer les poliorcètes et il n’était plus qu’une question de minutes avant que son modeste abri soit entièrement assailli par la poudreuse. Il avait tout le matériel requis pour faire barrage à l’intrus : chanlatte pour combler les espaces lacunaires de la toiture, d’énormes planches de frênes censées consolider les gonds de la porte et clore l’unique fenêtre, ainsi que toute une armée de clous tordus mais néanmoins opérationnels. Et pourtant, le géronte ne comptait pas s’adonner aux arts obsidionaux face aux saillies hivernales. Pas ce soir. De ses mains décharnées aux longs doigts cagneux, il saisit une louche et la plongea dans la marmite cuivrée, et quelque fut la nature du spiritueux aux reflets de safran, il en offrit plusieurs lampées goulues à ses lèvres surannées.

Dong.

Merde. Il fit une moue consternée. Avec le temps, la consommation de sa soupe flavescente lui était ardue. Il ne prit même pas la peine d’éteindre son feu, lui aussi n’en avait plus pour longtemps. Il s’essuya sa bouche crevassée du revers de sa manche manquante et apposa ses mains contre ses hanches osseuses tout en courbant laborieusement son dos voûté pour s’étirer en plusieurs craquements sourds et fort insatisfaisants. Allant à l’encontre de son aspect d’épave temporelle, il s’extirpa de l’âtre glacial léché par les ultimes coups de langues du feu mourant en quelques bonds félins qui durant lesquels il saisit une flasque du contenu de la marmite et revêtit une bure dont l’étoffe écarlate était constellée de petits trous mités à laquelle il attacha une sangle de cuir. Ces acrobaties, si elles n’avaient pas perdues en efficacité, avaient fortement perdu en grâce et en vigueur, le pauvre hère étant déjà à bout de souffle. La scène était déchirante, comme s’il avait voulu se prouver quelque chose à lui-même, tout en étant parfaitement conscient de son état ; l’échec n’en était que plus cuisant.

Dong.

N’en démordant pas pour autant, il avait alors extrait l’amas d’acier bosselé contre lequel il était adossé de son fourreau de neige et de fange. La breloque de fer s’avérait être un imposant espadon, qu’il vint fixer dans la sangle dorsale de sa cape cramoisie. Puis il prit son tabouret tri-pattes, en libéra le tenon de sa mortaise, qu’il saisit d’une main en laissant tomber de l’autre le fauteuil campagnard. Il fit trois pas amples en direction de la porte branlante, assaillie par le vent nordique qui menaçait de s’extraire de ses gonds d’une minute à l’autre, mais s’arrêta brusquement. Il pivota vers le mur de bois à sa droite et y contemplât un croquis maladroit fait au charbon d’un visage féminin. Il était temps à présent. Il se retourna en enfonçant un peu plus son crâne dans son couvre-chef singulier, ouvrit la porte d’une main, sortit de sa cabane médiocre et condamna la porte en y enfonçant le tenon dans l’axe de l’ouverture. Quel était l’intérêt de faire ça ? Il ne le savait probablement pas lui-même. Peut-être était-ce une façon pour lui de se forcer à quitter son abri, il n’avait plus grand-chose à y faire de toute façon. Il prit la lanterne accrochée contre la porte. Au moins il n’aurait pas à subir la réverbération du soleil contre la neige, en pleine nuit.

Dong.


Quatrième tintement déjà, mieux valait se presser. Dehors, le ciel pourtant dégagé ne brillait d’aucune étoile et il n’avait jamais fait aussi froid, seul le chant du blizzard se faisait entendre. Le vieillard au casque pyramidal scintillant, unique élément reluisant de son accoutrement ravagé par les affres du temps, se pressa de traverser les rafales de givre désormais cinglantes qui s’écrasaient âprement contre l’écorce de bouleau échancrée des parois humides de la masure. Il gravit avec peine le promontoire enneigé qui lui permettait de s’extirper du fossé dans lequel il résidait (qui était d’ailleurs censé l’isoler du vent). Au début, il parvenait à avancer à cadence soutenue, se réchauffant corps et âme à grandes gorgées de flasque quand le froid recommençait à pointer le bout de son horrible né nécrosé. Mais très vite il ne put tenir tête face aux caprices des cieux et il s’effondra de tout son poids dans la dune de poudre. Il était bien loin le temps où, le seigneur des damnés courait par monts et par vaux sans arrêt aucun à la poursuite de sa proie. Oh oui, il était bien loin ce temps-là. Ce vieux monde séculaire éprouvait son dernier hiver et la flèche du temps elle-même allait finir par s’arrêter, se ficher finalement dans sa cible. Ou ça ? Quand ? Nul ne le savait. Arrivé à l’orée de la forêt, il marqua une pause. La tempête s’intensifiait et les rares bouleaux clairsemés du breuil seraient ses derniers remparts face au froid avant un long moment. Le spectacle était mortellement paisible, calme, doux et pourtant si froid. Après un moment, il reprit sa marche erratique, apparemment sans but ; ses yeux en tous cas, étaient vides et embrumés dénués de toute expression. Le vieillard était quelque peu plus âgé, quelque peu plus sage mais abattu par la solitude.

Dong.

Il y était presque. Déjà au loin se profilaient les contours d’un village… Et d’un phare ? Une chapelle peut-être. Seulement, chaque pas lui était un peu plus éprouvant et le simple fait d’enfoncer à nouveau un pied dans la neige lui arrachait un râle perçant. Sans qu’il ne pût rien y faire, il s’écrasa avec un petit bruit comprimé dans la neige, sa lanterne se brisant rudement au sol avec lui. Le vieillard tenta de se relever, en vain. Il empoigna sa flasque : vide. Sans son breuvage lénifiant il n’allait plus pouvoir aller bien loin. Merde. Cinq tintements déjà. Il allait être en retard. Une main, puis deux ; Le porteur du casque à pointe essayait tant bien que mal de reprendre sa marche. Un bref moment d’inattention lui suffit pour s’écrouler. La tempête de neige profita de cet instant fugace pour l’ensevelir sous une myriade de flocons immaculés, l’intégrant progressivement au manteau neigeux, formant ainsi un linceul sur le vétéran.

Dong.



Après tout, peut-être que cette nuit d’hiver n’était pas si ordinaire. Car lorsqu’il rouvrit les yeux ses oreilles frémirent, non pas de froid, mais de stupeur. Oui de stupeur parce qu’il parvint à entendre le bruit imperceptible ou presque que produisent les lèvres lorsqu’elles se retroussent doucement sous un sourire incontrôlé. Le sourire aimant et sincère d’une femme aimée laissée derrière. Leixy n’était évidemment pas là, mais les derniers instants de lucidité d’un cerveau malade engourdi par le froid faisaient apparaître la silhouette gironde et « imparfaite » mais pourtant si sublime de la succube dans la brume. Sa poitrine se comprima douloureusement et il sera aussi fort qu’il pût son plastron, comme pour calmer son palpitant. Des remords ? Hautement improbable, quoique. Lui qui avait passé des âges entiers à se complaire dans l’apathie, cherchant désespérément combat et tristesse pour se sentir exister, il n’était pas étonnant qu’il eût été aussi pitoyable en amour. Aujourd’hui il le savait, il était davantage amoureux de l’image qu’il se faisait de la démone. Il en avait fait l’objet de ses fantaisies et avait préféré la sacraliser plutôt que regarder qui elle était réellement. Cela voulait-il dire que son amour n’était pas réel ? Il avait été rude avec elle, mais elle l’avait toujours choyée et aimée comme au premier jour. Trop de questions inutiles. Quelque chose vint lui parasiter la vue. Merde, il faisait dans le sentimentalisme. Le blizzard reprit de plus belle et l’image mentale du spectre de Leixy fut troublée, le vent agitant cette représentation cognitive, de sorte que ses lèvres semblaient remuer docilement.  
… Tu pouvais pas t’empêcher de le dire en anglais, pas vrai ?

Dong.


Finalement, même la lumière avait échappé à Légion. A cette pensée le fantôme incarnant le passé du veilleur lui tendit la main, lui adressant un sourire lascif qui se plissa à nouveau en un bruissement qui emplit de chaleur la vieille carcasse cuirassée. Présentement, alors qu’il savait qu’il ne l’avait jamais vraiment aimée, la vision de cette femme délaissée aux formes excessivement opulente lui faisait ressentir quelque chose. En définitive, il était heureux de la revoir. Il suffisait. Il n’entrerait pas docilement dans cette douce nuit. Légion brandit son espadon et le ficha dans le givre, s’aidant de la garde comme d’une canne. Il persista à avancer de la sorte sur deux centaines de mètres, rageant, hurlant à l’agonie de la lumière. A ses côtés se tenait toujours Leixy, qui l’aidait à marcher en étant lovée contre ses épaules. La présence de Leixy, même faussée le troublait, voilà bien des siècles qu’ils ne s’étaient pas vus. Et même là, d’une certaine façon il se servait d’elle. Son esprit était toutefois si écorniflé par les signaux d’alertes inhérents au froid et par la présence de sa bien-aimée, il se contenta d’apprécier sa compagnie, aussi fabulée fusse-t-elle. Ils se remémoraient silencieusement le temps passé ensemble, le temps où ils étaient séparés aussi, mais surtout leurs retrouvailles. D’égal à égal, comme des amis. Comme des amants.

Dong.


En chemin il croisa un autre revenant. Le blizzard s’intensifiant cette image-ci était plus dur à percevoir mais c’était bien lui-même cette, qui le pointait du doigt de son gant crochu tout en soutenant un regard accusateur embrasé par le mépris. Légion fit un bref regard médusé en direction de la projection brumeuse de la succube qui entretemps avait disparu aussi vite qu’elle était apparue entre les flocons à l’article de la mort. Tel qu’il était présentement, Légion devait avoir beaucoup à se réprimander. Dans ses derniers jours, il avait renoncé à tous ses objectifs, ses aspirations qu’ils l’avaient poussé à commettre des actes plantureusement blâmables. Pas de chance, le blâme était justement la tâche qui l’incombait autrefois. Mais le pire était encore que même si ce n’était pas encore tout à fait le cas, du fait de son anesthésie glaciale, il commençait à éprouver des sentiments profondément contradictoires envers l’essence même de qui il était. Passant son chemin, il ne risqua pas l’auto-confrontation, s’il n’était plus que l’ombre de lui-même quel intérêt il y avait-t-il à décevoir quelqu’un d’autre ?

Dong.

Il y était. Face à lui se dressait son ultime séjour ; Une bourgade sans nom du centre de laquelle s’élevait un clocher cyclopéen qui montait si haut dans les cieux carmin qu’il parvenait à les pourfendre de sa pointe en une plaie béante qui laissait couler abondamment une mer grise hurlante constituée d’une pléthore de visages familiers. Cette cascade tournoyait autour du clocher sans jamais inonder le sol de son contenu impie. Légion continua jusqu’à une bute de neige au milieu du village. Sur celle-ci s’entassaient les cadavres des derniers pèlerins pétrifiés par le froid blanc. Au sommet de triste promontoire, la tempête était calme. Les flocons voletaient docilement autour de Légion et ainsi apparu son dernier fantôme.  

Dong.


La figure était-cette fois diffuse, incertaine. A quoi pouvait-t-elle ressembler aujourd’hui ? Elle était de dos, aux côtés d’une statue d’un chevalier de marbre à l’ustensile incertain presqu’intégralement ensevelie. Merde. « … » Comment l’appellerait-t-il ? Il ne savait même pas comment l'appeler. Sa propre... -Après toutes ces siècles à remodeler le monde entier à son image, Légion avait simplement besoin d’un foyer. En d’autres temps, sa simple présence aurait été une raison pour elle de se retourner et de lui sauter à la gorge. Il ne savait même pas comment l’appeler. D’abord ce fut son propre fantôme qui apparut face à lui. Il regardait aussi en bas, vers la petite fille mais ne la considérait nullement.

Dong.


Puis ce fut Leixy, qui revient tenir la main de son amour. Elle lui adressa un sourire résigné, amoureux mais résigné. D’une main commune ils brandirent son épée massive et la plantèrent dans la neige, à l’endroit où se trouvait son propre fantôme. Il retira sa cape vermeille en lambeaux et l’attacha à la garde son épée. Il était venu dans ce monde mourant pour partir avec. Faire mourir un être immortel, quel toupet. Finalement peut-être qu’il l’aimait vraiment, cette femme imparfaite et faible, certes, mais sa femme. Malgré tous les sévices qu’il lui avait fait endurer, son cœur lui était resté pleinement sien, et rétrospectivement il pensa que c’était probablement réciproque.  

Dong.


La vie est belle. La leur le fut en définitive. Si c’était la dernière occasion de lui dire, il le lui dirait. A sa manière. Il marqua sa vieille lame d’une inscription coruscante. Maudis-moi, bénis-moi maintenant de tes larmes de colère, je t’en supplie. Pensait-t-il à l’attention du fantôme en contrebas. Il avait trop agi par pudicité, par haine même du sentimentalisme, mais à l’orée de sa dernière heure, il accepta temporairement de sortir de son propre archétype. Il enlaça sa bien-aimée une dernière fois. Ainsi l’homme au heaume effilé entra apaisé dans cette douce nuit, parce qu’il savait l’obscurité méritée. Où était-elle vraiment aujourd’hui ? Peu importait, elle vivrait et aurait sûrement plus de chance dans sa quête pour le bonheur, débarrassée du spectre pesant de ses parents. Décidément non, ce soir d’hiver n’était pas ordinaire, car désormais sonnait la dernière cloche avant le jour de Noël. Et sur la butte au pied du clocher du dernier village du monde, gisait un homme au visage qui n’était plus que marqué par un sourire franc mais surtout finalement apaisé. A côté duquel était fichée une épée sur laquelle il était inscrit :

« Babylone »

Dong.

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MessageSujet: Re: Secret Santa RPGDBZ 2018   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockJeu 27 Déc 2018 - 15:28
R E M I N I S C E N C E


Des feuilles roussies par la chaleur suffocante s'effritent sous ses pas. Des étincelles viennent tracer de légères rougeurs sur la peau nue de son visage et de ses bras. Une lueur tamisée éclaire son chemin à travers les longs branchages au milieu desquels il avance d'une démarche lente mais paisible ; il ne sait s'il s'agit du lever du soleil ou d'un clair de lune. Son regard se pose sur son propre corps et il prend conscience qu'il est dans son plus simple appareil. Il a probablement dû laisser sa tenue de combat et son armure dans ses appartements ; cependant, il ne semble pas être perturbé le moins du monde par ce constat à première vue déstabilisant.

Le voilà au beau milieu de ce paysage désolé qu'il ne connait que trop bien. Une odeur de sang séché embaume l'atmosphère et il sait parfaitement à quoi elle correspond. Il marche le long de ces colosses éternels dont la cime côtoie la voûte céleste depuis des temps immémoriaux, ses doigts effleurant l'héritage de l'existence immémoriale inscrit dans leur écorce écarlate. Les cendres sombres et fertiles s'écrasent sous son poids, et révèlent dans son sillage une traînée de souffre.

Après quelques secondes qui parurent durer une éternité, il s'arrête. Il patiente, le temps d'une inspiration, à l'aplomb d'un halo de lumière qui vient nimber la ligne de ses épaules dénudées avant d'être englouti par les ténèbres environnantes. Il entend au loin le cri strident de la faune, mais ignore délibérément cette mise en garde.

C'est à ce moment précis qu'ils surgissent de l'ombre.

Des milliers de démons aux visages terrifiants, à la force colossale. Ils le saisissent, le battent, lui infligent des tortures insoutenables, ils écartèlent son corps et brisent son esprit. Il se débat pour résister à leur emprise bien que ses efforts soient futiles, il rend les coups comme il le peut quand bien même il sait pertinemment où est-ce que tout cela va le mener, il essaye de ne pas y penser mais en vain ; tout cela est à jamais gravé dans sa mémoire, forgé par le temps et ravivé par la haine.

Ses membres sont contraints, ses nerfs sont tendus et des milliards de picotements lancinants engourdissent ses muscles : il est incapable de bouger mais subit un supplice sans fin, ses poumons cherchent de l'air désespérément mais en vain, les secondes défilent à une allure folle à mesure que ses sens éreintés le plongent peu à peu dans une démence latente. Une démence qui le met plus que jamais face aux raisons de son existence et qui le confronte à sa nature la plus absolue : celle d'une personne profondément mauvaise, l'alter ego destructeur d'un guerrier orgueilleux appartenant à une race inférieure à laquelle il voue une haine viscérale, une entité impitoyable et cruelle dont la conscience ne saurait trouver le repos quand bien même sa soif de vengeance serait tarie, un être si complexe que nul ne sait qui il est véritablement au-delà de la violence inouïe de ses actes.

Il tente de se libérer de ce qui l'enferme mais se heurte à un monde de ténèbres, froid et suffocant. Peu à peu, un flot de vermeil se répand autour de lui jusqu'à le submerger complètement. Il se démène alors tel le beau diable qu'il est pour ne pas sombrer dans les abysses. Le goût âcre du sang envahit sa bouche alors qu'il hurle et tente de mettre un terme aux remembrances de cet enfer qui n'ont de cesse de ressurgir au moindre de ses instants de répit. Il lutte encore de toutes ses forces, jusqu'à ce que son corps l'abandonne pour de bon.

Ses yeux se ferment et il sombre dans l'inconscience, ou plutôt dans son inconscient. Tout n'est qu'obscurité et silence, à un tel point qu'il ne sait si ses cinq sens sont encore en état ou ne le sont plus depuis longtemps. Il ne sait même plus s'il est toujours entrain de rêver, côtoyant la frontière de son subconscient, ou s'il est bel et bien éveillé, condamné à revivre les moindres détails de cette éternité de solitude et de tourments avec un réalisme bien trop saisissant. La notion du temps ne l'affecte même plus, captif de sa propre enveloppe charnelle, tandis qu'il dérive loin de toute émotion et loin de toute sensation, si ce n'est cette flamme qui persiste à brûler au fond de lui malgré les sanctions et les tortures, contenue dans son cœur tel un incendie prêt à tout réduire en cendres s'il venait à se propager.

C'est alors que tout explose d'un seul coup dans une lueur aveuglante.

Il ne respire plus, ne ressent plus rien, ne se souvient plus de ce qu'est d'avoir mal, de posséder une enveloppe de chair et de sang. C'est comme s'il venait d'atteindre l'apogée de son existence, comme s'il venait de se réveiller après mille ans, habité par une rage de vaincre inarrêtable. Son cœur se met à battre de nouveau, violemment, alors qu'une force sans forme enveloppe tout son être d'une énergie dorée ; l'obscurité qui se disperse en retour révèle enfin la teinte rutilante des cieux.

Un spasme d'adrénaline se met à parcourir tout son corps infailliblement et il redevient maître de ses mouvements, maître de lui-même, maître de la situation. Tout semble surréel autour de lui. Il peut sentir son sang bouillonner dans tous ses muscles et affluer à ses oreilles, ses veines, son cœur. Ivre de colère, son front le brûle de plus en plus à mesure que toute cette haine contenue en lui depuis l'aube des temps se déverse hors de lui et qu'il se venge enfin des supplices qu'il a subit, qu'il laisse libre cours à la folie destructrice dont il est l'incarnation la plus pure.

Il voit une terreur implacable naître dans les pupilles écarquillées de ses tortionnaires et c'est tout naturellement qu'un rictus extatique se forme sur son visage déformé par la rage. Il regarde ses mains presser leurs jugulaires ou casser leurs mâchoires avec une brutalité indicible, et leurs corps former autour de lui un piédestal à la mesure de l'expression de sa rage sanguinaire. Il sent l'hémoglobine couler sur ses phalanges, les os se tordre et se briser, un ki débordant partir de ses doigts pour former une myriade de traits d'énergie qui anéantissent tout ce qu'ils touchent. Il jubile tandis qu'il inverse allègrement les rôles et prend par la force la place de ses bourreaux, se libérant enfin de ces chaines qui n'ont contribué qu'à rendre sa vengeance plus terrible encore.

Il se tient debout, plus vivant encore qu'il ne l'a jamais été, et au fur et à mesure que l'aura scintillante autour de lui se stabilise, il regarde en direction du ciel cramoisi et éclate de rire à nouveau. Le tonnerre dans sa voix semble faire trembler la terre. Le manteau d'or qui l'enveloppe d'une chaleur fougueuse est son trophée de guerre. Son corps meurtri par les batailles et son esprit endurci par les âges resplendissent au point culminant des Enfers dans lesquels il avait été jugé et martyrisé, triomphant sur ses ennemis comme il finit inévitablement par le faire, peu importe le temps ou les moyens pour y parvenir. Telle est sa destinée en tant que l'être le plus mauvais et le plus puissant qu'il soit ; dominer l'univers qui l'a vu naître et asservir toute forme d'intelligence sous son joug — pas même les Dieux ne peuvent prétendre à contrôler son inévitable ascension tant il est violent, tant il est brutal, tant il est inévitable.

Un frisson d'extase remonte le long de sa colonne vertébrale alors qu'une légère brise vient calmer ses ardeurs, comme pour panser ses blessures et apaiser sa colère. Peu à peu, l'amertume des limbes laisse place à la rare douceur d'un foyer et il ressent un état de plénitude comme il en a rarement ressenti — comme un sentiment oublié depuis bien longtemps qu'il s'apprête à vivre enfin après des millénaires de guerres, de massacres et de désolation.

Il ouvre les yeux.

Alors qu'il est accueilli par le regard bienveillant de sa bien-aimée pour la première fois depuis des lunes, il s'autorise à profiter de ce doux moment de calme comme s'il allait être le dernier avant la tempête. Leurs respirations s'unissent et leurs corps se cherchent, faisant table rase d'un passé houleux. Désormais revenu des vallées oniriques, son esprit se recentre sur l'essentiel et lui remémore ce qu'il est devenu — un être craint par l'univers tout entier, un combattant violent mais respecté, un stratège impitoyable mais lucide, un homme enclin à commettre des actes atroces mais qui n'en possède pas moins un cœur qui dicte ses ambitions plus souvent qu'il n'y parait.

L'époque où il s'adonnait à faire le mal pour faire le mal est révolue. Roi de plusieurs planètes et dirigeant de tout un peuple, le pouvoir accumulé au fil du temps implique des responsabilités que la violence seule ne peut toujours résoudre. Des décisions sont prises, des sacrifices sont faits, des victoires sont acquises et des fautes peuvent être commises. La perte de l'un des rares êtres chers à son cœur fut vectrice d'une profonde introspection qui l'a mené à mettre son ego de côté au profit d'une approche plus diplomatique des événements. Pour autant, sa nature maléfique imprègne le moindre de ses actes et quand bien même il œuvre pour faire avancer les choses dans un sens favorable, il compte bien rester égal à lui-même. La résurrection de cet être cher, son sang, son fils, est selon lui la clé qui permettra d'ouvrir une porte sur de nouvelles perspectives ; pour cela il est prêt faire des concessions et même à s'allier avec ses opposants, renoncer à ses plans le temps d'une négociation et être celui qui prendra la bonne décision comme il l'a eu fait fut un temps, même s'il refuse l'évocation de ce souvenir douloureux.

Il se tient maintenant face à l'un de ses ennemis jurés, le poing serré jusqu'à faire blanchir ses phalanges. Ce dernier trouble pertinemment sa quiétude mais il n'est plus question d'incivilités tant le dénouement de leur interminable conflit n'a jamais été aussi proche. Le rassemblement des artefacts magiques nécessaires au bon déroulement du retour de son fils dans le monde des vivants : là où tout a commencé et là où tout finira . Aux yeux des défenseurs de cet univers il est l'homme à abattre par excellence, le responsable de la ruine du monde, la source de tout mal ; c'est pourtant avec eux qu'il va devoir s'unir pour rétablir l'ordre et parvenir à leurs fins — à ses fins.

Qu'ils ne s'y trompent pas pour autant : il n'en gardera pas moins ses intérêts, toujours fidèle à ses principes quoi qu'il advienne.

Bien insouciant est celui qui pense que le sentiment inhérent de haine qui habite l'énigmatique Majin Vegeta pourra éventuellement s'effacer avec le temps.
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MessageSujet: Re: Secret Santa RPGDBZ 2018   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockVen 28 Déc 2018 - 2:45
Personnage au tirage au sort: Gervais/Janus/Pink Guy

Mon choix s'est porté sur Pink Guy...Pour aucune raison en vrai x)

------------------------------------------------------------------

Un cri. Ce fut comme l’hululement d’une chouette blessée, le vibreur d’un Nokia à moitié conservée.

Ce fut un drame, une tragédie…

« Ah ! L’est pas arrivé en entieeeer pour Noël… », fit la voix étranglée d’un homme à qui on aurait comme pressé les boules entre deux pavés de béton au même moment.

Un cri. Un cri à l’égard de ce Nokia à moitié livré.

Ne vous avait-on jamais appris à vous y prendre tôt quand vous commandez un cadeau sur internet ? Combien d’hommes et d’amis à l’air morne, au regard vide et faussement désolé se retrouvaient, chaque 24 ou 25 décembre, les mains aussi vides que la hotte d’un Père Noël braqué?

Je vous vois baisser le regard, oui. Vous voulez une caresse de consolation? Mais deux baffes oui! Ayez honte, bordel ! Aucune blague vaseuse en guise de cadeau au pied du sapin ne reposera dans vos petites patounes. Cela, c’est malheureusement reprochable. Evidemment, s'il vous entendait, Pink Guy ne pourrait que se retourner dans sa propre tombe encore inexistante ! Son regard mi-heureux, mi-sociopathe, mi-viril et mi-pervers aurait largement de quoi vous juger. (encore que cela faisait beaucoup de « mi » : l’équation était-elle seulement valable ? Nul ne le savait.)

Cette introspection à long terme ne suffit plus désormais, il faut agir.

Il le fallait.
Era una necesidad para cambiar su mismo destino.
He must do it.


Ici, nulle raison de trafiquer les images pour en ressortir un montage impropre. Oh, Dieu n'a rien à voir avec le fuschia de cet homme, ni même l'incontinence rp de ce personnage, et encore moins l'absurde alignement qu'il exerce de temps à autre avec les mots.  

Mais lui seul le savait: l'homme fait de pink avait sa propre façon de faire les choses, et sa combinaison rose ne tarderait pas à produire l’effet escompté sur une quelconque personne encore attachée aux traditions du sapin. Aussi se dandinait-il dans ce parc avant l'heure tapante, guilleret. Le rictus malicieux qui s’emparait de ses lèvres était autant de preuves que le plan de ses méfaits qui se dessinait à petit feu dans son esprit. Car en son regard, il y avait un schéma.

Diabolique et imprévisible.
Imprévisible mais invisible.


Secret Santa RPGDBZ 2018 Giphy

En vérité je vous le dis: s'il m'était possible de présenter cette étrange scène avec le champ lexical du prédateur sur un fond de documentaire animalier, je l'aurais certainement fait. Mais le RP étant un format bien différent et n'étant pas très friande des "-18" dans mes titres, je vais donc faire simple pour un petit bonhomme tout aussi "charmant".

Pink Guy, fils spirituel des Joten, apôtre de Chin-Chin, ami de Red Dick, fidèle de Castro, l'a bien souvent dit: "Can sumbodee gibe de pusi pls?" Ces mots, fort avisés au demeurant, resteront à jamais ancrés dans nos mémoires, et c'est ainsi que je consacre ces quelques lignes à ce personnage...En attendant la Prophétie.

Alors, nous y voilà enfin. Au loin, c’est un arbre de Noel avec une grande place qui attire son attention. C'est ce hurlement, ce Nokia non livré, cet homme aux abois qui mènent chacun de ses pas à destination. Il avance, il avance, deux pas en avant; petite déité dotée de la plus faible discrétion. Il avance, oui, sans jamais s'arrêter, tout comme il sautille de manière invraisemblable. Depuis les petits marchés, c'est son superbe déhanchée valorisant son derrière maigrichon qui laisse entrapercevoir son arrivée des plus singulières. Et vous avez bel et bien raison en effet: son passage lui vaut bien quelques regards détournés, étonnés voire apeurés: les passants ne comprennent pas tout.

Mais qu'y-a-t-il réellement à comprendre?

Rien. Rien, si ce n'est les drôles de balbutiements du chanteur qui, sans nul doute, s'apprêtait à être au summum de sa carrière. Non, je me permets de vous couper la parole en si bon chemin: aucun saint Nicholas en vue. Fort heureusement il n'est pas seul. Après tout, Pink Guy est un showman: son environnement fait sa force et les petites brebis alentours font un audimat fort plaisant pour le danseur. Hélas, la mission est des plus urgentes et lui-même est au-dessus de tout cela, de toute cette popularité qui lui fait pourtant gagner en force. Le petit cœur qui résonne sous sa poitrine est celui d'un autiste qui initie ses premières convulsions à mesure qu'il approche de ce râle de détresse, de ce son présageant l'arrivée d'une catastrophe imminente. Sa rapidité lui permet sans aucun mal d'attérir au bon endroit depuis une haie.

Le plus remarquable dans cette histoire, ce sont ses orbes dilatés comme ceux d'un félin ayant reniflé de l'herbe à chat et son sourire à pleine dents -ce sourire ô combien démoniaque- qui s'efface à petit feu pour laisser place à une grimace grandissante. Et il hurle sans détour, en un timbre trahissant sa connerie peu restreinte par ses sens, franchissant même les limites élaborées par les lois de l'univers.

"Mais ça n'a pas de seeeeens merde!"


Et en effet, cela n'avait aucun autre sens que celui qu'on désirait bien accorder à ce rp. Je me permettrais juste de vous rappeler d'être à l'heure pour offrir vos cadeaux. Car, si cela avait été le cas, alors cet homme au Nokia ne se ferait pas agressé actuellement par Pink Guy au sol, blotti contre lui en une position un poil subliminal. Etranglé par un pied, à moitié léché par une langue. Logique. Le tout pimenté d'inquiétudes en provenance des autres passants. Mais surtout: rien de tout cela ne se serait produit. A ce compte-là, c'est de la prévention.

Et puis, je n'aurais pas fait autant de mots non plus avec deux jours de retard pour le post. 


Dernière édition par Amaryllis le Ven 28 Déc 2018 - 14:53, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Secret Santa RPGDBZ 2018   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockVen 28 Déc 2018 - 13:05
Minuit ! Crétins, c'est l'heure solennelle
Où le Roi Dieu s'élèvera jusqu'à nous,
Pour effacer la menace originelle
Et des ennemis arrêter le courroux:
Le monde entier tressaille d'espérance
A cette nuit qui lui donne un sauveur
Peuple à genoux, attends ta délivrance
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !
Noël ! Noël ! Voici le Roi de Freezer !

De notre foi que la lumière glaciale
Nous guide tous au trône de notre géant
Comme autrefois, le froid regard fatal
Menace tous les grands chefs de ce temps
Le Roi des Rois foule son palais de fractal
Et nous sujets fier de votre Grandeur !

A votre orgueil c'est de là qu'un Roi prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur !
Courbez vos fronts devant le Roi de Freezer !

Le Rédempteur a brisé toute entrave,
Freezer sera libre comme le ciel sera fier
Il voit ses fils se battre pour la gloire
La fierté unit ceux qu'enchaînait le fer,
Qui lui dira notre reconnaissance ?
C'est pour nous tous que ces cornes se heurtent
Peuple, debout ! chante ta délivrance,
Noël ! Noël ! chantons le Rédempteur !
Noël ! Noël ! chantons le Roi de Freezer !


Ce n'est pas 10, ni 20 mais des centaines de vaisseaux qui attendent leur heure dans l'orbite de la planète froide. Et en leur centre, comme une étoile parmi ces satellites que le plus grand bâtiment spatial garde en son sein le royal guerrier, Seigneur et saigneur le père Cold, le seul roi légitime de Freezer, venu reprendre son dû et rendre à son peuple son identité.
Depuis trop longtemps la famille Cold fut déshonoré de voir son berceau dans les main d'un maléfique sayen et, honte suprême, de l'ange qui avait selon les rumeurs voulu se faire passer pour une des leurs.

Alors, quel plus beau présent en ce jour faste qu'une bonne guerre en bonne et dû forme ?
De son imposante stature le Roi domina ses soldats en sortant de la passerelle de téléportation pour entrer dans la base de lancement de Freezer
A ces côté seuls deux de ses fils avaient rejoins le mouvement. Le troisième, qui savait où il était. Mais même seul le Roi Cold aurait mené la bataille, et sans doute gagnerait tout autant.

Douce nuit, sainte nuit !
Dans les cieux, l'astre luit.
Le destin annoncé s'accomplit
Le Roi Cold s'avance vers son ennemi
C'est la guerre infinie
C'est la guerre infinie

Tout puissant, noble héros
Qu'il est grand ! Qu'il est beau !
Entendez résonner les assauts
Des blasters et lasers du Roi Cold
Vers son humble berceau !
Vers son humble berceau !

C'est vers vous qu'il accourt,
En un don sans retour !
De ce monde ignorant de sa cour,
Où commence aujourd'hui son séjour,

Qu'il soit Roi pour toujours !
Qu'il soit Roi pour toujours !

Quel accueil pour un Roi !
Le Majin est absent de son toit
Bientôt il grelottera de froid
O pécheur, Bientôt sonne le glas
Le Roi Cold joue une sonate pour toi

Honte au ciel ! Gloire au froid !
Que la terre maternelle du Roi
Lui revienne en ce jour de Noël,
Lui le plus digne devant l'éternel,
Freezer attendait son réveil !


Alors que dans le ciel les tirs de vaisseaux et de tourelles se joignaient dans un feux d'artifice digne du plus beau réveillon, le Roi avançait.
Il avait pour ton manteau rouge le sang des ennemis qui avait eu tord de l'approcher.
Il avait pour barbe la soif de sa reconquête.
Il avait pour bonnet les attributs cornus de sa race
et une hotte pleine de fierté et d'honneur qu'il déversera sur les enfants pas sages.

Pas de Majin ici, mais sa dame. Seule.
Le Roi Cold la salue alors qu'elle reste à l'instar du Roi, de glace.
Les fils Cold, ceux de Crystallis, ceux de la famille royale, elle les combattra s'il le faut, mais dans son oeil angélique aucune détermination ne brûle.

Sur la route,
Pa-ram-pam-pam-pam
La faucheuse cornue vaincra
Pa-ram-pam-pam-pam
Il sent son coeur qui bat
Pa-ram-pam-pam-pam
Au rythme de ses pas
Pa-ram-pam-pam-pam-ram-pam-pam-pam ram-pam-pam-pam
Ô Roi Cold
Pa-ram-pam-pam-pam
Où vas-tu ?

Hier son père
Pa-ram-pam-pam-pam
Vivait sur ce caillou

Pa-ram-pam-pam-pam
Le tambour des soldats
Pa-ram-pam-pam-pam
tambourinent le ciel
Pa-ram-pam-pam-pam-ram-pam-pam-pam ram-pam-pam-pam
Là où le Roi veut faire son retour
son grand retour

Tous les anges
Pa-ram-pam-pam-pam
Pleureront la Reine impure
Pa-ram-pam-pam-pam
Et le Majin perdra
Pa-ram-pam-pam-pam
Sa planète et son soleil
Pa-ram-pam-pam-pam-ram-pam-pam-pam ram-pam-pam-pam

Car le Roi Cold s'éveille
Pa-ram-pam-pam-pam
Pour son grand retour.


_________________

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MessageSujet: Re: Secret Santa RPGDBZ 2018   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockVen 28 Déc 2018 - 13:09
Le petit robot continuer de gravir courageusement le mont. Il se devait de livrer cette commande ! Rien ne pourrait l’empêcher de parvenir à offrir son colis pour de bon ! Agitant ses bras comme s’il courait, l’unité CL4P-TP faisait tourner son unique roue à vitesse extrême. Il faisait partie de cette caste d’unités robotiques à but de faire ce que les sacs à viande avaient la flemme de faire : transporter des trucs. Il était en effet humiliant, dans une ère où la téléportation existait, de livrer des objets d’un point à un autre. Fort heureusement, les petites machines n’avaient pas à se casser la tête sur ce genre de commodités. On les formattait contre leur volonté si elles tentaient de se rebeller, après tout. Après beaucoup d’efforts, il finit par arriver à une cabine située au sommet de la petite montagne. La machine se fit alors écraser par un caillou, alors qu’elle tendait les bras pour pouvoir déposer son paquet devant la porte.

Le propriétaire ne vint pas récolter la cargaison. Il était en effet souffrant d’un torticolis particulièrement létal administré par un être fort peu recommandable. Le personnage qui séjournait dans la chambre d’accueil nouvellement baptisée comme telle ouvrit alors la porte. S’il y avait une caméra pour l’observer, cette dernière zoomait pour l’instant sur ses fantastiques bottes, avant de soudainement donner une vue d’ensemble du personnage, tandis que quelques cordes de banjo électrique western venaient de raisonner dans la bande-son. Visiblement, c’était quelqu’un d’assez important pour avoir son jingle particulier. Malheureusement, le silencieux être qui était actuellement en train de rocker sa JoJo pose n’était pas le Sheriff de Lynchwood ou un autre personnage que j’aurais pu utiliser comme caméo pour meubler ce RP. Non, c’était simplement un assassin comme d’autre, avec la particularité de s’appeler Zéro. Ce n’était ni le chasseur de Mavericks, ni le Major qui accompagnait un soldat légendaire dans la poursuite d’une mission en Russie, ni même un joueur professionnel de Smash Bros. Ce Zéro parmi tant d’autres était en train d’attendre la livraison d’un fusil de sniper commandé par le propriétaire original de la maison, qui s’était fait étrangler dans son sommeil par le nombre équivalent à son QI. Cela lui a permi de perdre conscience dans chacun de ses bras et jambes, puis de ses neurones, avant d’enfin perdre connaissance pour de bon. Le chiffre risquait donc d’être poursuivi pour meurtre, mais il était amplement capable de gérer toute la force armée de l’ordre de cette planète.

Le rayonnement luminescent vert témoignant de la qualité à peine meilleure que la normale ne provoqua pas grand chose sur le visage du tueur. En vérité, personne ne pouvait le voir, car il portait encore et toujours un masque qui effectuait la dure tâche de couvrir sa face. Ajouté à sa combinaison couplée de quelques protections, cela offrait du mystérieux au personnage antipathique du professionnel. Mais on pouvait cependant savoir de par le léger accord en arrière plan qu'il n'était pas très content d'avoir attendu un quart d'heure pour quelque chose de si médiocre. C'était même assez nul. Enfin, on ne pouvait pas vraiment faire confiance à des CL4P-TP pour réussir quelque chose. Si ça se trouve, le petit robot avait pris le mauvais fusil. Enfin, il fallait faire avec. Peu de choix d'arme après un défi imposé sur soi-même. Pour égayer le monotone de ses derniers meurtres, l'inférieur à un s'était mis en tête de n'utiliser que les armes qu'il trouvait en chemin... s'il ne s'amusait tout simplement pas à utiliser des instruments de cuisine et de vie quotidienne pour effectuer des massacres. Il avait enfoncé une canette de soupe à l'oseille dans la gorge de John Johnson (le propriétaire susnommé, peu apprécié de ses parents dès la naissance), par exemple. Mais s'il voulait égayer pour de vrai son après-midi, il allait devoir revenir à la bonne vieille méthode et au bon vieux fusil à long canon qui faisait sa signature.

Il décida de monter par la cheminée, escaladant le tuyau carré brique par brique, laissant l'un de ses leurres sur un rocking chair pour donner l'impression que la maison était calme. On pouvait deviner que ce RP se déroulait dans le passé, car Zéro n'avait pas encore décidé d'échanger des lettres par des nombres pour se donner un style. C'était probablement mieux ainsi, mais qui suis-je pour juger ? Enfin, voilà notre homme, torse hors du trou et bras posés sur les contours, tenant son flingue de sorte à zigouiller avec aise le personnage qu'il était payé à meurtrir sans aucune pitié. Et le voilà enfin. Un malotru qui s'était mis en tête de copier la mascotte de Coca-Cola : Le Reup Léon. Il aurait probablement été de bon goût de faire plusieurs métaphores au fur et à mesure de ce texte, mais entre les bébés qui chialent dans ce wagon de mes deux j'avais pas la tête à penser. Enfin bon, qu'était le Reup Léon ? C'était un fils de pute qui s'était mis en tête de s'introduire dans les maisons habillé en Père Noël pour répandre la saveur du soir dans les lits des enfants. Personne ne savait véritablement ce qu'était cette saveur du soir, mais on s'en fichait car ça sonnait comme un double-entendre. Zéro appuya sur la gachette et transperça la tête du faux bibendum en un seul tir. N'ayant pas le temps de hurler, il s'écrasa sur le panneau de contrôle du traîneau volant sur lequel il séjournait. Ce dernier perdit tout contrôle, et s'écrasa alors sur un convoi de terroriste allant attaquer une banque. L'explosion fit se propulser un morceau de métal dans la nuque d'un violeur en série qui venait de s'échapper de la justice grâce à sa thune, et son porte monnaie vola vers les mains d'un orphelin.

Zéro eut un instant de silence. Il pouvait voir que quatre de ses missions venaient de se réaliser d'un seul coup. Haussant des épaules, il préféra imaginer qu'il avait tout planifié depuis le début.
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MessageSujet: Re: Secret Santa RPGDBZ 2018   Secret Santa RPGDBZ 2018 ClockLun 31 Déc 2018 - 15:06
Et voici mon rp de Secret Santa, désolé Amaryllis pour le timing et la qualité, avec les fêtes j'ai fais au mieux :p Je me rattraperai avec un rp avec toi prochainement si tu es partante Wink

Avenir


La haine : voila ce qui motivait désormais le sentiment principal qui s'était emparé d'Amaryllis. Cela faisait des années qu'elle parcourait l'univers pour mettre en application sa vengeance. Cet état d'esprit n'était sûrement pas un hasard, il fallait avouer qu'elle avait vu tant de choses, la destruction des habitats naturels dans les divers endroits qu'elle avait visité avait fait changer l'état d'esprit de cette belle plante. Protéger la nature avait toujours été un de ses objectifs, son leitmotiv, mais à la longue cela l'avait persuadé qu'il n'y avait plus qu'une seule solution viable : détruire les ennemis de la nature.

Elle avait passé la plupart de son temps à s'entraîner et à développer ses aptitudes afin de mener à bien ce but, elle avait éliminé bon nombre d'ennemis de la nature, qu'ils soient du bon côté comme du mauvais, son seul intérêt était de protéger cette nature. Il ne lui restait plus qu'à purger la Terre de toute menace écologique désormais, elle en voulait à ses créateurs, ceux qui l'avaient élevée en laboratoire pour la faire évoluer, jusqu'à devenir cette incarnation même de la beauté naturelle, une fleur épanouie.

Son arrivée sur Terre était inéluctable, il ne lui restait plus que cette dernière planète à nettoyer de toute menace et la dernière rébellion s'était réunie ici pour tenter de contrer cette force de la nature. A chaque passage l'environnement avait repris ses droits et toute trace de civilisation avait disparue, Amaryllis avait détruit chaque bâtiment et tué chaque opposant, seuls ceux qui n'étaient pas une menace avaient été épargnés. Amaryllis avait complètement changé avec le temps et elle était devenu sans pitié. Elle était arrivée sur Terre en fin de matinée, chacun de ses pas faisait pousser des plantes et des fleurs, elle laissait sur son sillage une allée verdoyante. Ce don incroyable de faire naître les plantes était de toute beauté, mais elle ne s'en servait plus pour faire le bien, ou du moins dans un but pacifique, mais bien pour anéantir toute menace pour ces même plantes.

Amaryllis se sentait réellement à part, elle n'appartenait pas véritablement à ce monde, en soit elle n'était pas humaine, et elle n'était plus cette magnifique fleur d'antan. Tiraillée, elle ne semblait plus savoir qui elle était vraiment, et malheureusement elle avait fait un choix, celui de devenir l'esprit vengeur qui allait rétablir la suprématie de la nature, peu importe les moyens utilisés. Un parfum de fleur envoutant l'accompagnait en permanence, elle était si belle et si dangereuse à la fois.

La Résistance, voila comment on appelait l'armée de libération qui s'était formée pour contrer Amaryllis, ils s'étaient rassemblés sur Terre, le dernier bastion de résistance. Cette rébellion était formée de nombreux soldats et guerriers ayant fuis leur planète suite à la venue d'Amaryllis, et à l'anéantissement de leur peuple au nom de la conservation de la nature. Leur unique espoir était cette force armée, que ce soit des Saiyans, des Namek, des Kanasiens, des Magma, elle avait détruit bien des mondes pour accomplir son objectif.

Amaryllis était enfin là, au centre de la planète, une toute nouvelle forêt avait fait son apparition tout autour d'elle, tandis que les soldats de la Résistance étaient sortis de leur tanière pour se joindre à la fête et tenter de mettre un terme aux agissements de cette fleur désormais démoniaque à leurs yeux. Sans un mot elle le va une main en l'air et des milliers de lianes fondirent sur le peu de soldats qui l'avaient accueillis, tous unirent leur force mais Amaryllis était désormais bien trop puissante, et en peu de temps ils se virent submergés ...

Après plus d'une heure de combats intenses, avoir éliminé l'ensemble des Alliances ralliées sous la bannière de la Résistance. Elle avait massacré sans aucune pitié le moindre ennemi qui tentait de l'arrêter ... notre jolie plante avait éliminé jusqu'au dernier de ses assaillants et ainsi exterminé le dernier espoir de l'humanité. Elle avait mené à bien son projet, plus personne n'allait oser prendre la nature à la légère, il avait fallu en arriver là pour que la nature reprenne ses droits, la fin de notre monde tel qu'on l'a connu avait débuté dès la création d'Amaryllis, une expérience qui avait été bien trop loin ... Amaryllis était devenu l'Alpha et l'Omega aux yeux du monde et plus aucune créature ne pouvait menacer l'équilibre planétaire.


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Roi de Kanasa
Champion du Tournoi de Dösatz N°2
Le combat n'est pas fini tant qu'il me reste un souffle de vie ...
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