Sujet: By order of the Black Feathers !
Lun 4 Mai - 21:23
La porte en bois explosa par la force du coup de pied qui venait de lui être asséné, permettant ainsi aux hommes d'entrer dans la chambre. Surpris, le propriétaire fut agressé par les assaillants, dont le chef, un homme au chapeau noir et aux yeux dorés. Ce dernier venait d'entrer par la force et faisait face au gérant, qui comprit tout de suite à qui il avait à faire. Mais pas le temps de réagir ou de demander pardon, il était trop tard : le sabre de Seishiro trancha le pauvre homme, qui n'avait pas eu le temps de se voir mourir. Le roi, qui fumait une cigarette, se déplaça dans la pièce comme si rien ne s'était passé et regarda par la fenêtre. Dehors, des scènes de violences orchestrés par ses hommes contrastaient avec le regard placide de l'homme en noir.
SK fit signe à ses deux soldats qui le suivaient, ces derniers allèrent saccager les chambres d'à côté et lui, il prit les escaliers calmement en descendant au rez-de-chaussée, une main dans la poche l'autre tenant le tube de tabac qu'il portait à sa bouche. Il passa devant le comptoir et le fracassa d'un coup avec la tranche de la main avant de sortir, se retrouvant alors dans la ruelle qu'il observait tout à l'heure de la fenêtre. Là, il contempla le massacre fait par ces hommes. Agressions, meurtres, viols pour certains même. La zone était attaquée de façon violente par les soldats des Black Feathers.
"Amusez-vous les amis ! Amusez-vous !"
Kasai était un homme bon : il laissait à ses hommes le loisir de faire ce qu'ils souhaitaient à leurs cibles. Le bon roi les lassait carte blanche, les encourageant même à y aller encore plus fort. Il était important de faire passer le message. L'homme au chapeau passa devant plusieurs hommes accroupis en lignes par ses soldats, ces derniers les exécutèrent à coups de feux, tirant avec des armes énergétiques qui ne laissèrent que peu de chance de survit aux prisonniers. Bien sûr tout les bâtiments n'étaient pas visés par cette tuerie, seulement ceux qui avaient préféré choisir une autre voie. Le démon entra dans un autre bâtiment après avoir consulté son émetteur et entama un nouveau carnage. Son entrée fut suivit de cris de terreurs qui effrayaient le voisinage, qui espérait ne pas être sur la liste du roi.
La raison de cette sortie mouvementé ? SK avait eut vent de l'apparition d'un homme qui, il y a quelque mois de cela avait cru bon de tenter de prendre le contrôle d'une partie du repaire de démons. Il était donc temps de montrer qui était le maître ici. La réponse à ceux qui s'opposaient aux plumes noires était toujours violente, Seishiro ne voulait pas de gêneurs. Alors c'était l'extermination pour ces pauvres fous !
Faisant encore de nombreuses victimes, SK, qui n'hésitait pas à participer lui-même à la fête trouvait le moyen de passer ses nerfs... Et pourtant un sourire accompagné d'un regard de folie était présent sur son visage. Il ne fallait pas oublier qu'il était un assassin à la base, et bien qu'il ne tuait que rarement sans raison, il prenait beaucoup de plaisir à ôter la vie de ses adversaires, surtout lorsqu'ils avaient essayé de le rouler. Le ténébreux sorti enfin de l'auberge dans laquelle il était entré, il fut suivit d'un démon, l'un de ses sbires, qui tenait un bidon d'essence qu'il avait semble-t-il utilisé pour asperger toute la baraque. Il regarda alors son maître, qui lui fit signe d'arrêter... Seishiro lâcha sa clope en la laissant tomber dans la flaque devant lui, celle-ci prit feu aussitôt tout comme le reste de l'établissement.
Le roi de Dark s'approcha d'un étrange véhicule ressemblant à une voiture terrienne. A l'intérieur se trouvait un énorme appareil qui faisait un peu penser à une radio et était capable de diffuser le son suffisamment fort pour que tout le quartier l'entende. SK attrapa le micro alors que la tuerie semblait cesser.
"Cet endroit ne suit qu'une seule direction... Sous les ordres des Black Feathers !"
Le message devait être suffisant. Le leader fit signe à sa troupe de remballer, ils avaient fini le travail. Il quitta les lieux en laissant ce spectacle misérable, qui l'était tout autant que ceux qui croyaient bon de s'opposer aux plumes noires.
