Sujet: La mer est un rêve qui ne rend pas les armes
Lun 14 Aoû 2017 - 23:57
Était-ce l'été sur Namek ? Impossible d'en avoir la certitude. Il s'agissait d'un monde qui était tout le temps éclairé par la lumière du soleil, ou plutôt les lumières du soleil. Oui, car cette verte planète ne possédait pas un mais plusieurs soleils. Un fait rare qui faisait de ce monde un lieu chaud où toute personne espérant passer des vacances en continue sans craindre que le ciel ne s'assombrisse de nuages gris pouvait être tranquille et juste profiter du temps. En vérité cette planète serait une destination parfaite selon l'opinion de beaucoup de terriens. Enfin, pas si sûr. Ce qu'il manquait cruellement à cet endroit c'était de la vie. Il y en avait mais le peuple Namek avait des occupations simples, bien loin des plages standards que l'on pouvait retrouver sur Terre. Ce n'était peut-être pas la destination rêvée pour les touristes, il n'y avait pas de quoi manger des glaces ou louer des bateaux. Ce monde était vierge de civilisation omniprésente qui en venait même à dégrader son environnement. Non, Namek n'était peut-être pas le lieu idéal pour se faire dorer au soleil mais il s'agissait sans aucun doute d'un lieu paisible qui avait sût préserver tout un environnement naturel, bien aidé par ces sages bonhommes verts qu'étaient les habitants Namek.
La paix n'existait plus dans cet univers. D'ailleurs, avait-il déjà existé ? Toutes les batailles, toutes ces querelles pour des buts plus grands que ceux qui les rêvaient n'étaient que folies qui détruisaient toute la beauté de la vie. Ceux qui imaginaient ces effroyables desseins ne se rendaient pas compte du malheur qu'ils faisaient, de la beauté qu'ils annihilaient. Mais malgré toute leur mauvaise volonté il étaient confrontés à un adversaire des plus coriaces : la nature, elle persistait à se battre face à ces démons, à créer des jardins de paix où pouvaient se réunir les plus sages. C'était cette nature qui créait l'espoir. Elle faisait naître des hommes et des femmes pour la protéger, les transformants en défenseurs de l'humanité. C'était ces mêmes bienfaiteurs qui continuaient à faire brûler la flamme de l'espoir.
Si un vieil homme que tout le monde avait oublié, un vieux sage, se retrouvait aujourd'hui sur cette planète qui évoquait la paix, ce n'était pas anodin. C'était parce que lui aussi sentait cette plénitude qu'inspirait la planète verte. Le panda roux qui était là, assit en tailleur en regardant la mer, n'était autre qu'un vieux mage Moojuu qui avait autrefois été érigé en messie de son peuple et n'était aujourd'hui qu'un vieil homme que le temps n'avait pas réussit à essoufflé. Il était d'ailleurs le seul de son peuple à avoir vécu aussi longtemps et il se demandait parfois, aussi, s'il était le seul parmi les siens à vivre encore aujourd'hui. Être le dernier membre de son espèce était un lourd et bien triste fardeau à porter.
Ilo aimait beaucoup la mer. Elle lui rappelait tellement de choses, évidemment celles de Baelfire la verdoyante, qui avait quelques points communs avec Namek. Mais elle avait toujours eut une importance capitale à ses yeux, elle lui rappelait pourquoi il était important d'être en vie et d'avoir toujours la volonté de se battre. La mer ne lâche jamais prise. La mer ne se rend jamais. L'hiver, elle est comme une peau gelée. L'automne est une attente immobile, avec les brusques clameurs des vents volubiles. L'été n'est qu'un reflet fugace dans le miroir de l'eau. Il avait donc un pincement au cœur à chaque fois qu'il la quittait.